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Nonotte

Bretagne.
Nonotte
Entre ombre et lumière, ces textes évoquent mes fêlures et mes fulgurances.
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Défi
Nonotte
— J’suis comme un putain de chien enragé. J’te jure, j’vais pas lâcher l’affaire. L’alibi de Marcel Parnaut ? Une foutue blague. Regarder l'émission Fort Boyard avec sa femme ? Tu parles… elle est forcément dans le coup. La vérité est souvent plus compliquée qu’elle n’y paraît, mais j’le sens dans mes tripes, c'est lui le coupable. Pierre ne s’est pas volatilisé comme ça en laissant Claire et les gosses derrière. C’est impossible. Ce carnet, c’est notre unique preuve, notre seule piste. Marcel devait 20 000 euros à Pierre. Et j’en ai vu tuer pour bien moins que ça. L’argent ou le cul comme mobile, c’est pas un cliché, c’est la règle. Quand je lui ai passé les menottes, j’étais sûr de le faire craquer. Mais ce salaud m'a rien donné. Faut lui faire peur. Retourner fouiller la baraque de Pierre. Et mettre la pression à la mégère de Marcel. T'en penses quoi ? — Euh... Papi, Mamie dit que t’es plus dans la police depuis des années. Que tu racontes toujours la même histoire et que, jour après jour… c’est toi qui disparais.
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Défi
Nonotte
Un soir dans la pénombre, Je me surprends à compter les ombres. Le monde s'efface, peu à peu, Me laissant seule, la tête en feu. Les souvenirs s’éveillent, M’éloignent du pays des merveilles. Mon corps vacille dans l’obscurité, Dernier instant de lucidité. Mes pensées se déchaînent, Embarquée dans une épopée soudaine. Bloquée dans les fêlures de mon esprit, Je cherche, en vain, la sortie. Un frisson me rappelle que je respire, J’ignore ce que cette idée m’inspire. Sous la lueur d’un réverbère, Je t’aperçois — et tout s’éclaire.
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Nonotte
Parfois, j’aurais voulu être insensible, Ne rien ressentir. Regarder le malheur des autres, Sans jamais souffrir. Ne pas imaginer que cette balafre, Tu l’as héritée de ton père. Ce taré, Qui te fait porter, la couronne d’une miraculée. Cette nuit, Je sais que je ne dormirai pas. Je revois encore cet immeuble cramée, Comme une erreur de la nature, Plantée là, Au milieu du quartier. Je repense À cette détresse banalisée, À la famille Partie trop tôt, Aux larmes d’une femme Qui perd son nouveau-né. Ma colère monte. Elle hurle face au déni du monde entier. Pourquoi ils nous ont permis d’rêver ? Quand la vérité, C’est qu’on respire tous en apnée. Je me promets De ne pas me perdre, De trouver ma place, mes repères. Je me laisse porter. J'accueille les turbulences, Bercée par le poids de l’allégresse. Déterminée, À ne pas perdre foi en l’humanité
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