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Remven_

France.
Remven_
Au fil des pensées, haiku et poèmes.
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Défi
Remven_
Bienvenue à Absurdum. En réponse à un défi lancé, créer 10 lois/règles, dans un monte différent du notre, quelque chose d'extravagant. Voici ma proposition :)
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Défi
Remven_

J'ai déjà cru au Père Noël.
J'ai déjà bien trop pensé que je n'étais pas belle.
J'ai déjà voyagé en car.
J'ai déjà dit que jamais je n'épouserai un motard.
J'ai déjà visité les Pays-Bas.
J'ai déjà eu envie de retourner là-bas.
J'ai déjà trop de fois fini à l'hôpital.
J'ai déjà pêché dans un canal.
J'ai déjà déménagé.
J'ai déjà entendu que je ne faisais que râler.
J'ai déjà grimpé des bottes de foin.
J'ai déjà failli en tomber, ce n'était pas malin.
J'ai déjà pleuré jusqu'à penser que je ne pourrais plus.
J'ai déjà constaté que tôt ou tard la joie est revenue.
J'ai déjà eu peur de ne pas y arriver.
J'ai déjà réussi à me dépasser.
J'ai déjà perdu trop de temps, pour des gens malsains.
J'ai déjà complexé sur la largeur de mes mains.
J'ai déjà dit " moi mon bac, je l'ai déjà ".
J'ai déjà compris que moi aussi, je serais une prof comme ça.
J'ai déjà pensé couper les ponts.
J'ai déjà goûté du savon.
J'ai déjà essayé de faire un blanc-manger.
J'ai déjà totalement perdu pied.
J'ai déjà fait des centaines de kilomètres pour une amie.
J'ai déjà, après avoir trop bu, raconté ma vie.
J'ai déjà visité pas mal de pays, de régions.
J'ai déjà été confrontée à pas mal de cons !
J'ai déjà envisagé de tenter un tas de choses nouvelles.
J'ai déjà pensé à aller la voir, elle.
J'ai déjà fini, du moins c'est ce que je suppose.
Mais j'espère expérimenter tant d'autres de choses.

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Défi
Remven_

Belle journée d'été, des rires, le son des vagues, le sable qui chatouille les pieds. Dans cette masse souple, dorée, réchauffée par le soleil maintenant en déclin, un fin court d'eau par de petites mains crée, s'écoulant du minuscule chateau jusqu'à la mer agitée. Porté par ce si petit courant, un bateau à son échelle, tout de papier construit, décoré par des feutres aux parfums subtiles. Voilà le bateau qui s'éloigne, ricochant sur les petits cailloux et coquillages divers, rejoignant la mer où il se perdra bien vite, imbibé, fragilisé, coulé, avalé par les flots. Déjà la mer balaye la construction humaine, revenant à son point de départ alors que les êtres venus la visiter s'en vont, la fin d'une journée sur la plage.
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Défi
Remven_

Les branches craquaient sous nos pieds, et au-dessus de nos têtes pléthore d'oiseaux de différentes tailles et couleurs sifflotaient gaiement. Que c'était bon, ce silence qui laissait sa place à la nature qui s'exprimait de la plus simple des façons, en existant et en abritant faune et flore. L'odeur du printemps flottait dans l'air, celle des feuilles mortes qui jonchaient le sol humidifié par la pluie fine de la nuit dernière, et la rosée du matin.
Je remontais la fermeture éclair de ma veste, enfouissant mon nez dans l'écharpe en laine qui réchauffait déjà mon cou. Les randonnées matinales...
Mes pas suivaient avec difficulté ceux de mon père dont les foulées étaient bien plus longues alors que je focalisai mon attention sur les épaisses racines qui, cachées sous les feuilles, pouvaient représenter des obstacles potentiels qui auraient bien pu me faire chuter.
Je m'étais mise à courir pour le rejoindre après quelques secondes d'arrêt, les yeux levés vers un pivert qui frappait le bois sans relâche, les joues rosies par la longue marche que nous avions déjà fait avant d'en arriver là.

Il m'avait intimé le silence, son index levé en travers de sa bouche. Ne pas parler. Respecter le silence de l'endroit. Il m'avait attiré par le bras, s'agenouillant à ma hauteur pour plaquer contre mes yeux clairs des jumelles à l'odeur de vieux grenier poussiéreux qu'il gardait dans un étui qui semblait dater de la guerre. Bientôt, j'avais entendu à mon oreille :

" Tu les vois? "

Comment les louper? Un troupeau de biches, et leurs petits qui se reposaient à leurs côtés dans l'herbe tendre d'une clairière en contre-bas. J'avais laissé échapper un " Oh" admiratif. La nature, dans toute sa splendeur et avait agité la tête de haut en bas pour signifier que oui alors que mes mains se plaçaient de part et d'autre des jumelles pour les tenir par moi même. Que c'était beau. Nous étions restés là à les observer quelques secondes encore avant de reprendre notre marche, ramassant au passage dans un seau de petites fleurs blanches qu'il utilisait pour en faire une liqueur chaque printemps. Il y en avait tant, juste à l'orée de la forêt. Près du sentier qui nous reconduirait à la maison.
Assise dans l'herbe humide au bord d'un sentier, encore entourée par la brume du petit jour, je me figeais soudain en apercevant l'herbe bouger juste en face de moi, à peine un peu plus loin au niveau d'une vieille souche donc l'écorce se détachait, creuse en son centre.
M'approchant en rampant presque au sol je stoppais tout mouvement, tapie contre la mousse au pied d'un sapin tel un matelas doux et accueillant.
Deux petites têtes couleur chocolat aux oreilles rondes étaient sorties de ce creux, semblant se réveiller d'un long sommeil. Leurs petits billes rondes d'un noir profond clignaient alors qu'un bâillement dévoilait quelques petites dents pointues, minuscules mais redoutables. Le poil sombre de leur dos et de leur tête contrastait avec la blancheur immaculée qui courait de leur poitrail jusqu'au bas de leur ventre, comme le plastron d'un costume. L'une d'elle se relevait sur ses pattes arrière, semblant guetter, chercher le danger ou peut être quelque chose à avaler.
Finalement rassurée, mère belette au ventre arrondi et son cher et tendre avaient repris leur petit bonhomme de chemin, fouillant autour d'eux, le museau au sol,en quête de quelque chose à se mettre sous la dent.
Je les regardais évoluer, grimper sur un rondin de bois. Leur petit nez pointu furetait ici et là, mais pas de petit rongeur à grignoter, pas plus qu'un oeuf au coeur nourissant. Les oiseaux malins, juchés à la cime des arbres, semblaient chanter leur victoire face aux petits rongeurs gourmands. L'un près de l'autre, tous deux formaient un bien beau binôme nullement perturbé par la présence humaine, si proche mais bien cachée, qui les observait avec fascination et curiosité.
Leurs pas, vifs, si légers, n'étaient aucunement perceptibles, nulle feuille ne bruissait alors qu'ils entamaient une course à travers la clairière en sautillant au dessus de l'herbe parfois haute, belotant comme pour exprimer leur joie de se dégourdir les jambes. Et ils s'éloignaient, rapetissant, s'évanouissant, disparaissant. Qu'elle était gracieuse, la traversée des belettes.
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Défi
Remven_

Oh belle contrée,
Souvenirs d’enfance, souvenirs heureux,
Le temps merveilleux,
Merveilleux soirs d’été.

Souvenirs d’enfance, souvenirs heureux
A l’ombre du grand noyer.
Merveilleux soirs d’été,
Je m’en vais adieu.

A l’ombre du grand noyer,
Nous y étions ensemble, si joyeux,
Je m’en vais adieu,
Loin de ce lieu, tant aimé.

Nous y étions ensemble, si joyeux,
Mais il est temps de m’en aller,
Loin de ce lieu, tant aimé,
Pourquoi ce châtiment odieux.
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Remven_
Consignes: Vous devrez écrire à la troisième personne du singulier, au passé.
Vous raconterez d'un point de vue externe les sentiments d'un personnages féminin ou masculin. Il devra penser à ses actions passés et les regretter. Votre texte devra se concentrer sur le développement de ses sentiments et devra contenir la phrase "Et si [...] ?". Votre personnage aura le choix entre trois types de regrets.
1 - Le non dit d'un amour inconditionnelle.
2 - Le meurtre d'une personne détesté.
3 - La déception de la famille et des amis par rapports à l'un de ses choix.

Le texte devra faire entre 500 et 15 000 mots.

Il ne devra y avoir aucun dialogue.
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Défi
Remven_

Un village du 57, le 6 novembre 2023

Très chère Moi.

J'aimerais te dire que les choses vont s'arranger, sincèrement. J'aimerais te dire qu'après tout ce que tu as déjà pu vivre, le soleil que tu dessinais dans le coin des feuilles finira par briller.
J'aimerais te dire que tu finiras par te défaire de ce corps qui parfois t'a fait honte, qu'on t'a reproché, qui parfois t'a donné l'impression de ne plus vraiment t'appartenir, mais c'est faux.
J'aimerais pouvoir te dire aussi que les personnes qui t'ont déjà tant déçu vont faire les efforts que tu attends tellement, mais ça serait mentir.
J'aimerais pouvoir te dire que la vie a cessé de mettre sur ta route des obstacles qui te feront te demander à quoi bon te relever si c'est pour qu'on te jette à terre, une fois de plus, mais je ne souhaite pas te berner.
J'aimerais te promettre que les gens à qui tu ouvriras ton coeur en prendront soin comme du plus précieux trésor, mais tu dois savoir.
Tu dois savoir que la vie ne sera jamais rose et douce comme une barbe-à-papa. La vie est pleine de ces moments sombres où tu te sentiras seule, effrayée, et triste.
La vie te fera croire que tu peux réaliser ce que tu souhaites le plus au monde, te donneras et te reprendras.
Mais ce que je peux te dire, aujourd'hui, maintenant, c'est que tu seras forte. C'est que même si tout semble contre toi tu continueras à y croire, et à espérer. Je peux te promettre que tu arriveras à rire parfois jusqu'à en avoir mal au ventre, et que tu auras de belles surprises là où parfois tu ne les attendais pas.
Tu es quelqu'un de bien, et ça tu ne dois jamais en douter. Même si parfois des gens te feront penser le contraire. Ce n'est pas TOI le problème. Et tu ne mérites pas ce qui t'arrive.
La vie te teste, mais on dit qu'elle réserve ses plus grands combats aux plus valeureux soldats. Dis toi juste que tu es assez forte pour le supporter. Qu'un jour, beaucoup de choses finissent par faire moins mal. Que les douleurs d'hier ne sont pas celles de demain.
Ose davantage, n'aie pas peur. Ne laisse personne te dire que tu n'es pas capable, et ne reste pas dans ta zone de confort. Tu ES capable, et tu leur prouveras. N'aie pas peur de t'éloigner, de revenir en arrière pour choisir une autre voie, d'effacer pour mieux recommencer. Ne tolère pas l'intolérable, et ose parfois être égoïste pour ton propre bien. Tu dois apprendre à t'ouvrir, pose tes mots sur papier, écris, et tu seras libérée. Je te promets, ça va aller.

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