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Jen270908

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Dans une petite ville dont nous tairons ici le nom afin d’éviter que les touristes ne l’envahissent soudainement, Halloween a un goût particulier. Si calme les trois soixante-quatre autres jours de l’année, la nuit du trente-et-un octobre est plutôt agitée.
Mais n’allez pas croire que cette effervescence est causée par les enfants qui, sous l’apparence de monstres et autres créatures étranges, réclament des bonbons en frappant aux portes du voisinage. Ni par les adolescents qui frémissent devant un bon film d’horreur, regardé jusque tard dans la nuit. Ni même à cause de quelques courageux qui, pour relever un défi insensé, s’aventurent dans l’obscurité du cimetière pour s’y raconter les légendes les plus terrifiantes.
Non. La nuit d’Halloween est bien plus particulière. Car à la nuit tombée, lorsque sonnent les douze coups de minuit et que les enfants sont endormis, squelettes, fantômes et autres sorcières prennent vie. Les arbres aux feuilles tombantes se dénudent complètement tandis que leurs troncs noircissent sous la mort qui les enveloppe. Le sol disparaît sous la fine brume qui se répand lentement dans la ville.
Alors que la Lune se dresse haut dans le ciel, des créatures mi-hommes mi-chiens quittent leur tanière, hurlant à la nuit pour rassembler leurs congénères. Discrètement, à l’abri des regards indiscrets, émergent de sous la terre, des vampires aux lèvres retroussées, laissant apparaître des canines d’une blancheur aveuglante. Les yeux rouges et affamés, ils observent ces jeunes insouciants, se délectant de l’odeur de leur sang.
Les rues commencent à se remplir peu à peu de créatures toutes aussi étranges et terrifiantes les unes que les autres. Toutes se rassemblent sur la grande place, se retrouvant après ces douze mois de sommeil et d’attente. Au milieu, trône un gigantesque chaudron noir en fonte dans lequel bout un curieux liquide vert et visqueux. Des bulles s’en échappent, si épaisses qu’elles disparaissent dans les airs.
Parmi la foule, se tient Skat, sans doute le squelette le plus connu de la ville. Son chapeau haut-de-forme et sa redingote lui donnent l’allure d’un gentleman anglais. Il discute avec Loke, un autre squelette dont le crâne a été remplacé par une citrouille au visage creusé pour lui donner un air effrayant.
Soudain, un homme dans une drôle de tenue ressemblant à un tablier de scientifique, se fraie un chemin jusqu’au chaudron. Il tient sa tête dans une main, saluant les convives de l’autre. C’est le Maire. Il grimpe sur l’estrade, posant sa tête sur le pupitre à ses côtés. Ses cheveux en pétard et ses lunettes d’aviateurs posées sur son crâne, il sourit à son public. Son discours de bienvenue est aussi bancal que sa démarche. Mais il ne tient pas son audience en haleine plus longtemps car les festivités sont sur le point de commencer.
Les nombreux invités se pressent jusqu’au chaudron pour goûter la célèbre potion de Possée, la sorcière au nez crochu et aux longs cheveux gris et filasses. Malgré son aspect rebutant, Possée est une gentille sorcière. Elle ne dévore généralement que les orteils des enfants qui n’ont pas été sages durant l’année écoulée. Sa potion, cependant, reste un mystère. Malgré les siècles, Possée a toujours refusé de dévoiler ses ingrédients, même à Skat et son charme légendaire.
La fête bat son plein. Au buffet, le sang coule à flot et certains vampires ont du mal à rester debout. Une momie essaie désespérément de récupérer ses bandes, volées par des enfants zombies qui filent se cacher dans le cimetière, tandis que des loups-garous s’affrontent dans un combat sanglant dont personne ne semble se soucier.
Pendant ce temps, Skat et Loke bavardent tranquillement, installés dans un coin. De temps en temps, Skat fait un clin d’œil à une sorcière passant par là. Sans doute l’une de ses nombreuses amantes. Les deux amis profitent de cette nuit pour parler du bon temps, riant devant la folie qui a envahi les lieux.
Mais déjà la nuit s’éteint pour laisser place à un soleil dont les rayons de l’automne se dressent à l’horizon. Les arbres se revêtent de leurs feuilles aux couleurs rouge et orange, les troncs reprennent vie à nouveau. La brume disparaît sous le ciel qui se couvre de traînées roses et blanches, signe que le jour pointe son nez.
Il est temps pour les créatures d’Halloween de quitter le monde des vivants. Les loups-garous retrouvent leurs tanières, les vampires s’enfuient jusqu’au cimetière. Les sorcières s’envolent au loin et Skat, Loke et tous leurs mais s’en retournent à leur demeure.
Nous sommes le premier novembre et les habitants de la ville se réveillent dans l’ignorance totale des événements passés. Tous sauf un petit garçon qui, curieux et réveillé par un étrange bruit, avait vu Skat et ses amis avancer dans la rue. Du regard, il les avait suivis jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la nuit.
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 Le froid. C’est la première chose que j’ai remarquée. Glacial, il me paralysait. Ce froid était partout autour de moi. Je le sentais sur ma peau, la transperçant. J’avais l’impression qu’elle pouvait se fissurer au moindre mouvement. Ensuite vint le sol. Un sol en pierres, dur et lisse. J’avais des courbatures et le froid semblait me maintenir collée à ce sol. Je n’osais pas bouger. Ma peau allait-elle s’arracher si j’essayais de me lever ? Enfin, je réalisai pourquoi j’avais si froid ; pourquoi je sentais la pierre aussi précisément sous ma peau : j’étais vêtue d’un simple débardeur et d’un mini short de sport. Où étaient passés mes vêtements ?
 Lentement, je remuai mes orteils et mes doigts. Je répétai ces mouvements jusqu’à ce que je sente à nouveau un peu de chaleur circuler dans mon corps. Je ne pouvais pas rester là. Je devais sortir d’ici. Mais où était "ici" ? Et depuis combien de temps y étais-je ?
 Je posai une main sur le sol. Puis une autre. Mes muscles étaient tellement courbaturés que je sentais des craquements dans mes bras. Je me redressai et ramenai mes jambes vers moi pour me réchauffer. C’est alors que j’ouvris les yeux. Je fus surprise par l’obscurité de la pièce dans laquelle je me trouvais. La tête me tournait et j’avais la nausée. J’essayai de parler, d’appeler à l’aide, mais ma gorge sèche m’en empêchait. Je clignai des yeux plusieurs fois, le temps de m’habituer à cette noirceur qui rendait mon supplice encore plus terrifiant.
 Un maigre rayon de lumière filtrait à travers un trou dans le mur sur ma droite. J’eus alors une idée de la pièce dans laquelle je me trouvais. À peine plus grande qu’un placard, les murs étaient couverts des mêmes pierres qui jonchaient le sol. La fine lueur traversait ma cage pour aller se poser sur une porte noire en bois. Elle était entrouverte. Était-ce ma porte de sortie ou était-ce un piège ?
 Lorsque mon corps eut retrouvé ses sensations et que j’eus regagné un peu de force, je me levai. Je manquai trébucher sur des pierres qui sortaient du sol. Je me dirigeai d’abord vers la fente dans le mur. Elle ressemblait étrangement à une meurtrière, comme celles que l’on trouvait dans d’anciennes fortifications. Je tentai de regarder à travers, mais je ne voyais rien d’autre que l’intense lumière blanche du Soleil, sans doute la seule source de luminosité dans cette prison obscure.
 Désemparée, je compris que je n’avais plus le choix. Je devais quitter cette pièce. J’étais terrifiée à l’idée de ce qui m’attendait de l’autre côté, mais je m’enfonçai dans les ténèbres. J’avançai dans ce dédale de pierres, dans un froid toujours aussi glacial. La soif me tiraillait. Des ombres dansaient sur les murs autour de moi. Je commençais à délirer.
 J’ignorais où j’allais. Mes pieds avançaient d’eux-mêmes, suivant un chemin invisible. Mon cerveau ne semblait plus vouloir réagir. J’avançais avec l’impression d’être dans un labyrinthe sans fin. Un cri retentit soudain au loin, suivi d’un rire qui me glaça le sang. J’étais pétrifiée. Je regardai autour de moi, mais ne vis que murs et pierres. Aucune pièce où me réfugier.
 Un nouveau cri, un nouveau rire. Mes pieds refusaient de continuer. Je ne pouvais plus faire marche arrière. Je devais aller de l’avant. Je continuai alors dans ce labyrinthe infini quand je vis apparaître une lueur étrange devant moi. Elle était rouge et une chaleur inquiétante en émanait. Elle m’appelait à elle et mon corps semblait ne pouvoir résister.
 Un pied après l’autre, je m’approchai de cette lumière aveuglante. Le rire était de plus en plus fort, de plus en plus proche. Terrifiée, je plongeai alors dans ces flammes qui m’attirèrent violemment à elles.
 Une alarme résonna dans ma tête alors que j’étais aspirée par ce tourbillon de feu et je me réveillai en sueur. J’étais chez moi, dans mon lit. Il était six heures du matin.
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Milo, seize ans, est un garçon timide et peu sûr de lui qui rêve de devenir Explorateur. Avec son meilleur ami, il intègre la plus prestigieuse école de la Galaxie pour y être formé. Mais alors qu'il devra redoubler d'efforts pour se montrer à la hauteur, son quotidien s'en trouvera perturbé lorsqu'il rencontrera Eden, une jeune femme originaire de Phobos, recherchée par les Gardiens de la planète.
Conscient des risques qu'il prend, Milo fera tout pour aider Eden à échapper au Tribunal galactique.
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