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PetiteMiette

BaguetteTown.
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Défi
PetiteMiette
Voici une brève histoire racontant la version de ceux que l'on peut aisément détester lorsqu'on les aperçoit dans une œuvre. Et le point de vue de ceux, à leur côté, dont la présence, pourtant importante, se retrouve effacée.
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Défi
PetiteMiette

Je t'ai vu vieillir, aimer.
Avant tu jouais, tu souriais,
Là, tu me sembles contrarié.

Toi qui autrefois me couvait
De caresses, de baisers.
Aujourd'hui tes yeux
Ne pensent plus aux jeux.

Quelle joie
Te revoilà!
Tu souris enfin
Puis m'entraines sur un chemin
Loin de la maison au parfum de rotin.

Une femme sourit, m'examine.
Je me retourne vers toi, fier.
Tu as triste mine,
Tes yeux reflètent la lumière
Elle danse dans tes pupilles.

De retour chez nous,
Tes enfants et toi
Vous installez près de moi.
Fatigué, je baille, je vois flou.

Derrière mes yeux fermés
Vos voix m'entrainent dans des souvenirs
De bambins à la marche hésitante et
De balles,par eux, lancées.
Qu'est ce qu'on a pu s'amuser.

Ces enfants désormais,
Savent marcher sans faillir.
Et moi aujourd'hui si vieux
C'est serein et heureux,
Que je peux m'endormir.
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Défi
PetiteMiette

Aujourd'hui point de tristesse
N'en déplaise cependant
À cette grincheuse poétesse.

L'espace d'un instant
Laisse le son d'un swing t'entrainer,
Que tu sois, ou non, douée.
Que par cette mélodie tu sois happée,
Allez ! pianote au son des trompettes.

Je vais maintenant te faire tourner la tête
Sur ce rockabilly endiablé,
Te voilà essouflée
Par toutes ces pirouettes.

Repose-toi,
Si tu le souhaites nous pouvons changer de tempo,
Entends-tu ces flutes et ces tubas?
Ils valsent ensemble dans un air enjoué.
Rejoins-moi une dernière fois,
C'est bientôt terminé !
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PetiteMiette

A toi, couleur qu'on associe à la tristesse,à la mélancolie.
Couleur des plus belles eaux de cette terre,
Merci, d'avoir pu exister dans cette vie.

Depuis que j'ai levé un jour les yeux pour t'apercevoir
Tes nuances se sont ancrées en moi pleines d'espoir
Tu ne m'as jamais quitté,
Pigment de liberté.

Et si par hasard, comme dans mes pires cauchemars
Il advient un jour que mes yeux ne puissent voir
qu'en noir et blanc,
Alors tu seras le plus beau des gris.
Et s'il arrive que je ne puisse te voir qu'en rêvant,

Qu'il en soit ainsi.
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PetiteMiette

Ma morphée est une silhouette, sans attribut ni visage
Elle arrive sur un coup de tête, s'assoit, me montre plein d'images:
Elles ne sont jamais nettes, ces photos d'un autre âge.
Si elle voit que ce n'est pas assez, elle y rajoute du bruit:
Tous ces echos boisés, que l'on entend que dans la nuit.
Pourtant elle se voit estompée, par mes propres ennuis.
Là, souvent elle perd patience et m'entraine au loin.
Dans les forêts de l'inconscience, où l'on y voit plus rien.
Ainsi je dois lui faire confiance, toutes deux, mains dans la main.

Elle ne me laisse jamais seule lorsque je sombre, jusqu'à la fin du voyage,
Jusqu'à ce qu'il ne reste de cette ombre, qu'un doux parfum de rivage.
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PetiteMiette

Salut toi,

Tout d'abord j'espère que tu vas bien, je sais je sais c'est un début banal mais c'est généralement par là qu'on commence. Et c'est parce que c'est aussi la chose la plus importante à mes yeux: que tu te portes bien et que tu te sentes bien.

Quant à moi, et bien pour l'instant, c'est vrai que ca me semble impossible de m'aimer comme je suis mais ça viendra, je peux apprendre. J'ai pas encore trouvé la bonne méthode ou la formule magique mais ca aussi ca viendra. En attendant je tiendrai le coup, pour eux deux, et pour toi. Je sais c'est bizarre mais j'ai envie que tu me prouves qu'on s'en est sorti. L'espoir fait vivre comme on dit.
Cette lettre sonne à mes oreilles comme une lettre d'adieu: je ne recevrai jamais ta réponse et toi tu liras cette lettre qui vient d'une femme qui n'existera plus. Car je ne suis pas toi, bien que nous ayons beaucoup de points communs il y aura aussi beaucoup de différences. Tu n'aimeras peut-être plus les mêmes choses, ton point de vue aura changé, et ce n'est pas grave au contraire c'est bien. Je t'encourage à être différente de moi, même si le changement c'est terrifiant ca apporte de bonnes choses. Et puis ça prouve qu'on évolue.
J'espère que tu ne restes plus entre ces quatre murs à rêver de l'extérieur, à culpabiliser de ne pas être "normale", j'espère que plus jamais tu n'auras à louper l'anniversaire de ton fils. Je te souhaite le meilleur. Et si je mets un point d'honneur à te dire tout ça c'est pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Je n'ai jamais eu le courage de pardonner à l'enfant que j'étais alors j'espère que toi tu pourras pardonner à l'adulte que je suis pour avancer. Essaye de ne pas trop t'en faire, je sais c'est toujours plus facile à dire qu'à faire mais là c'est moi qui te le dis. À moins que tu veuilles encore plus de cheveux blanc !

Je pense que j'ai dit le plus important, prends soin de toi et de tes proches.
Cordialement ? :)

PS: Ta musique du moment, adore - J.Thompson. Réécoute là elle est pas mal ;p

C.
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PetiteMiette
Histoire courte faites à partir de cette illustration.
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PetiteMiette



[...]Yanael gisait là, dans les bras de cet autre homme.

Alexei venait de voir celle qui avait le plus compté ces dernières années, se faire assassiner par Sizyl: son ami d'autrefois. Il ne fit pas un pas vers la scène irréelle qui se tenait devant lui, seul un ouragan de questions s'emparait de lui.
"Qu'est-ce que... Pourquoi ?"
Sizyl, qui jusque là, fixait Yanael sans sourciller, sembla enfin se rendre compte de la raison de sa présence et plongea dans le regard de son ennemi. Il posa délicatement la jeune femme à terre.
"Elle n'aurait jamais dû te choisir, je lui ai laissé l'occasion de se repentir et de revenir du bon côté. Je lui aurais offert une vie de dévotion et de tendresse mais tu l'as corrompu! Tu as fait d'elle une déchue! Aucune miséricorde ne te sera accordé, ta mort sera lente"
Alexei ne pouvait croire ce qu'il venait d'entendre... Yanael, sa tendre Yanael n'était qu'une victime de l'orgueil du Paladin. Cet homme qui se prétendait dévoué, plein de convictions pourrissantes et aveugles, lui avait pris le seul être qu'il ai jamais chéri. Quand Alexei avait demandé à la Sainte du royaume de venir avec lui, il s'était douté qu'il se ferait des ennemis au palais et au temple. Yanael... Oh Yanael... Pourquoi ne l'avait-il pas laissé dans un autre village après cela? Pourquoi avait-il accepté aussi facilement l'amour qu'elle lui portait, sans s'assurer d'abord qu'il en était méritant?
Alors que sa rage se dirigeait à la fois sur Sizyl et sur lui-même, il posa son front sur les dalles de pierre de la grand salle, les mains toujours liées dans son dos. Ainsi prostré on aurait pu le croire vaincu, lui qui il y a encore quelques heures, marchait avec confiance le long des allées... Ses yeux ne purent contenir toute la peine qu'il ressentait. S'il avait su que le destin serait si cruel. Il entendit le bruit de l'épée du Paladin sur le sol tandis que ce dernier s'approchait lentement. Il savait que sa mort approchait. Il ne l'avait jamais vraiment craint cette fin qui était commune à tout mortel. Encore moins maintenant que l'être cher lui avait été oté. Toute sa vie il avait eu l'habitude d'être dépossédé de tout, les personnes du temple n'avait pas été des enfants de coeur avec lui, ni avec la Sainte d'ailleurs, peut-être est-ce pour cela qu'il avait cru pouvoir rêver à un avenir avec elle, avec cette femme qui ne le voyait pas comme un pariat. Mais une bonne action n'efface pas le poids de toutes les mauvaises, il était condamné à la souffrance et à l'enfer. Tout comme il avait, sous les ordres du temple, infligé douleur et tristesse à ses ennemis, il savait qu'il était juste de recevoir sa part également.
Le bruit de l'épée cessa de résonner dans la salle, le chevalier saint n'était qu'à un pas, le toisant de toute sa hauteur. Alexei releva la tête et se mit à rire furieusement. Sizyl ne put s'empêcher de reculer d'un pas.
"Es-tu devenu fou?
-Peut-être, haha je te croyais au-dessus des hommes et de leur passions--Hahahaha-- Et pourtant tu es peut-être plus humain qu'eux, ou que moi.
-Bien sûr que je suis plus humain que toi! Qu'essayes-tu de dire?! Qu'est ce qui te fait rire ainsi ?
-Ha... Ce qui est si drôle Siz, c'est que je serai puni par la justice divine, mais tu seras frappé par elle avec moi, toi qui as tué par orgueil et jalousie, toi qui as trahi un ami, qui a aimé infliger tortures sur tortures, tu aimes dominer, faire ployer les gens à ta volonté, tu es égoiste et vil, tu es ce qu'il y a de plus bas dans l'humain. Mais peut-être vois-tu toi-même les souillures qui suintent par tous les pores de ton âme.
-Assez démon!"
Le coup que Sizyl porta se fit ressentir dans les entrailles d'Alexei et, dans le même temps, ce dernier se servit de cette soudaine proximité pour saisir une opportunité et planta ses dents dans le cou vulnérable du paladin. Il en déchira une petite partie et la recracha sur le sol, le sang et le sourire aux lèvres.
"Arrgh!! Espèce de pourriture!"
il ôta son épée et Alexei tomba à terre, les yeux regardant dans le lointain. Le chevalier lui, comprimait comme il pouvait sa blessure, bien qu'elle devait le faire souffrir, la morsure en elle-même n'était pas assez profonde pour le tuer. Pourtant Sizyl tomba lui aussi à terre, le visage de plus en plus livide, le regard apeuré et confus. Quelques instants avant, lorsqu'il était prostré, Alexei avait profité que le chevalier ne voyait pas ce qu'il se passait pour sortir de la poche de son genou une feuille d'une plante qu'il avait bien connu grâce au temple: L'aelione. En soi ses feuilles n'avaient rien d'extraodinaire, elles servaient surtout, en poudre, à apaiser les douleurs, mais son jus une fois assez concentré était un véritable poison pour l'homme. Des deux hommes, ce fut Sizyl qui mourut le premier, sans savoir ce qui lui avait couté la vie. Alexei lui, tenta jusqu'à son dernier souffle de se trainer jusqu'à sa bien-aimée, son regard ne la quitta pas un instant même après la mort.
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 Je tourne la clé lentement dans la serrure, le cliquetis du verrou résonne, j'appuie sur la poignée fatidique et l'air extérieur me saisit, je sors alors du refuge et fais un pas au dehors. Je prends une inspiration et me tourne vers le ciel, le soleil ne semble pas vouloir se montrer, rien d'inhabituel dans ce village abandonné. Je regarde à gauche puis à droite, personne. Pas une voiture ne vombrit en contrebas de la vallée, seul le bruit d'un papier jeté qui flotte sur la route semble perturber l'étrange quiétude ambiante. L'ombre, elle aussi, semble rôder dans le quartier.
Je commence à remonter la rue avec ma mission en tête. Le plus vite j'y vais le plus vite j'en reviens. Je presse contre moi le petit sac que j'ai emporté. Le temps est gris et le vent souffle étrangement sur les maisons décrépies, peut-être annonciateur d'un orage dans la soirée? Le long du chemin je me retourne plusieurs fois, m'assurant que personne ou quoique ce soit ne me suive. Je vois une unique silhouette menacante au bout de la rue, pas le choix je dois passer par là, elle est encore loin pour le moment. La distance nous séparant se réduit, je peux voir qu'à sa carrure c'est sûrement un homme. Nous voilà face à face, je ne lui laisse pas le temps de parler, je baisse la tête apercevant son ombre hostile et accélère le pas. Les bourrasques reviennent de plus belle.
Je retiens mon souffle, mon coeur s'emballe pendant un bon moment, mes mains sont moites, je n'arrive pas à marcher correctement, j'essaye de me reprendre: Jambe gauche, jambe droite, jambe gauche.. Je sens un frisson sur la nuque. Je continue d'accélerer un peu plus.

 La démarche maladroite, j'arrive à destination, éssouflée. L'enseigne de l'enfer est là, devant mes yeux. La pancarte elle-même semble maudire cet endroit, à moitié décrochée de la devanture. J'entre timidement, agréssée aussitôt par le son strident de la clochette d'entrée et le son des employés qui courent dans l'arrière boutique.L'oxygène se raréfie soudainement, la température, elle, monte. La personne de l'accueil m'a vu sursauter, ajoutant son regard de jugement à mon malaise. Je sors un papier froissé de ma poche et le déplie en tremblant. les pattes de mouches que je comprenais plus tôt me paraissent en cet instant illisibles, comment faire sans mon texte? Les yeux toujours rivés sur le papier, j'entends un raclement de gorge, la femme m'attend, elle me regarde, impatiente. Je reste à bonne distance et prononce quelques mots.
"Pardon?"
Sa voix me fait de nouveau sursauter, elle n'a pas entendu... Une goutte de sueur s'insinue sous le col de mon pull , le décor s'assombrit, les larmes me montent aux yeux, j'essaye de respirer le moins possible pour ne pas faire de bruit. Je me racle la gorge, regarde le papier et dit:
"E-Excusez-moi ! deux pains au chocolat s'il vous plaît"
Elle pose sur le comptoir l'objet de ma quête, je m'en saisis, lui donne le montant exact et repart aussitôt, fuyant cet endroit lugubre. L'ombre toujours sur mes talons, je me rassure en me disant que le refuge n'est plus qu'à quelques mètres.
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