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Morgan Chris

Défi
Morgan Chris
Dans ce texte, je raconte ce moment où j’ai compris que les idéaux que l’on nous apprend à l’école — liberté, égalité, fraternité — ne sont souvent que des illusions. La vie adulte révèle l’égoïsme, la compétition, les compromissions et la médiocrité des hommes.

C’est un regard personnel que je souhaite partager avec vous.
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Défi
Morgan Chris
La couleur des gens raconte le parcours d’un homme qui n’a jamais cessé de voir les émotions des autres, littéralement. Derrière ce “don”, se cache une métaphore de l’hypersensibilité et de la lucidité : ce que les autres refoulent, Léo le perçoit malgré lui. Entre séance thérapeutique et souvenir d’enfance, la nouvelle interroge la fragilité du regard différent, et la façon dont la société, plutôt que de le soigner, peut enfin l’écouter.
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Défi
Morgan Chris
Comment répondre à vos interrogations qui nous concernent tous ? À ses rides, à ses vêtements, à sa démarche ? Peut-être. Mais j’ai toujours pensé que nos sociétés donnent bien trop d’importance à l’apparence. Beaucoup d’adultes semblent avoir perdu ce qui faisait la lumière de leur enfance. Il suffit de les regarder : leurs visages ont perdu la spontanéité de l’expression, leurs gestes sont raides, leurs paroles calculées. Et leurs actes, souvent, sont dictés par la peur, la haine de l’autre, la soif de gloire ou l’avarice. J’ai déjà vécu plus de la moitié de ma vie, et pourtant, je n’ai pas l’impression d’avoir franchi ce fameux cap. Il y a chez moi un décalage, une sorte de refus organique. Je suis hypersensible, incapable de mentir, maladroit parfois dans mes émotions. Certains y voient une forme d’autisme, j’y vois plutôt la quintessence d’une âme qui n’a jamais cessé d’être jeune. Je ne redoute pas le moment où je deviendrai adulte : je crois simplement l’avoir manqué. Et c’est peut-être ce qui me sauve. Car ce stade qu’on appelle “maturité” n’est bien souvent qu’un rôle imposé, un carcan social inventé pour mieux dompter les êtres, leur ôter toute perception pure, toute empa
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Défi
Morgan Chris
La Mélancolie s’étalait sur l’appartement de Chris, humide et silencieuse, comme une bruine qui colle à la peau. Autrefois Passionné, il brûlait d’un Feu intérieur pour l'autre. Aujourd’hui, ses mains touchaient le vide, ses yeux reflétaient l’absence. Dehors, une fine Ondée frappait les vitres, chaque goutte un rappel cruel de l’ennui. Assis près de la fenêtre, Chris flottait dans un Spleen visqueux. Chaque souvenir lui lacérait le cœur. Il se revoyait jeune, ardent, vivant. Une braise mourante lui rongeait encore les entrailles. Soudain, une Bourrasque fit claquer une porte dans le couloir. Le bruit le tira de sa torpeur. La Porte de l’entrée, simple, de bois clair. Elle symbolisait toutes les limites, tous les départs manqués. Il se leva. Chaque pas pesait, chaque respiration brûlait. La dépression l’avait vidé, éloigné de tous, de lui-même. Il devait franchir un seuil. Pas celui du monde. Le cagibi, au fond du couloir. La véritable Porte : là où dormaient outils et cordes. Repos, silence, après tant de tumulte intérieur. Main sur la poignée froide, il sentit un dernier frisson. Plus de lutte. La Bourrasque, l’Ondée, la Mélancolie, le Spleen… tout s’était tu. La dernière étincel
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Défi
Morgan Chris
Il se sentait englouti, chaque pensée un poids, chaque souffle un effort. Puis, un éclat inattendu traversa son abîme intérieur. Un souffle de beauté, fragile et immense, lui murmura que tenir, croire, chercher encore, pouvait suffire à redonner sens au monde. https://www.deviantart.com/cubehero/art/Star-Amaryllis-1236401551
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Défi
Morgan Chris
Il n’y a rien de plus doux qu’une attention, qu’un regard chargé d’empathie posé sur l’autre. Vincent, lui, tente chaque jour de mettre en pratique cette pensée dans sa salle de classe. Ses élèves méritent cela : une présence vraie, une écoute sincère. Avec le temps, il a appris à percevoir les moindres signaux. Un froncement de sourcil, une moue passagère, un vêtement mal boutonné, un silence inhabituel... Tout est message. Il les capte comme on capte un SOS, des appels à ne pas laisser passer. Depuis plusieurs jours, un visage l’inquiète : celui de Tristan. Ce garçon-là rayonnait autrefois d’une joie communicative. Son hypersensibilité envers les autres faisait de lui un pilier discret du groupe. Mais depuis peu, sa lumière s’atténue, comme une braise qu’un souffle froid menace d’éteindre. Vincent devine le trouble sans pouvoir le nommer. Il sait que les enfants perçoivent la différence avant de la comprendre, et que certains en font une bataille cruelle, manquant d'ouverture d'esprit. Alors, il se sent investi d’une mission : protéger cette flamme fragile. Mais comment agir sans brusquer ? Sa douceur doit être plus forte que ses craintes. Il décide d’en parler aux parents, lors
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Morgan Chris
Il pleut. Il pleut si fort aujourd’hui que je reste cantonné derrière ma fenêtre. Le spectacle me renvoie à mes propres tourments. Les larmes ruissellent sur les vitres et se confondent avec celles de mes joues. Toutes ces couleurs chatoyantes devraient m’emplir de joie, tant elles offrent un tableau d’une beauté saisissante. Mais voilà : j’ai quitté ma terre, et mes racines me manquent. Je ferme les yeux et je revois. Sur la route du collège, la montagne de Reims se dressait, fière et apaisante, comme un luxe pour les yeux. Chez moi, les coteaux de vignes s’enflammaient de mille teintes avant le grand sommeil. Les ceps, apaisés, s’apprêtaient à livrer leur repos après avoir offert les fruits du cru 2025. Les dimanches, nous partions cueillir les cèpes dans les faux de Verzy. J’aimais le craquement sec des rameaux sous mes pas, parfois couvert par le brame majestueux d’un cerf au loin. Tout semblait alors à sa place : la nature, ma vie, le monde. Cette région était mienne. Jamais, avant de la quitter, je n’aurais imaginé qu’on puisse souffrir ainsi d’un déracinement. Jamais je n’aurais cru ressentir le mal du pays dans mon propre pays. Mes amis m’avaient pourtant prévenu : — « Tu s
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