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Pierre-Alain GASSE

Bretagne.
Pierre-Alain GASSE
Je m'appelle Pierre Marchand, horloger-bijoutier à la retraite, et je vais sur mes soixante-dix sept ans.

Devenu veuf il y a peu, l'idée m'est venue - vous verrez comment - d'entreprendre une sorte de pèlerinage sur tous les lieux de vacances que mon épouse et moi avons fréquentés autrefois, depuis notre rencontre jusqu'à son décès.

C'est donc un double voyage, dans la France d'avant l'an 2000, en même temps que dans ce pays imaginaire, mais si vivant pour moi qu'est la Nostalgie, que je vais tenter de réaliser en ce mois d'août 1996.

Voici mon carnet de route, mes étapes, mes petits bonheurs, mes doutes, et mes rencontres aussi...

Si vous voulez accéder à la version illustrée de mon voyage, rendez-vous à cette adresse :

https://www.amazon.fr/dp/B07H6MS31L

Là, vous pourrez le télécharger contre quelques euros.

Voilà quelques jours, j'ai reçu ce commentaire d'une lectrice et je ne résiste pas au plaisir de vous le faire partager, même si ma modestie va grandement en souffrir ; n'hésitez pas, vous non plus, à donner le vôtre, positif ou négatif, après votre lecture ; d'avance je vous en remercie.

"Un texte que j'ai lu d'une traite, passionnément... Un voyage en France, loin des palaces mais près de l'authenticité, des paysages, des villages, des églises, des musées... et des spécialités culinaires.

Et j'ai adoré Pierre, sa sincérité, son humour, son amour pour Jeanne, son envie de vivre encore... Pour un peu, je serais tombée amoureuse de lui, mais je vois qu'il est déjà dans de bonnes mains.

Un vrai bonheur!"
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Pierre-Alain GASSE
Bien qu'il soit, au sens strict, la suite de L'Indonésienne, Singapore maid, (La Rémanence, 2015), La Prisonnière de Rikers Island, le second roman de Pierre-Alain GASSE, se lit sans aucune difficulté de manière indépendante.
On y retrouve le personnage attachant de Ratih Suharto, la jeune « maid » indonésienne injustement expulsée de Singapour.
Elle vient de prendre un nouveau départ, sentimental, familial et professionnel, quand sa vie opère un tournant inattendu.
Le roman alterne des extraits du journal intime de Ratih avec le récit des événements, les uns heureux, les autres dramatiques, qui vont découler de ce rebondissement.

Version pour liseuse disponible sur Librinova, à cette adresse :

https://www.librinova.com/librairie/pierre-alain-gasse/la-prisonniere-de-rikers-island
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Pierre-Alain GASSE
Dans le cadre du futur recueil "Nouvelles Buissonnières", après "Rose de G.", "La Dame de Gargilesse" et "Le Fou de Locronan", voici une nouvelle dramatique, à réserver aux adultes, qui nous entraîne dans le Limousin, en Corrèze, en douze chapitres.

Avertissement : C'est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne pourrait être que le fruit d'un malencontreux hasard.

Il vous est loisible de lire le recueil en entier au format PDF à cette adresse :

https://fr.calameo.com/read/002197858eb2b7d2e071e
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Pierre-Alain GASSE
Cinquième volet des "Nouvelles Buissonnières", "L'Homme Debout de Domme" est une nouvelle expérimentale, qui fait fi des codes habituels du genre. Une chasse au trésor où ce que l'on trouve n'est pas ce que l'on cherchait. À vous de dire si l'entreprise est réussie ou pas.

Cette histoire brode sur une légende, c'est dire son degré de véracité !

Il vous est loisible de lire le recueil en entier au format PDF à cette adresse :

https://fr.calameo.com/read/002197858eb2b7d2e071e
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Pierre-Alain GASSE
Une mamie haute en couleurs mène contre-enquête dans le Trégor.
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"Rose de G." est chronologiquement la première des six nouvelles du recueil à paraître "Coup de blues à Pérouges et autres nouvelles buissonnières". Écrite en 2012, elle termine sur Scribay un cycle commencé il y a quelques semaines.

Elle raconte, dans une tonalité qui oscille entre le jovial et le dramatique, une histoire d'aujourd'hui - la recherche de l'âme sœur par Internet - dans un village d'autrefois.

La décontraction affichée cache parfois de douloureuses fêlures...

Il vous est loisible de lire le recueil en entier au format PDF à cette adresse :

https://fr.calameo.com/read/002197858eb2b7d2e071e
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Selon une pratique en vogue, je donne aujourd'hui à connaître ce qui a précédé "La Prisonnière de Rikers Island", publié sur Scribay en 2018.

Cette novella a été publiée en 2015 aux Éditions de la Rémanence, mais elle n'a pas trouvé le public espéré et, d'un commun accord avec l'éditrice, j'en ai repris les droits.

Si vous avez aimé le personnage de Ratih Suharto dans la "Prisonnière de Rikers Island", retrouvez-la dans sa période singapourienne. Vous découvrirez tous les tenants et aboutissants du drame de sa vie.

N.B. : Il me reste une trentaine d'exemplaires et je les cède à prix coûtant (9 €).
Contact : pagasse@free.fr
Le cliché de couverture est de ©Matthias Kleinmanns. Merci à lui.
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Défi
Pierre-Alain GASSE

À la ville de ma jeunesse.
I
Je viens de publier mon premier roman à compte d’éditeur. Par hasard. Après trois recueils de nouvelles. Il y a quelques mois, j’ai découvert qu’une collègue d’atelier littéraire figurait au catalogue d’une petite maison du sud de la France. Chose rare, ils acceptaient les manuscrits numériques ; c’est ainsi que j’ai tenté ma chance en envoyant mon dernier opus, à peine achevé. Quinze jours après, miracle, je recevais une réponse positive. C’était en juin. Neuf longs mois d’attente plus tard, l’objet de mes rêves est entre mes mains. Couverture élégante. Mise en page soignée. Un peu cher. Et me voilà qui m’apprête à me rendre à mon premier salon littéraire. À passer dans la lumière. Toujours sous pseudonyme, certes, mais exposé quand même. Cela m’angoisse un peu.
Cette fois, ce n’est pas le hasard qui a guidé mon choix, mais le souvenir. La ville de A. est en effet celle où j’ai vécu depuis l’âge de sept ans et trois mois jusqu’à mon départ pour l’Université.
Les auteurs sont légion, pour ne pas dire pléthore, et il faut s’y prendre de plus en plus longtemps à l’avance pour trouver place dans un salon littéraire, m’avait-on dit. Le thème retenu : « Témoignages d’ailleurs », correspondait tout à fait à mon ouvrage intitulé « L'Indonésienne, Singapore maid », mais je n’avais reconnu aucun nom qui pût me parrainer parmi les responsables de l’association organisatrice. J’ai donc soumis ma candidature sans trop d’espoir. Elle a été acceptée. Deuxième coup de dés chanceux.
Dans cette cité provinciale, un demi-siècle plus tôt, je n’étais que le fils d’un petit commerçant de la vieille ville, un débitant de tabac, journaux, bimbeloterie, mercerie, installé au pied de la Basilique Saint-Gervais. Un « hors venu », arrivé le ler janvier 1955, depuis le Pays d’Auge, dans les bagages d’un père atteint d’une maladie incurable et d’une mère encombrée de quatre garçons dont j'étais l’aîné.
Y revenir en écrivain, même débutant, est donc, non pas encore une consécration, mais déjà une forme de revanche.
Je me revois, en culottes courtes, victime d’un eczéma purulent, la tête tondue coiffée d’un béret qu’on m’avait autorisé à garder en classe. En butte aux lazzi sur la cour de récréation de l’école primaire Saint-Joseph.
La consonance finale de mon nom m’avait fait surnommer « Napoléon » et on me serinait à tue-tête la scie bien connue : « Napoléon est mort à Sainte-Hélène/Son fils Léon lui a crevé l’bidon/On l’a r'trouvé, assis sur une baleine/En train d’sucer les fils de son cal’çon ». À force, ça lasse.
J’étais petit et malingre. Sur la cour, j’avais donc dû afficher profil bas. Mais je m’étais rattrapé en classe. Il me fallait réussir. À la fois pour répondre aux attentes de mes parents qui se saignaient aux quatre veines afin de nous assurer, à mes frères et moi, une bonne éducation, mais aussi pour retrouver suffisamment d’estime de moi-même. Cela avait été le cas, une fois passée une pénible période d’adaptation.
Les maîtres, en ce temps-là, n’étaient pas tendres. L’orthographe et les tables de multiplication rentraient souvent dans les têtes à coups de règle sur les doigts. Parfois même, on vous obligeait à vous agenouiller de longues minutes sur la vôtre. Malheur à ceux qui avaient cru bon d’en avoir une en métal !
À la maison aussi, calottes et fessées pouvaient pleuvoir. Nul ne s’en émouvait. C’était encore le temps des blouses grises, des encriers et porte-plume, des WC à la turque, du cidre et du vin à la tireuse, du tabac gris et des gitanes maïs. La France de l’après-guerre apprenait à manger du pain blanc et découvrait ébahie les appareils ménagers.
Je chasse d’un dodelinement de la tête ces quelques souvenirs d’enfance épars pour revenir à mon actualité et préparer mon déplacement du lendemain.
Mon premier problème est de composer ma tenue vestimentaire. Comment m’habiller ? Les nouvelles noires étant mon fonds de commerce, un camaïeu de noir et de gris s’impose-t-il ? Ou, au contraire, faut-il jouer le contraste, voire l’opposition ? Ma nature discrète me conduit à pencher pour la première solution. Je m’en convaincs bientôt. De toute manière, ma garde-robe est vraiment trop pauvre pour envisager sérieusement la seconde.
Une deuxième difficulté se présente, à peine celle-ci est-elle résolue. Combien d’ouvrages emporter ? Tout mon stock ou seulement deux ou trois douzaines ? D’après mon expérience récente dans ma commune de résidence, deux suffiront largement, pensé-je de prime abord. Mais, à cette voix de la raison s’oppose aussitôt celle de la vanité qui me souffle : « Tu aurais l’air fin, si des exemplaires venaient à te manquer ! » Prudence est mère de sûreté. Et puis, je ne possède qu'une centaine de livres, tout au plus.
Troisième souci et non des moindres. Quelles dédicaces ? C’est là un exercice que je ne maîtrise pas encore très bien. Entre le plat et banal « Pour Untel ou Machine. Cordialement » que je déteste et la prolixité pratiquée à l’occasion, il me faut réfléchir à quelques formules brèves mais bien senties définissant mon ouvrage. La qualité des dédicaces peut-elle être un outil de fidélisation du lecteur ? Moins que celle du livre, cela va sans dire, mais quand même…
Dernier point : vérifier les coordonnées du lieu où se tiendra le salon, les horaires et les moyens de m’y rendre en temps et heure. C’est le plus facile. Je connais la ville. Mais elle a dû bien changer en… quarante-cinq ans ! L’avoir traversée une fois ou l’autre dans l’intervalle ne me met pas à l’abri d’une surprise ou d’une déconvenue. Je consulte le site internet de l’association organisatrice, imprime le plan annexé. Salle Victor Hugo. Inconnue au bataillon. Place Carnot.
Devant le Jardin des Plantes ! Ça, je connais, plutôt deux fois qu’une ! Impeccable pour se garer. C’était sur cette place que s’installaient les cirques. Là que j’avais vu, les yeux ronds et le cœur au bord des lèvres, les Orsola monter aux tours de Notre-Dame-des-Champs, à pied et à moto sur leur filin. De toute manière, ce sera fléché, il y aura des affiches. Pourquoi est-ce que je m’inquiète ?
Je décide de partir la veille, tout en sachant que les organisateurs ne me rembourseront sans doute pas ma nuit d’hôtel, considérant que les 150 km à peine qui me séparent de la Cité des Abrincates ne justifient pas une telle dépense. On verra bien. C’est que je veux avoir le temps de prendre le pouls de la ville, de redécouvrir les lieux que j’ai fréquentés, les rues que j’ai arpentées. Retrouver des gens que j’ai connus est plus illusoire, cinquante ans après. Comment les reconnaîtrais-je ? Comment me reconnaîtraient-ils ? Le temps sur tous aura imprimé sa marque. Et je ne pense pas que dans le sexagénaire chenu au léger embonpoint que je suis devenu quiconque puisse reconnaître le gamin coiffé en brosse de mes douze ans ni même l’adolescent boutonneux de mes dix-sept !
Bien entendu, j’aimerais séjourner à l’Hôtel Restaurant de la Croix d'Or. Du temps du Monsieur Bertheaume père, c’était là que ma famille se réunissait les jours de fête. Trois fois seulement en quinze ans, en réalité, car c’était un gros sacrifice financier pour mes parents. Pour ma communion à moi, mon frère cadet et les jumeaux. Devenu l’établissement le plus renommé de la ville dans les années soixante, il l’était resté sous la direction du fils. Mais à présent que le petit-fils du fondateur vient de l’auréoler d’une troisième étoile, peut-être serait-ce un peu cher pour un écrivain encore sans recettes. Je me promets d’y prendre un repas, tout en me rabattant pour dormir sur l’Hôtel Patton, aussi central, mais plus abordable.
Ce vendredi soir d’avril, ayant tourné et retourné dans ma tête toutes ces questions, je finis par trouver un sommeil apaisé.
(à suivre)


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Pierre-Alain GASSE
Au premier jour du confinement de l'an 2020, j'ai commencé un texte, avec l'ambition d'y mettre le point final lorsque nous retrouverions notre liberté d'aller et de venir. Ce qui me laissait plusieurs semaines devant moi, au bas mot, pensai-je alors.

Parodiant un titre célèbre de Gabriel García Márquez, j'avais d'abord songé à intituler cela "L'amour au temps du coronavirus", mais celui de mes personnages qui voulait s'exprimer avait une chronologie personnelle incompatible avec cette actualité.

Mais laissons parler mon horloger retraité :

"Moi, Pierre Marchand, je reprends aujourd'hui la plume pour vous raconter l'incroyable aventure vécue depuis l'accident de voiture qui mit une fin brutale à mon tour de France mémoriel.

Refaire sa vie, comme on dit, n'est pas une mince affaire, encore moins à mon âge ; c'est une gageure, pleine d'embûches, de doutes, de déconvenues, mais aussi de surprises, de joies et même de petits et grands bonheurs.

C'est ce que vais tenter de vous faire partager, au long de ces jours et semaines."

Au final, ce temps d'écriture a duré 55 jours. Et, au premier jour du "déconfinement", je vous en livre à présent le résultat. À vous de me dire, si j'ai bien employé ou pas cette période d'enfermement. Merci d'avance.

Pierre-Alain GASSE, 11 mai 2020.

P. S. : La version papier est sortie. Elle est disponible au prix de 10 €, frais de port inclus, sur envoi de votre adresse postale à pagasse@free.fr. Règlement par PayPal.
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Pierre-Alain GASSE
Ce texte est le dernier du recueil des "Nouvelles buissonnières", cette balade à travers sept des "plus beaux villages de France".

Il a pour cadre la petite cité médiévale de Pérouges dans l'Ain.

Mais il est très différent des précédents. Comment le définir ? Une introspection sur fond d'étape imprévue ?

La formule est improbable.
La nouvelle aussi, peut être -:))

Il vous est loisible de lire le recueil en entier au format PDF à cette adresse :

https://fr.calameo.com/read/002197858eb2b7d2e071e
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Voici une de mes premières nouvelles. Elle va avoir vingt ans.
J'écrivais alors dans le genre romantique, avec un peu d'autofiction.
Il y a bien des insuffisances.
Mais je n'y veux rien changer.
À vous de juger !
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Pierre-Alain GASSE
Les récents événements de Barcelone ont rappelé à beaucoup ceux de 2004. Si le commanditaire a changé, les résultats sont les mêmes : violence aveugle et horreur à la une.

Cette année-là, à chaud, j'avais choisi de raconter l'événement par le petit bout de la lorgnette, d'un point de vue individuel et égoïste.

Cela avait donné la nouvelle que vous allez lire, initialement écrite en espagnol, langue dans laquelle elle est sans doute plus fluide (pour ceux qui lisent la langue de Cervantès, elle est consultable à l'adresse ci-dessous : http://pierrealaingasse.fr/esp/atocha.htm).

Une autre de mes nouvelles répond sans doute mieux au défi que celle-ci, mais elle est déjà sur Scribay : c'est "Reverrons-nous jamais la Drenica ?" sur la guerre au Kosovo.
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