Ruben Saïd Faneen
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de toujours
Dans une cité-état étouffée par la technologie, Waldo Sirce est un enquêteur désabusé et amnésique, au service d’un puissant Consortium technologique, SpecieZ. Diligenté par son supérieur pour enquêter sur un crime, il se retrouve plongé dans une affaire qui pourrait ébranler les fondements du nouvel ordre établi depuis peu. Très vite, alors que les fantômes de son passé ressurgissent, Waldo prend conscience que ce meurtre n’est que la partie visible d’un complot aux ramifications très étendues. Aidé par Tom, son ordinateur servile, il doit louvoyer entre mensonges institutionnalisés et vérités dangereuses. Mais comment s’en sortir, face à un système qui broie les individus et détourne l’attention des masses vers les projets les plus fous ?
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Waldo Sirce est un Renifleur au service du SEC, une police parallèle qui agit au nom de SpecieZ, un Consortium dirigé par un milliardaire égocentrique et mégalomane.
Quand un astrophysicien de SpecieZ, responsable du programme de colonisation martienne, est assassiné à une semaine du Grand Lancement, Waldo est dépêché pour enquêter. Il doit collaborer avec un agent du Guoanbu, Lena Dwarcolovna, une transoP augmenT faite de chair et de composants électroniques. Depuis trois ans, l’humanité a basculé dans la transhumanité.
Malgré de maigres indices Waldo commence à croire que son Consortium serait impliqué. Mais dans la cité-état d’Oumane, vérités et mensonges se confondent, surtout quand ils sont le fait de l’Algorithme, un super programme qui rythme la vie des gens. Sans compter que les choses seraient aussi plus faciles si Waldo ne souffrait pas de ces maux de tête à répétition et de ces trous de mémoire.
Et voilà que la sœur de Waldo, Natacha, lui annonce qu’elle a gagné à “Tous sur Mars”.
Quand un astrophysicien de SpecieZ, responsable du programme de colonisation martienne, est assassiné à une semaine du Grand Lancement, Waldo est dépêché pour enquêter. Il doit collaborer avec un agent du Guoanbu, Lena Dwarcolovna, une transoP augmenT faite de chair et de composants électroniques. Depuis trois ans, l’humanité a basculé dans la transhumanité.
Malgré de maigres indices Waldo commence à croire que son Consortium serait impliqué. Mais dans la cité-état d’Oumane, vérités et mensonges se confondent, surtout quand ils sont le fait de l’Algorithme, un super programme qui rythme la vie des gens. Sans compter que les choses seraient aussi plus faciles si Waldo ne souffrait pas de ces maux de tête à répétition et de ces trous de mémoire.
Et voilà que la sœur de Waldo, Natacha, lui annonce qu’elle a gagné à “Tous sur Mars”.
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Défi
Un des mots, "Dare-Dare", m'a renvoyé vers un des dessins animés de mon enfance.
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Défi
Merci pour ce défi.
Je n'ai pu m'empêcher d'y voir un défi Lovecraftien.
J'espère lui rendre hommage.
Je n'ai pu m'empêcher d'y voir un défi Lovecraftien.
J'espère lui rendre hommage.
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Défi
Un jour il comprendrait enfin, peut-être. Tout était passé trop vite. Cela s'emballait même désormais, comme le courant trop fort d'un fleuve en crue. Qui pouvait-il ? Il vieillissait. On n'arrêtait pas de le lui dire. Ses arrière-petits-enfants surtout. "Papy, tu nous fatigues avec ta nostalgie". Il secouait la tête, désolé. Ses souvenirs, de la nostalgie ? Qui connaissaient-ils après tout ? Eux, ils n'avaient pas cent ans passés. De toute manière, ils ne venaient plus. Depuis longtemps. Comme les autres avant eux. En restait-il ? Il en doutait. Il regarda dehors. Les arbres du parc s'étaient parés de leurs atours d'automne, devenant d'élégantes sculptures rouillées. La pluie fouettait la vitre de sa petite chambre. Il contempla les gouttes rouler sans but, comme les perles affolées d'un collier brisé. Combien de temps encore ? Combien d'années et de saisons ? pensa-t-il. Quand la mort ne veut pas vous prendre, il vous reste l'ennui. Il attrapa le roman sans âge sur sa table de chevet, une édition originale. La couverture au titre effacé tenait encore par magie. Il connaissait le livre par coeur, tant il l'avait lu. Chloé, Colin, le nénuphar et le pianocktail. L'écume des jours. S
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Défi
Je ne connais pas l'automne. Je ne sais rien de ses charmes, de ses couleurs, de ses odeurs. Ici les arbres n'offrent aucun sacrifice multicolore et les champignons sont vénéneux. N'allez pas vous imaginer des choses : on est quand même frileux — à vingt degrés (au-dessus de zéro) on sort les pulls. Disons que nous ressentons le froid, même si la neige reste un fantasme. Sous le tropique du Capricorne, la vie est rythmée par deux saisons — il pleut ou il ne pleut pas. Monotone binarité climatique interrompue par deux courtes périodes transitoires. Octobre est l'une d'elle. Octobre, jadis le huitième mois ! Notre printemps calédonien s'annonce par de belles journées ensoleillées aux températures agréables sous un ciel bleu outremer. Le gazouillis des oiseaux se fait plus précoce, comme les premières lueurs du jour. On se lève encore plus tôt... pour travailler. Même sous les tropiques, il faut bien gagner sa croûte. Les alizés prennent leurs quartiers d'été. La chaleur s'installe, Noël approche. Exit les plats en sauce ! Dans les eaux limpides du lagon qui se réchauffent, les baleines s'exilent en silence, accompagnées de leurs petits. Les géantes cèdent leurs places à d'autres grâc
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Défi
Plongée dans le néant des contours,
Reconnaissance altérée de l’altérité,
Oubli identifié de ton identité,
Saut dans l’inconnu sublime et sourd.
Ouragan de visages anonymes,
Palimpseste de ma mémoire,
Avalanche d’ombres notoires,
Grimoire d’illusions synonymes.
Nuit.
Obscurité.
Silence.
Il me faut tant d’efforts,
Et pourtant, je t’oublie !
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Défi
L'Astre-Lumière s'en va et Nocturna déploie son voile comme un linceul. Elle sourit. Les hommes la craignent depuis toujours, elle le sait. Quel ravissement ! Déjà, elle perçoit leurs peurs sourdre des chaumières et de leurs chambres, où parfois, vacille encore la flamme pâlotte d'une bougie famélique. Certains donnent le change et montent vaillamment la garde, feignant un indéfectible courage mais sursautant au moindre bruissement. Les voilà à sa merci jusqu'à l'aube. Pauvres créatures de poussières, qui dans la clarté inconsciente de leur condition éphémère, ne cessent de courir après leurs panégyriques. Ils font moins les fiers désormais, recroquevillés dans leurs mansardes ou leurs palais, redoutant le hurlement du loup et le cri de l'effraie. Si seulement leurs cauchemars pouvaient se rappeler à eux, quand, envahis par leurs plus bas instincts, ils commettent mille infamies. L'Astre-Lumière annonce son retour, car déjà les oiseaux chantent tout autour. L'espoir regagne les cœurs des reclus qui se lèvent, ravis de voir Nocturna s'en aller.
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