
Anaïs Bonaventure
L'imagination, un fantastique moyen de regarder le monde différement !
Artiste et autrice indépendante, j'ai toujours été fascinée par l’imagination et les histoires. Née en 1989, ma passion me mène dans des études d’art et je m’épanouis depuis comme infographiste, autrice et peintre.
J'embarque les lecteurs dans des univers, où la frontière entre réalité et imaginaire s’atténue afin de jouer sur la perte de repères. Les descriptions visuelles et sensorielles, empreintes de mes études en audiovisuel, vous plongent dans des histoires rythmées et addictives.
J'aime mélanger des univers fantastiques et d’enquête dans mes ouvrages, tout en puisant une grande partie de mon inspiration dans l’héritage celtique. En tant que peintre, je donne vie à des tableaux abstraits et figuratifs, où chaque coup de pinceau est une extension colorée et vibrante de mes émotions et de mon imaginaire.
Je publie mon premier roman en 2020, «Les lettres de l’ombre», un polar atypique où l’on suit un capitaine de la crime, amateur d’écriture. mon deuxième roman, «Mystère au manoir d’Ashford», est un cosy mystery qui prend racine dans son engouement pour les mythologies celtiques et la psychologie des personnages. Et en 2023, sort mon premier recueil de nouvelles fantastiques illustré "Histoire de Monstres".
Enfin, en 2024, je commence à exposer mes peintures. Mes toiles sont une expression d’un voyage émotionnel.
Œuvres
Les nuages occultaient la demi-lune dans ce ciel d’ébène, l’oppression résidait près de cette clairière où la cîme des chênes centenaires emprisonnait tout bruit. Il restait ce murmure lancinant, vibrant dans les feuillages et en réponse, un écho lointain résonnait contre les troncs d’arbres. Un souffle ou bien une respiration…
Emmitouflés dans leurs sacs de couchage, les trois amis grimaçaient de douleur. Les racines sinueuses s’extirpant de terre venaient ternir leur repos et la mousse humide augmentait la sensation de froid. Leurs mâchoires claquaient et leurs corps étaient pris de spasmes incontrôlés. Pourtant, les trois compagnons demeurèrent stoïques face aux difficultés.
Aucun d’eux n'était prêt à admettre la peur qui s’insinuait dans leurs veines, enroulant ses lianes d’angoisse autour de leur estomac. Ils n’osaient manger, noués par cette terreur familière née dans l’enfance, celle des monstres cachés dans l’obscurité des bois.
Bonne lecture !