Vendethiel
Après un clic, vous venez d’ouvrir une page parsemée de mots. Une image, un bandeau servant de menu. Vous pouvez naviguer librement dans cet espace. En vous attardant un peu plus sur ces lignes qui se dévoilent devant vous, une petite ombre apparaît : une silhouette, diffuse, calme et sereine.
« Tiens, une nouvelle tête ! Bienvenue, je me nomme Vendethiel. Cet endroit te plaît ? Il s’agit de ma biographie. C’est un espace que j’ai encore du mal à dompter, à comprendre. Je n’ai pas pour habitude de parler de moi. Mais j’ai rempli un petit formulaire pour l’occasion. C’est assez pratique, quand on ne sait pas vraiment comment se présenter. Je te laisse y jeter un œil ~ »
5
œuvres
2
défis réussis
15
"J'aime" reçus
Œuvres
Défi
3 Octobre - Couronne (Musique d’ambiance : Saint Mesa – Lion) Il existe en ce monde un bijou royal qui vous fait oublier ce que vous êtes. Qui vous êtes. La couronne de Grimm, c'est son nom. La légende raconte que le premier empereur de Grimm a enfermé son prédécesseur à l'intérieur de cet objet. Ce monarque n'avait pas le désir de gouverner seul et son cœur de glace ne lui permit pas d'avoir de compagne. Alors qu'il n'était que le stratège du royaume, le détenteur de cet artefact avait pour ambition de renverser le gouvernement. Selon lui, le pouvoir devait posséder deux personnes à sa tête. Pas de mépris sur ses intentions, cet homme fut bouleversé de son acte. Cependant, le devoir, qu’il se surprenait à honorer, le faisait bien souvent passez pour plus tyran qu’il ne l’était. Lors de son coup d’état, son empereur et ami fut armer d’un courage sans faille. L’altercation fut douloureuse, le combat sans répit. Et l’empereur rendit son dernier soupir. Notre homme enferma son comparse dans la couronne qu’il portait. L’esprit encore intact du monarque envahit la couronne. Il est dit de cet objets qu’il peut prendre possession de votre esprit, de votre manière de penser. Certains souti
10
3
3
8
Les basfonds, un lieu peu fréquentable dans une ville. Souvent la faune local y fait son trou mais, parfois, un coup de pied dans la fourmilière est donner. Et tout s'effondre.
1
2
2
3
Défi
Ce soir, Jessica se sentait bien. La journée avait pourtant été rude, mais là, dans son lit, plongée dans le noir, tout semblait calme, apaisant. Rien ne pouvait lui donner l’impression de mal-être. Ni ses modifications, ni ses blessures, pas même ce petit sifflement dans son crâne qui lui donnait la migraine. Tout était paisible. Les yeux ouverts, malgré l’obscurité, la femme observait le plafond. Puis, elle leva son bras gauche à hauteur de ses yeux. Il lui semblait si parfait, tapi dans l’obscurité. Les néons qui le composaient ne luisaient presque pas. Par réflexe, Jessica passa sa main sur son bras. Le contact de sa peau sur le métal aurait dû être froid. Seulement, cette fois-ci, ce n’était pas le cas. Son épiderme semblait avoir trouvé un semblable. Une peau douce, fine, certainement blanche d’apparence. Hier encore, le métal avait cette touche trop lisse pour paraître parfait au toucher. Fascinée, son pouce se mit à dessiner des cercles sur son membre. Une pensée absurde traversa l’esprit de la femme. Et si son bras était revenu ? Et si elle n’avait plus besoin de prothèse ? Plus besoin de faire attention à la pousse de son épiderme. Plus besoin de pommade pour nettoyer cet
2
1
0
2
Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
• Mon univers me dévore tous les jours, il m’emplit, me rappelle à chaque instant que le monde dans lequel je navigue n’est pas le mien. Pourtant, j’y vis, j’y existe. Et, alors que tout me semble fade par moment, sans but et lamentable, mon univers me tient, me soutient. J’écris parce qu’il m’est vital que ce qui m’habite prenne vie, d’une manière ou d’une autre. Cela en est devenu viscéral, douloureux. Dans l’urgence, j’écris. Parfois, lorsque mon emploi du temps me le permet, je peux écrire tous les jours. Alors tout devient plus léger et plus facile à supporter. J’écris parce que cela fait partie de moi, de mon quotidien. J’écris parce que cela me fait du bien. J’écris parce que j’en ai besoin.


