
Vendethiel
Après un clic, vous venez d’ouvrir une page parsemée de mots. Une image, un bandeau servant de menu. Vous pouvez naviguer librement dans cet espace. En vous attardant un peu plus sur ces lignes qui se dévoilent devant vous, une petite ombre apparaît : une silhouette, diffuse, calme et sereine.
« Tiens, une nouvelle tête ! Bienvenue, je me nomme Vendethiel. Cet endroit te plaît ? Il s’agit de ma biographie. C’est un espace que j’ai encore du mal à dompter, à comprendre. Je n’ai pas pour habitude de parler de moi. Mais j’ai rempli un petit formulaire pour l’occasion. C’est assez pratique, quand on ne sait pas vraiment comment se présenter. Je te laisse y jeter un œil ~ »
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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus
Œuvres
Défi
(Musique d’ambiance : Vianna, In Memoriam. The Army, The Navy) Imaginez, le temps d’un instant, que vous savez tisser rien que par la pensée. Que se passe-t-il ? Quelle image vous transmet votre esprit à ce moment précis ? Fermez les yeux, peignez-la dans votre tête. Vous effleurez les fils du bout de vos doigts. De quelle texture sont-ils ? Rêches ? Doux ? Comment les prenez-vous ? Vous emparez-vous de ces fils tel un conquérant, avec assurance et détermination ? Ou décidez-vous de les saisir délicatement, telles des fleurs que l’on cueillerait pour un être aimé ? Ça y est, vous les avez en main. L’image de votre tapisserie est plus claire dans vos pensées, plus palpable. Elle guide vos gestes. La trame se dessine sous vos yeux, petit à petit, elle se forme. À votre rythme, vous passez les chaînes à travers elle. Dessus, dessous. Dessous, dessus… Vous tassez, puis répétez le schéma. Dessous, dessus. Dessous, dessus… Vos mouvements sont de plus en plus fluides, de plus en plus maîtrisés. La tapisserie prend vie, comme si vos actions la rendaient vivante. Dessous, dessus. Dessous, dessus… Vous tassez. L’image que vous souhaitez transmettre vous captive. Comme un appel. Votre attenti
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Les basfonds, un lieu peu fréquentable dans une ville. Souvent la faune local y fait son trou mais, parfois, un coup de pied dans la fourmilière est donner. Et tout s'effondre.
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Défi
Ce soir, Jessica se sentait bien. La journée avait pourtant été rude, mais là, dans son lit, plongée dans le noir, tout semblait calme, apaisant. Rien ne pouvait lui donner l’impression de mal-être. Ni ses modifications, ni ses blessures, pas même ce petit sifflement dans son crâne qui lui donnait la migraine. Tout était paisible. Les yeux ouverts, malgré l’obscurité, la femme observait le plafond. Puis, elle leva son bras gauche à hauteur de ses yeux. Il lui semblait si parfait, tapi dans l’obscurité. Les néons qui le composaient ne luisaient presque pas. Par réflexe, Jessica passa sa main sur son bras. Le contact de sa peau sur le métal aurait dû être froid. Seulement, cette fois-ci, ce n’était pas le cas. Son épiderme semblait avoir trouvé un semblable. Une peau douce, fine, certainement blanche d’apparence. Hier encore, le métal avait cette touche trop lisse pour paraître parfait au toucher. Fascinée, son pouce se mit à dessiner des cercles sur son membre. Une pensée absurde traversa l’esprit de la femme. Et si son bras était revenu ? Et si elle n’avait plus besoin de prothèse ? Plus besoin de faire attention à la pousse de son épiderme. Plus besoin de pommade pour nettoyer cet
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
• Mon univers me dévore tous les jours, il m’emplit, me rappelle à chaque instant que le monde dans lequel je navigue n’est pas le mien. Pourtant, j’y vis, j’y existe. Et, alors que tout me semble fade par moment, sans but et lamentable, mon univers me tient, me soutient. J’écris parce qu’il m’est vital que ce qui m’habite prenne vie, d’une manière ou d’une autre. Cela en est devenu viscéral, douloureux. Dans l’urgence, j’écris. Parfois, lorsque mon emploi du temps me le permet, je peux écrire tous les jours. Alors tout devient plus léger et plus facile à supporter. J’écris parce que cela fait partie de moi, de mon quotidien. J’écris parce que cela me fait du bien. J’écris parce que j’en ai besoin.