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Thomas BECKER

Créhange.
Thomas BECKER

Juillet 1986. Billy un jeune adolescent de 16 ans compte bien profiter de ces deux mois de vacances pour se reposer et s'aérer l'esprit après une année scolaire mouvementée. Se reposer est un bien grand mot, car lui et Tchad, son ami d'enfance, ne vont pas tarder à faire une série de découvertes étranges qui vont les obliger à se battre pour que notre monde ne bascule pas dans le chaos. Ensemble, ils devront surmonter des épreuves et percer à un jour les secrets de l'autre côté du miroir...
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Thomas BECKER

 1965. Le gouvernement décide d'implanter un laboratoire de recherche militaire au beau milieu du désert d'Arizona. Un événement qui va éveiller quelques soupçons mais ces derniers vont vite ses dissiper. Mais ce mystérieux bâtiment va très vite attirer la curiosité de deux adolescents, Gabriel Davis et Oliver MacMillan, qui vont très vite accuser le gouvernement de préparer des expériences secrètes. Les deux amis devront à tout prix découvrir ce que manigance le gouvernent, alors que l’ombre du miroir plane déjà sur la ville et le monde…
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Thomas BECKER
2070. Le monde et la société se sont effrités au profit de groupuscules armés. La vie s'organise désormais autour du commerce de Bergonium, un matériau synthétique, seule et unique source d'énergie restante. Dixie, une jeune femme d’une vingtaine d'années compte bien trouver sa place dans cette civilisation qu'il ne semble pas vouloir d'elle. Elle devra surmonter des épreuves, esquiver les pièges et faire face au redoutable Rikardo Zana, un maniât des armes qui espère bien profiter des plus faibles pour arriver à ses fins...
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Défi
Thomas BECKER

 Je ne peux pas y croire, l'impossible est pourtant en train de se dérouler sous mes yeux, mes yeux remplis de haine, envers moi, envers mes semblables. Et je reste là, sans rien faire, sans même esquisser le moindre geste, le moindre effort. Un effort, serait-il utile lorsque le monde est sur le point de céder. Céder sous son propre poids, celui de la culpabilité, la culpabilité lourd et éclatante des Hommes. Eux qui ont détruit ce monde, leur monde. Ils ont asséché les rivières dans lesquelles ils buvaient. Ils ont appauvri la terre qui les nourrissait. Ils ont pollué l'air qu'ils respirent. Et pourquoi ? Pour leur propre intérêt. L'argent, toujours plus d'argent, le nerf de la guerre. Le meilleur moyen de s'enrichir, c'est encore de détruire votre ultime refuge, la Terre. La bêtise de l'homme n'a d'égal que sa cruauté maladive. Certains s'indigne de cela, mais ils font exactement la même chose lorsque le monde à le dos tourné. Les calottes glacières fondent à vu d'oeil, la terre se meurt de jour en jour, des espèces animales sont massacrés, mais personne n'assume la responsabilité, aucune grande compagnie n'avoue son implication dans cette immonde métamorphose de notre monde. Personne n'oserait admettre que nous avons assez profité, suffisamment pillé, détruit, réduit à néant le travail de l'Univers, pour servir nos piteux intêrets et notre soif inétanchable de pouvoir.


 Des élus promettent le changement, ils promettent tout un tas de chose par ailleurs. Mais pendant ce temps, l'infâme Homme continue son travail. L'Homme, remplacé peu à peu par la cruelle machine qu'il a mise sur pied, qu'il a créé en arrachant au sol tout un tas de ressources, tout cela dans un seul but :


 Toujours plus de machines pour fabriquer toujours plus de choses inutiles. Demandé toujours plus à la Terre, en promettant des efforts qui ne seront que de vulgaires mensonges, déguisés pour laver sa conscience. Je vois devant moi, la fin d'un monde, corrompu par l'envie toujours plus grande de devenir le roi, le maître des lieux, imposer sa puissance. Et par là, j'entends évidemment de montrer sa supériorité financière. Il faut dire qu'aujourd'hui, s'asseoir sur un tas de billets aussi haut qu'un building impose le respect. Le plus riche donne envie au plus pauvre de suivre le même chemin. Sortir de la misère necessite d'abord une idée. Votre idée, changera-t-elle le monde ? Sans importance, tant qu'il y a toujours des crétins écervelés pour acheter vos produits. Une fois l'idée bien en place dans votre tête, trouvez par tout les moyens une façon d'y parvenir, même si cela signifie de polluer plusieurs centaines de millions de litres d'eau ou d'atomiser tout un archipel.


 Ces Hommes, tout là-haut, meritent ils premièrement qu'on les traite comme des êtres humains. Eux qui n'ont que faire de leurs semblables. Eux qui vous promettront une aide et qui vous poignarderont dans votre sommeil. Vous ne devez plus avoir confiance en eux, vous devez vous lever, vous révolter contre ce système, ce système pyramidal. L'argent monte, les déchets restent en bas. Ils veulent vous faire croire que si vous ne réussissez pas, c'est que vous êtes trop bête pour y parvenir. Ils veulent vous faire croire que c'est nécessaire de passer par des génocides pour faire passer un message. Ils veulent vous faire croire que c'est normal de devoir détruire la planète qui vous a vu naître, la planète qui vous à vu grandir et vous retournez contre elle ensuite. N'acceptez pas la main qu'ils tendent vers vous. Refusez leurs avances.


 J'ai l'impression d'être le seul témoin de cette apocalypse. Je ne suis pas le seul, mais il n'y a que moi qui laisse entendre ma voix. J'aimerais que le vent porte mon message aux quatre coins du monde. Que ce message puisse enfin ouvrir des milliards yeux. Un beau monde endormi, bercé par les belles paroles des gouvernements ou des grands PDG. Eux qui s'engraissent pendant que des millions d'autres crèvent de faim. La mort de presque 8 milliards de personnes dependra-t-elle de la survie d'une poignée d'autre ? Allons nous laisser ces "grands" Hommes nous diriger jusqu'à foncer droit dans le mur. L'Homme est cruel et il ne cessera jamais de l'être. Il continuera à tout détruire. Heureusement, il n'y en a plus pour très longtemps. Je n'espérais jamais vouloir en finir, mais je ne suis plus capable d'accepter que le monde reste là, sans rien faire, spectateur crédule qui pensait que la fin du monde n'arriverait pas. J'ai pitié pour toutes ces âmes, tous ces pauvres gens, victime d'un système qui glorifie la réussite, peu importe la manière.


 Ce système qui ne laisse pas entendre la voix des plus faible. Cette voix pourtant si vraie, celle d'une personne qui connaît les vraies difficultés de notre monde. Ce monde pillé, brûlé, détruit, pressé jusqu'à la dernière goutte. Malgré ça, la Terre continuera de se battre, non seulement contre tout nos méfaits, mais elle continuera de se battre pour nous faire survivre. Pour continuer de nous nourrir, de nous abreuver, de nous habiller. Nous ne rendons rien, pire, nous prenons encore plus à chaque fois. Aujourd'hui, je vais mourir, mais cela ne m'effraye pas. Pas une seconde, je n'appréhende la venue de cette grande dame en noire. Je préfère partit en paix avec elle, que de voir ma Maison partir en fumée.


 Un jour, nous naissons, naïfs et innocents nous ne demandons rien, la Terre nous accueille et nous protège. Mais nous grandissons, nous prenons plus de place, nous demandons de plus en plus. Puis nous arrivons à l'âge adulte, nous comprenons que nous sommes devenus assez fort, assez grand pour piller notre Mère. Elle, qui à déjà tant de mal à nourrir nos petits frères, qui viennent à peine de naître. Notre Terre est ce que nous avons de plus précieux, elle travaille inlassablement et souffre en silence. Parfois, elle veut nous faire comprendre que nous lui faisons de mal alors elle explose, elle se fissure, elle souffle. Ces événements sont cruels, mais c'est son seul moyen de nous faire comprendre que bientôt, elle n'aura plus assez de force.


 J'espère que ce message servira à quelque chose, je ne voudrais pas que vous fassiez les mêmes erreurs que nous. Vous avez en vous une force insoupçonnable, celle faire bouger les choses. Cherchez là, trouvez là, et servez vous en, quand le système tentera de vous enfermez dans des cases, et voudra détruire le monde que vous êtes en train de bâtir.


 Adieu désormais.. Je suis attendu, mon amie est là, elle a mis sa plus belle robe noire et aiguisé sa faux.


La fin du monde est arrivée...
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Défi
Thomas BECKER

11 mars 2034. Le monde connaît peut-être ces derniers instants de lumières. Les ténèbres arrivent. Le monde tel qu'on le connaît est sur le point de s'effondrer. La société s'est effritée, les républiques ont été renversées. Aux quatre coins du globe, les peuples se soulèvent. Les scènes de pillage, les tueries de masses, la faim, sont devenues monnaie courante.

Tout a commencé quand le G7 s'est réuni pour évoquer l'avancé des objectifs fixés lors du dernier rassemblement. L'organisme avait fixé une réduction considérable de l'émission de gaz carbonique. Malheureusement le Premier ministre britannique à laissé fuiter de nombreuses informations capitales sur l'avenir de la civilisation. Un plan de sauvetage des plus riches était en cours de discussion. Ces mêmes riches étaient considérés comme la crème de la crème de la race humaine. Ils auraient été les fondateurs d'une nouvelle forme de civilisation.

L'information à très vite fait le tour du monde. Les peuples de toute la Terre ont bien évidemment mal pris la nouvelle et se sont mis en tête de renverser tous les régimes. La ville la plus touchée à été San Francisco, berceau du chaos et de la destruction proche de notre monde.

14 mai 2034. Centre-ville de San Francisco. Le grondement terrible d'une paire de santiags traverse le boucan assourdissant des émeutes en plein coeur de la ville. Accompagné par le bruit strident d'une chaîne métallique arrachant le bitume. Un homme à la carrure imposante traverse les rues. Tout le monde s'arrête alors, spectateurs, presque serviteurs du charisme de cet immense personnage. Mais il n'était pas n'importe qui. Nestor Quill, était le chef de la plus violente milice de la ville. Un véritable monstre, n'hésitant pas à profiter de ces circonstances pour se glorifier et gagner peu à peu en épaisseur dans cette société dépravée.

Quill est responsable de la situation dans laquelle se trouve cette ville. Peu avant le début des émeutes, il avait déjà compris qu'il devait tirer profit des événements futurs. Il avait déjà monter une petite escouade quand les choses commencaient à peiner à tanguer. Aujourd'hui, il commande plus de 2000 hommes et femmes. Il veut s'enrichir et fonder un empire sur les ruines de cette ville. Un empire où il sera évidemment la figure de proue. Son regard, laisse deviner une âme à la hauteur de la couleur de sa pupille, sans lumière, totalement noire. Ses traits carrés et saillants, sont les témoins d'une véritable haine intérieure.

Ce monstrueux personnage de presque deux mètres, impose un respect naturel et une véritable soumission autour de lui. Bien encré dans le sol, sa stature donne l'impression d'un homme que rien ne peut déboulonner, rien ne le fera bouger. Aucune force ne semble pouvoir l'arrêter. Quill a tué plus de 5000 personnes de ses propres mains, préférant habituellement leur écraser le crâne avec de grosses barres de fer ou tout autres outils. Il se réclame d'un nettoyage de la ville, qu'il dit "purifier" par ses actes.

Il aime tuer, cela l'empli d'un profond sentiment de joie, c'était pour lui, presque jouissant de briser des dizaines de cages thoraciques à coup-de-poing ou de pieds. De rouler à toute vitesse dans un imposant 4x4 et de déchiqueter tout ce qui se trouve sur son passage. Cette haine est infinie, puisant dans son horrible passé pour l'approvisionner toujours et encore.

Enfant battu, brûlé, violé, séquestré, mordu, humilié, enfermé, il s'est considérablement rongé de l'intérieur. Son cœur est noir, noir de haine. Une haine qu'il aime aujourd'hui titiller et qu'il laisse s'exprimer librement, au profit de massacres sanglants. Ce sang dans lequel il marche, de gigantesques flaques dont il s'abreuve parfois. Cela lui procure une surdose d'adrénaline. Mais cela n'engendre chez chez lui aucun regrets. Il aime regarder ses victimes dans les yeux quand il les brûle à l'acide ou leur arrache les viscères avec ses propres mains. Il se nourrit de la peur de ses pauvres gens pour rassasier son démon intérieur.

L'âme d'un enfant brisé dans le corps d'un colosse de 100kg. La haine attise la haine et ce cercle vicieux l'a fait sombré au point qu'on ne reverra certainement plus cette petite lueur d'humanité dans ces yeux. C'est une bête et la ville est son territoire. Il chasse les intrus, les marque de sa puissante mâchoire. Sa milice est une véritable meute déshumanisée, une cruauté immonde et une humanité inexistante. Tout ce que Quill veut, c'est de tuer. Battre un homme à mort. Scalper une femme pour l'étouffer avec sa propre chevelure. Brisé les chevilles d'un enfant pour le voir ramper et lui piétiner la tête.
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