Dans le désert il est une fleur,
Or rouge de honte, je tairais sa couleur,
Déplie les plis, des pétales sans la pluie.
Comment fait-elle sous le soleil, car moi je cuis…

Et ce soleil…

Et ce soleil.

Car elle, elle luit.
Mais lui et elle ?

Et ces envies qui m’accablent !
Me crient même parfois de te fuir…
Si les démons me visitaient… à quel point serais-je capable,
D’en être coupable du pire...?

À quel point serais-je coupable,
D’en être capable du pire...?

Et de ces fleurs,
Et de ces pleurs !

Sonne en un seul cri tous ces bruits…

Raisonne ce qu’il reste des pleurs,
Maintenant une fleur.

Et de ces cris,
Et de ces bruits !

Accouche le bruit d’un homme en pleurs,
Le cri d’une fleur.

Accouche le cri d’une unique fleur…
Le bruit des pleurs.

Premier écrit (d'où je tire mon pseudo). Ça se lit comme une valse, une danse entre un homme qui se cherche et un monde qui s'enfuit.

Il me déforme, il m’emprisonne.
Et affectionne… Cette chose difforme.
Contre un regard… contraint de voir,
Dans ce miroir… mon âme noire…

... Noire ?

Et mon reflet… de jour en jour à souhaiter qu’il puisse me tuer.
Corps étranger,
Corps étrangler… à m’étouffer.

Mes douces pensées…
Pensées ingrates ! Mais tendres pensées.
À les attendre amoureusement qu’enfin, ils quittent mes songes fantasques.

Dieu s’attend à bien trop de choses.
Dieu ?
Satan a bien trop de choses !
Et de ces choses est ce reflet, qu’un jour j’apprendrais à aimer…

Si Dieu paraît.