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Asellus

Prends place, mon cocher ! sonne, ma clochette ! enlevez-vous, chevaux, et emportez-moi !… Un horizon sans borne… Les chevaux bondissent… la terre tremble… et la troïka fuit, dévorant l’espace… Où cours-tu ? Réponds ! Pas de réponse. La clochette tinte mélodieusement ; l’air bouleversé s’agite et devient vent ; tout ce qui se trouve sur terre est dépassé !

— Nicolaï Gogol


https://www.youtube.com/watch?v=z4c7y0Wp7u0

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Asellus
Dans une Eurasie mythique, des tribus nomades se font la guerre, un jeune homme cruel accède au trône d’un empire et une maladie étrange procure des visions aux malheureux.
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Défi
Asellus
Au pied du mont Latmos, là où la Carie étend ses vallées dorées jusqu’aux rivages d’azur, vivait un jeune berger nommé Endymion. Les pentes douces s’ornaient d’oliviers centenaires dont les feuilles argentées frémissaient sous la brise marine, tandis que les cyprès dressaient leurs silhouettes effilées contre le ciel lumineux. Des ruisseaux cristallins serpentaient entre les rochers couverts de thym et de romarin, leurs eaux chantantes se mêlant au tintement des clochettes des troupeaux de chèvres et de moutons. La lumière dorée venait chaque matin baigner ces terres bénies : ici, un promontoire rocheux surplombait la mer étale où se reflétaient les nuages roses du couchant ; là, des bosquets de lauriers-roses encadraient des prairies émaillées d’anémones sauvages. Les ruines d’anciens temples, envahies de lierre, étaient les seuls témoins du temps qui passe ; dans le lointain, les montagnes bleues se perdaient dans les brumes. Endymion aimait ces paysages avec une ferveur qui dépassait l’entendement commun. Mais plus encore que les splendeurs diurnes de sa terre natale, il chérissait les nuits qu’il passait au sommet du mont Latmos. Là-haut, où la vue s’étendait, mirifique et déga
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