Voici les rêveries d'une jeune femme solitaire,
Les quelques pensées immortalisées face à la mer,
Au sommet d'une montagne, dans un bus, au cœur de la forêt,
notées dans un carnet aux pages jaunies par le passage des années.

Plongez dans ce tourbillon de poésie,
Aux sujets divers et variés, débordants de vie,
pour vous évader de la réalité,
ou pour vous y confronter, et
admirer sa beauté.

— Survivre.
Moi, Aurore, je vis cachée. Je vole pour manger. Et chaque bruit derrière moi me glace. Un jour, ils me retrouveront.

— Survivre.
Je m’appelle Zéphyr. Je tiens. Je serre les dents. Mais les jours s’effacent, la douleur reste. Je fatigue.

— Survivre.
Je suis Henry. J’ai été élevé pour diriger. Mais Eldory s’effondre, et je perds la main. Tant que Zéphyr se tait, je suis impuissant.

Trois destins fragiles dans une île à bout de souffle.
Ils peuvent tout perdre… ou tout faire renaître.

Le lycée,
Un univers parmi tant d’autres.
Beaucoup de gens vous diront combien ils ont apprécié leurs années dans un tel établissement. Seul certains, à la mention de leur lycée, se rembruniront. En effet, le lycée, c’est à la fois,
L’une des meilleures et
Des pires choses qui puissent vous arriver...

Un court poème
rédigé dans le tram,
Qui reflète mes pensées
Du moment.

Elle danse pour survivre. Sur cette scène dorée où l’on l’a enfermée, chaque pas est une prière muette, chaque mouvement un cri qu’on n’entend pas. Ils croient la posséder, la briser. Mais quelque part, au creux du silence, quelque chose en elle continue de battre.

Je veux t’aimer. Je veux passer mon temps à te regarder lorsque tu as le dos tourné, je veux que mes yeux redécouvrent encore et encore tes contours, qu’ils redessinent sans cesse le plus beau des portraits. Un plaisir à observer. Je veux te sourire quand tes yeux se posent sur moi, je veux dialoguer avec toi dans cette langue que personne ne comprend, je veux que ce jeu de regard, que cette quête dans ton regard ne s’arrête jamais. Je veux avoir cette manie de te sentir arriver, de te chercher quand tu n’es pas là, de penser à toi un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Je veux que nous échangions sur nos vies pour qu’elles se confondent, qu’elles se lient pour ne former qu’un seul fil doré, je veux ces conversations qui n’en finissent pas, qui passent du rire aux larmes, qui voguent sur tous les sujets, tous les continents, tous les univers. Je veux tout dire, tout savoir. Je veux t’inviter dans mon jardin secret, je veux te donner la clé pour l’ouvrir et je veux que tu en fasses bon usage, et que tu me demandes à chaque fois avant d’entrer. Je veux tout te partager, de mes pires hontes à mes plus grandes fiertés, mais je veux aussi que tu ne m’obliges jamais à te les racont

C’est en laissant derrière nous notre quotidien que l’on mesure toute sa valeur. Mon village, Mon lycée, Ma maison, Mes amis, Mes chiens, Ma famille. Je quitte tout, volontairement. Pour un an, je pars à la découverte de nouveaux horizons. Nouveau lycée, nouvelle famille, nouveaux amis, nouvelle vie. J’ai hâte, autant que j’ai peur. Le pincement au cœur qui m’accompagne depuis mon départ ne disparaît pas. J’ai l’impression d’avoir laissé un membre derrière moi. J’ai choisi de m’amputer, et je découvre peu à peu la douleur de la perte, à mesure que mon chez-moi s’éloigne. Je ne peux m’empêcher de me retourner, juste pour voir encore une fois la façade. À présent, nos chemins se séparent. Cette année, je ne la verrai pas vieillir. Je ne verrai pas ma petite sœur et mon petit frère grandir. Je ne les verrai pas se disputer, et cela ne me fera plus grimacer en les entendant crier. Mais… Je ne regrette rien. J’ai peur d’avancer dans le brouillard, mais mes pas me portent vers cet avenir brumeux. Un sentiment inexplicable m’invite à sécher mes larmes naissantes et à regarder devant moi. J’ai hâte, étrangement. Malgré le déchirement, j’ai hâte de découvrir ce qui m’attend. Et j’ai l’espoi

Parfois, lorsque l'on se pose à son bureau, quelque chose nous empêche d'écrire. Pourtant, toutes les conditions sont réunies pour se mettre à la tâche : le calme, le confort, la feuille, le stylo, les idées, le café… tout est là. Mais rien à faire. On a beau avoir le meilleur bureau du monde, le stylo-plume le plus cher, notre nom gravé dessus en lettres dorées, le papier le plus fin et la tasse en porcelaine… la page reste désespérément vide. Et puis, il y a des jours où l'on rentre du travail. On n’a que quinze minutes devant soi avant de descendre du bus, et pas une seule place assise. Le moteur des véhicules, le brouhaha des passagers : tout semble contraire à la concentration. Mais, pour une raison inexplicable, nos doigts nous démangent. Il faut écrire. N’importe quoi, tous les sujets conviennent. On n’a pas de bureau, de stylo, de feuille, ni même de tasse de café — mais ce n’est pas grave. On sort son téléphone et on tape frénétiquement, en espérant que nos idées et nos phrases soient cohérentes. Cette envie soudaine — non, ce besoin irrépressible d’écrire — s’appelle la Motivation. Son origine est inconnue, son fonctionnement aléatoire. Pire que les montagnes russes : les

Je suis la lueur joyeuse du soleil, le matin, je suis l’éclat solitaire de la pleine lune. Je suis le vent insaisissable et libre, je suis l’air salé en provenance de la mer. Je suis le petit flocon éphémère, je suis le grain de sable échoué sur la plage, je suis l’unique nuage blanc parmi tant de gris, je suis la goutte de pluie arrosant le jardin...

Petit texte en réponse au défi « image & vous #47 »
Qui n’a jamais rêvé de piloter un navire volant…

C’était un chat. Oui, je parle bien d’un chat. Ce chat est roux. Vous vous en moquez complètement, je le sais. Vous vous demandez sûrement ce que ce chat-là a de particulier. Aussi, je vous rassure, vous ne tarderez pas à réaliser à quel point ce chat est TRES important !