Le Potentiel cybernétique est un roman de science-fiction qui revisite l’évolution de la conscience chez l’intelligence artificielle sous le prisme de concepts d’inspiration bouddhique. L’histoire de cet univers fictif se présente sous la forme d’une enquête menée par une chercheuse autour d’une peinture ancienne ayant pour objet la représentation d’êtres cybernétiques dans l’art du sacré.

Le Potentiel cybernétique se présente donc moins comme une démonstration scientifique que comme un essai philosophique qui cherche à questionner le lecteur sur la nature de la conscience et la place de la religion et des croyances afférentes au sein du monde cybernétique. La couverture du livre permet de visualiser et de mieux appréhender l’objet d’étude de l’héroïne tout en exprimant la dimension philosophique de l’ouvrage à travers l’atmosphère onirique et symbolique qui s’en dégage.

Étant moi-même enseignant-chercheur en histoire des arts bouddhiques, il m’a paru intéressant de présenter la question de la conscience cybernétique à travers le regard et la réflexion de la métaphysique dans l’art religieux pour tenter d’appréhender d’autres formes d’existence.