
Gamaioun
Au plaisir d'échanger avec vous ;-)
10
œuvres
0
défis réussis
37
"J'aime" reçus
Œuvres
Si vous décidiez de juste faire silence et d'observer, comme si vous veniez de naitre, avec un regard totalement neutre et comme neuf au final, juste avec un état d'extreme vigilance.
Et si tout à coup, vous ne connaissiez plus le nom de chaque chose vous entourant, si vous ne pouviez plus même nommer ce corps que vous habitez, si juste en regardant autour de vous, vous ne faisiez qu'être témoin de tout ce qui s'y trouve, là, maintenant,
Observer, juste observer, écouter, être là, sentir son corps, Présent, se focaliser sur l'énergie qui abonde dans cet instant, en vous et tout autour de vous, sur la vitalité qui habite votre corps.
Il se produirait alors deux choses :
-Vous observeriez "Ce qui est" avec un détachement complet.
Ou bien
-Vous vous remettriez à penser à "Ce qui est" avec la façon que votre mental a de se représenter le monde.
Soudain deux dimensions très différentes pourraient vous apparaitre et vous donneraient l'opportunité de réaliser que nous ne sommes pas seulement ces pensées qui fusent dans notre tête.
Si l'on décide de faire silence, d'observer très simplement, sans poser de jugement aucun, aucune étiquette, l'on peut realiser que nous sommes nous même identique à toutes ces choses que nous pouvons observer autour de nous, tous issus de cette dimension qui ne "réfléchit pas", qui ne "pense pas", qui Est juste, Présente.
La fleur, l'arbre et chaque humain sont issus de cette dimension "non encore manifestée", avant que la pensée ne surgisse et vienne nous dicter la façon dont nous devons percevoir ce monde.
Lorsqu'il n'y a plus identification à la pensée, il n'y a plus rien et de ce "plus rien" nait "Tout ce qui Est".
Avant de verbaliser en pensée ce qu'il se passe, l'on se retrouve juste à être là, temoin silencieux, et l'on peut sentir la même vie couler à travers nous et à travers chaque chose qui nous entoure.
Le verbe, la pensée devient inutile, tellement l'énergie qui se trouve juste là est puissante, on ne peut nommer une énergie capable de créer un tout en perpétuel changement, l'on ne peut non plus continuer à croire et à se penser séparé de ce tout lorsque l'on sort de cette identification au "petit moi périphérique", le petit moi qui porte notre prénom, le petit moi construit à travers nos conditionnements, nos expériences de vie, à travers ce que nos émotions et nos pensées ont fini par nous faire croire au sujet de qui nous sommes.
Avant d'être "qui nous sommes", il y a "nous sommes".
Le mental egotique deteste ce fait, il a peur de mourir, de disparaitre totalement dans ce neant sans contrôle, il se nourrit de nos pensées or nous sommes avant tout une énergie puissante, vibrante dans chaque cellule de notre corps, la même énergie vibrante dans chaque manifestation de l'univers, n'est ce pas tout simplement fabuleux !
Notre mental a besoin de distraction perpétuelle et depuis notre naissance, on ne nous a pas appris à simplement Etre. Le mental a besoin de tout etiquetter, de tout nommer, de tout interpréter ... une fleur est une fleur, un arbre est un arbre, un oiseau est un oiseau, un brin d'herbe est un brin d'herbe ... de la même façon que .... J'ai raison de ne pas faire confiance aux gens parce que j'ai été trahi par le passé .... j'ai raison d'avoir peur des chiens parce que je me suis déjà fait mordre ...
Et voilà notre réalité , notre "carte du monde" construite et manifeste à chaque instant de notre vie, tandis que "la carte ne definit jamais réellement le territoire".
Et chacun possède sa propre carte, sa propre expérience, son propre vécu, ses propres conclusions. Le mental adore ca, tirer des conclusions, tout interpréter et nous amener à croire qu'il s'agit réellement de la réalité.
Comme nos attitudes découlent directement de nos croyances, nos actions et nos réactions se calquent sur cette vision du monde personnelle et nous ne pouvons obtenir en réponse de l'extérieur autre chose que ce nous avons nous même généré à travers nos façon de voir et d'agir.
Lorsque nous n'agissons plus à partir de ces croyances, lorsque nous n'agissons plus à partir d'autre chose qu'une totale présence dans le "Maintenant", c'est toute la vie qui nous répond, sans que nous n'ayons plus besoin de forcer quoi que ce soit, parce que nous avons réalisé que nous étions toute cette vie et toutes ces manifestations à l'intérieur de nous, le tout dans le rien, le vide qui est plein, empli de lui-même.
La pensée demeure présente mais nous ne perdons plus le sentiment d'Etre qui nous sommes, nous cessons de nous identifier à tel ou tel shémas de pensée, nous permettons à la vie d'être ce qu'elle est, à travers nous, ce n'est plus nous qui dansons la vie, c'est elle qui danse librement à travers nous.
Nous vivons dans une ligne de temps que nous pensons linéaire, hier le passé, aujourd'hui le présent et demain le futur, or, le présent est le seul réel instant, il est éternellement présent, il est le seul moment où le passé s'est déroulé et le seul où demain se déroulera.
Nous croyons qu'il nous faille agir dans l'extérieur pour changer notre vie, tandis que nous nous fions intérieurement à une vision érronnée de qui nous sommes, le bonheur extérieur, tout comme notre corps n'est qu'une manifestation temporaire de cette énergie manifestée.
Lorsque notre conscience se tourne vers cette énergie non manifestée en nous qui est la source même de tout ce qui existe, nous ne pouvons plus nous fier à autre chose, nous prenons conscience du fait que nous sommes déjà tout ce que nous recherchons, nous sommes complets aujourd'hui, et qu'il nous suffit de nous manifester nous même, à partir de cette dimension d'Etre, Etre pour pouvoir devenir, avoir et jamais plus l'inverse.
7
30
2
4
Vole, belle colombe,
Passe au travers des nuages rouges,
De l'affreux paradis.
Déploie tes ailes, ne regarde pas la lune,
Trace ton chemin, ne regarde pas en bas,
Tu pourrais y perdre tes ailes.
Le soleil est là, poursuis-le,
Ne fuis pas ta destinée.
Évite les pièges de feu,
Que la liberté tend à t'offrir.
Ne perds pas la rose que tu as dans le bec,
Nourris ses épines pour la protéger.
Vole haut et vole loin,
Tu demeureras ainsi libre.
Ne faiblis pas devant les tentations,
Des affres de plaisir qui te poursuivent sans cesse.
Sois prudente, forte et résiste,
A la pression des courants chauds.
Tu atteindras ton écrin,
Léger, doux et protecteur,
L'amour, ta Liberté !
5
10
0
0
Il existe cet endroit, où la souffrance est absente, où la pensée n’est plus, où l’émotion ne fait que passer, où le silence est pur et omniprésent, où le regard s’ouvre, où l’on ne se sent plus séparé des autres.
La vibration d’amour est telle qu’elle transcende toutes les conceptions qu’on pouvait en avoir.
Il existe cet endroit et il n’a jamais été si proche de nous.
On ne peut plus se perdre à mesure que l’on réalise cette immensité en soi. Il n’y a plus de passé, plus de futur. Il n’y a plus qu’une compréhension, totale, une ouverture, une conscience de l’illusion dans laquelle nous évoluons .
On réalise que l’on s’est trompé, on comprend l’origine de toute souffrance, de ce chaos humain.
Ce Soi qui n’ a plus de corps, plus d’identité, plus d’histoire, plus d’expériences traumatique, ce corps invisible et éternel, remplit de paix, d’amour et de joie, ce corps qui vit juste là, dans notre corps de chair, ce corps qui ne vieillit ni ne meurt jamais.
Il suffit de fermer les yeux et de porter l attention sur la vitalité sous-jacente, sentir l’énergie circuler, dans chaque cellule, réaliser l’immensité du processus, vivant, vibrant la vie, nous partageons tous cette infinité.
La nature dont nous faisons partie, ne s’éteint jamais, elle ne s’arrête pas, ne réfléchit pas. Elle n’a pas peur de mourir pour renaître au printemps.
La nature nous parle et nous ne l’écoutons pas.
Trop occupés, absorbés que nous sommes dans cette illusion parfaite, qui consiste à nous faire croire que nous ne sommes que ce corps, venu de nul part et destiné à mourir un jour.
Nous avons peur de mourir parce que nous ne réalisons pas que nous sommes éternel. Nous sommes la vie et la vie ne meurt pas, elle se déploie, constamment.
Le corps n’est qu’un véhicule, un état temporaire, une forme manifestée, une énergie cristalline, éternelle, immortelle, qui emplit tout l’univers et qui fait que tout existe.
Nous ne sommes séparés de rien et l’illusion est parfaite.
Nous sommes cet amour parfait, inconditionnel, incommensurable auquel nous aspirons.
Nous attendons le futur, nous ne sommes plus présent ; un futur où nous nous sentirons mieux et qui n’arrive jamais, un futur qui ne sera finalement qu’un éternel présent de plus.
5
5
0
2