
Gamaioun
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Si vous décidiez de juste faire silence et d'observer, comme si vous veniez de naitre, avec un regard totalement neutre et comme neuf au final, juste avec un état d'extreme vigilance.
Et si tout à coup, vous ne connaissiez plus le nom de chaque chose vous entourant, si vous ne pouviez plus même nommer ce corps que vous habitez, si juste en regardant autour de vous, vous ne faisiez qu'être témoin de tout ce qui s'y trouve, là, maintenant,
Observer, juste observer, écouter, être là, sentir son corps, Présent, se focaliser sur l'énergie qui abonde dans cet instant, en vous et tout autour de vous, sur la vitalité qui habite votre corps.
Il se produirait alors deux choses :
-Vous observeriez "Ce qui est" avec un détachement complet.
Ou bien
-Vous vous remettriez à penser à "Ce qui est" avec la façon que votre mental a de se représenter le monde.
Soudain deux dimensions très différentes pourraient vous apparaitre et vous donneraient l'opportunité de réaliser que nous ne sommes pas seulement ces pensées qui fusent dans notre tête.
Si l'on décide de faire silence, d'observer très simplement, sans poser de jugement aucun, aucune étiquette, l'on peut realiser que nous sommes nous même identique à toutes ces choses que nous pouvons observer autour de nous, tous issus de cette dimension qui ne "réfléchit pas", qui ne "pense pas", qui Est juste, Présente.
La fleur, l'arbre et chaque humain sont issus de cette dimension "non encore manifestée", avant que la pensée ne surgisse et vienne nous dicter la façon dont nous devons percevoir ce monde.
Lorsqu'il n'y a plus identification à la pensée, il n'y a plus rien et de ce "plus rien" nait "Tout ce qui Est".
Avant de verbaliser en pensée ce qu'il se passe, l'on se retrouve juste à être là, temoin silencieux, et l'on peut sentir la même vie couler à travers nous et à travers chaque chose qui nous entoure.
Le verbe, la pensée devient inutile, tellement l'énergie qui se trouve juste là est puissante, on ne peut nommer une énergie capable de créer un tout en perpétuel changement, l'on ne peut non plus continuer à croire et à se penser séparé de ce tout lorsque l'on sort de cette identification au "petit moi périphérique", le petit moi qui porte notre prénom, le petit moi construit à travers nos conditionnements, nos expériences de vie, à travers ce que nos émotions et nos pensées ont fini par nous faire croire au sujet de qui nous sommes.
Avant d'être "qui nous sommes", il y a "nous sommes".
Le mental egotique deteste ce fait, il a peur de mourir, de disparaitre totalement dans ce neant sans contrôle, il se nourrit de nos pensées or nous sommes avant tout une énergie puissante, vibrante dans chaque cellule de notre corps, la même énergie vibrante dans chaque manifestation de l'univers, n'est ce pas tout simplement fabuleux !
Notre mental a besoin de distraction perpétuelle et depuis notre naissance, on ne nous a pas appris à simplement Etre. Le mental a besoin de tout etiquetter, de tout nommer, de tout interpréter ... une fleur est une fleur, un arbre est un arbre, un oiseau est un oiseau, un brin d'herbe est un brin d'herbe ... de la même façon que .... J'ai raison de ne pas faire confiance aux gens parce que j'ai été trahi par le passé .... j'ai raison d'avoir peur des chiens parce que je me suis déjà fait mordre ...
Et voilà notre réalité , notre "carte du monde" construite et manifeste à chaque instant de notre vie, tandis que "la carte ne definit jamais réellement le territoire".
Et chacun possède sa propre carte, sa propre expérience, son propre vécu, ses propres conclusions. Le mental adore ca, tirer des conclusions, tout interpréter et nous amener à croire qu'il s'agit réellement de la réalité.
Comme nos attitudes découlent directement de nos croyances, nos actions et nos réactions se calquent sur cette vision du monde personnelle et nous ne pouvons obtenir en réponse de l'extérieur autre chose que ce nous avons nous même généré à travers nos façon de voir et d'agir.
Lorsque nous n'agissons plus à partir de ces croyances, lorsque nous n'agissons plus à partir d'autre chose qu'une totale présence dans le "Maintenant", c'est toute la vie qui nous répond, sans que nous n'ayons plus besoin de forcer quoi que ce soit, parce que nous avons réalisé que nous étions toute cette vie et toutes ces manifestations à l'intérieur de nous, le tout dans le rien, le vide qui est plein, empli de lui-même.
La pensée demeure présente mais nous ne perdons plus le sentiment d'Etre qui nous sommes, nous cessons de nous identifier à tel ou tel shémas de pensée, nous permettons à la vie d'être ce qu'elle est, à travers nous, ce n'est plus nous qui dansons la vie, c'est elle qui danse librement à travers nous.
Nous vivons dans une ligne de temps que nous pensons linéaire, hier le passé, aujourd'hui le présent et demain le futur, or, le présent est le seul réel instant, il est éternellement présent, il est le seul moment où le passé s'est déroulé et le seul où demain se déroulera.
Nous croyons qu'il nous faille agir dans l'extérieur pour changer notre vie, tandis que nous nous fions intérieurement à une vision érronnée de qui nous sommes, le bonheur extérieur, tout comme notre corps n'est qu'une manifestation temporaire de cette énergie manifestée.
Lorsque notre conscience se tourne vers cette énergie non manifestée en nous qui est la source même de tout ce qui existe, nous ne pouvons plus nous fier à autre chose, nous prenons conscience du fait que nous sommes déjà tout ce que nous recherchons, nous sommes complets aujourd'hui, et qu'il nous suffit de nous manifester nous même, à partir de cette dimension d'Etre, Etre pour pouvoir devenir, avoir et jamais plus l'inverse.
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Vole, belle colombe,
Passe au travers des nuages rouges,
De l'affreux paradis.
Déploie tes ailes, ne regarde pas la lune,
Trace ton chemin, ne regarde pas en bas,
Tu pourrais y perdre tes ailes.
Le soleil est là, poursuis-le,
Ne fuis pas ta destinée.
Évite les pièges de feu,
Que la liberté tend à t'offrir.
Ne perds pas la rose que tu as dans le bec,
Nourris ses épines pour la protéger.
Vole haut et vole loin,
Tu demeureras ainsi libre.
Ne faiblis pas devant les tentations,
Des affres de plaisir qui te poursuivent sans cesse.
Sois prudente, forte et résiste,
A la pression des courants chauds.
Tu atteindras ton écrin,
Léger, doux et protecteur,
L'amour, ta Liberté !
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Il existe cet endroit, où la souffrance est absente, où la pensée n’est plus, où l’émotion ne fait que passer, où le silence est pur et omniprésent, où le regard s’ouvre, où l’on ne se sent plus séparé des autres.
La vibration d’amour est telle qu’elle transcende toutes les conceptions qu’on pouvait en avoir.
Il existe cet endroit et il n’a jamais été si proche de nous.
On ne peut plus se perdre à mesure que l’on réalise cette immensité en soi. Il n’y a plus de passé, plus de futur. Il n’y a plus qu’une compréhension, totale, une ouverture, une conscience de l’illusion dans laquelle nous évoluons .
On réalise que l’on s’est trompé, on comprend l’origine de toute souffrance, de ce chaos humain.
Ce Soi qui n’ a plus de corps, plus d’identité, plus d’histoire, plus d’expériences traumatique, ce corps invisible et éternel, remplit de paix, d’amour et de joie, ce corps qui vit juste là, dans notre corps de chair, ce corps qui ne vieillit ni ne meurt jamais.
Il suffit de fermer les yeux et de porter l attention sur la vitalité sous-jacente, sentir l’énergie circuler, dans chaque cellule, réaliser l’immensité du processus, vivant, vibrant la vie, nous partageons tous cette infinité.
La nature dont nous faisons partie, ne s’éteint jamais, elle ne s’arrête pas, ne réfléchit pas. Elle n’a pas peur de mourir pour renaître au printemps.
La nature nous parle et nous ne l’écoutons pas.
Trop occupés, absorbés que nous sommes dans cette illusion parfaite, qui consiste à nous faire croire que nous ne sommes que ce corps, venu de nul part et destiné à mourir un jour.
Nous avons peur de mourir parce que nous ne réalisons pas que nous sommes éternel. Nous sommes la vie et la vie ne meurt pas, elle se déploie, constamment.
Le corps n’est qu’un véhicule, un état temporaire, une forme manifestée, une énergie cristalline, éternelle, immortelle, qui emplit tout l’univers et qui fait que tout existe.
Nous ne sommes séparés de rien et l’illusion est parfaite.
Nous sommes cet amour parfait, inconditionnel, incommensurable auquel nous aspirons.
Nous attendons le futur, nous ne sommes plus présent ; un futur où nous nous sentirons mieux et qui n’arrive jamais, un futur qui ne sera finalement qu’un éternel présent de plus.
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L’arbre cesse-t-il de grandir au milieu des tempêtes ?
Se demande-t-il constamment s’il va manquer d’eau et de soleil tandis qu’il n’en serait lui-même pas déjà arrivé là sans eux ?
De la même façon, avons-nous besoin de plus pour être simplement ce que nous sommes ?
Le besoin n’est-il pas qu’une vue de l’esprit lorsque nous ne sommes même plus capables de voir ce que nous possédons déjà ?
Avons-nous besoin de penser, de réfléchir pour enclencher notre respiration, avons-nous besoin de contrôler sans cesse la circulation de notre sang pour qu’elle puisse avoir lieu ?
N’y a-t-il là rien de réellement déjà magique dans le simple fait de se sentir vivant à l'intérieur de ce corps?
Lorsque nous décidons de sourire, de tout notre cœur face à ce qui nous arrive, notre attitude ne se transforme-t-elle pas de sorte qu’au final, nous découvrons que les choses pourraient être bien pires et que finalement, dans l’essentiel, nous nous en sortons bien.
N’y a-t-il pas « toujours » une part de positif ?
Pourquoi refuser catégoriquement de se conditionner pour le meilleur, sous prétexte que nous voulons absolument pouvoir tout contrôler ?
Qui sommes-nous vraiment ?
N’est-il pas formidable de se dire que de ne pas savoir est une ouverture vers l’infiniment possible ?
Je trouve cela plutôt reposant, lorsque le cheval fou du mental ne cesse de nous commander de chercher le pourquoi, le comment, et qu’il nous fiche sans arrêt la pression !
La vérité indéniable étant aussi que nous sommes absolument libres de croire, de penser et de vivre ce à quoi nous aspirons. Le « souci » étant à mon sens que nous avons peur de croire qu’il nous est possible de maitriser notre vécu, en même temps que nous savons pertinemment, dans le fond, que ce « souci » vient de nous.
Pourquoi vouloir sans cesse obtenir des réponses quant à ce qui nous attend, tandis qu’il nous s’agirait de prendre conscience de notre part de responsabilité dans tout ce qui nous arrive au présent pour finalement avancer pas à pas, en conscience de ce que nous engendrons nous-mêmes à chaque instant.
Le sentiment de fatalité n’est-il pas un moyen supplémentaire de fuir nos responsabilités ?
Est-ce qu’il est si difficile, si inutile et si dénué de sens de préférer apprendre à se connaitre soi-même en tant qu’individu unique évoluant dans cette matrice universelle plutôt que de chercher à l’extérieur de nous des réponses que nous n’obtiendrons jamais.
Le chaos ambiant n’est-il pas révélateur du fait que l’humanité ait grand besoin de cet examen de conscience ?
Lorsque nous traversons cette « nuit noire de l’âme », où la souffrance prend le pas sur ce que le cœur tente désespérément de nous faire comprendre. Ne serait-il pas plus judicieux d'accepter d’abord que nous ayions pu nous tromper sur ce que nous croyions être?
Toutes les réponses sont présentes en nous, de même que la réalité extérieure est un parfait miroir de ce que nous sommes capables de conscientiser ou non, en nous-mêmes.
Le sentiment parle, le corps parle, redevenir vigilant et actif plutôt que de rester strictement réactif face aux évènements, empêtrés dans nos peurs et émotions du moment.
Si nous savions déjà tout, nous n’aurions pas le privilège de pouvoir découvrir ce qui nous habite, de prendre conscience de notre connexion au mystère et de conscientiser le fait que nous pouvons influer sur notre propre destin.
Imaginez l’enfant qui découvre la montagne de cadeaux au pied du sapin, connaissant déjà le contenu de chaque paquet et qui se trouve ainsi privé de cet effet de surprise.
La vie ne serait-elle pas triste sans cette part d'inconnu ?
L’enthousiasme retrouvé nous permet de trouver de nombreux cadeaux magnifiques et improbables sur nos chemins.
Il n’y a pas d’autres voies que celle de retrouver sa joie naturelle, sa confiance innée en la vie et la pleine conscience de nos facultés spirituelles pour que notre vie change.
Pas d’autre chemin que celui sur lequel nous nous trouvons déjà, rien à ajouter ou à soustraire, pas de travail ou d’effort à fournir.
Accepter que nous ne savons rien nous pousse à faire de notre mieux, la souffrance n’a pas d’autre raison d’être que de nous limiter, pour nous remettre sur le chemin de notre âme, libre, celle qui sait déjà tout et qui ne demande que ça que nous l’écoutions enfin.
Nous sommes un mystère magnifique. Il faut nous libérer du temps psychologique pour retrouver notre éternité profonde.
Nous ne sommes pas ce que nous avons été et ce que nous deviendrons, nous Sommes avant tout, aujourd’hui, ici, et maintenant.
Nous pouvons choisir consciemment de diriger le fil de notre pensée, en conscience du résultat que nous souhaitons obtenir, on réalise alors que l’Amour est le seul et véritable guide.
Il est « ce qui est » avant que notre égo ne s’en mêle pour nous faire croire que nous sommes seul, séparé et qu’il nous faut absolument nous « protéger ».
Il est à la fois le tout (il n’y a qu’à ouvrir les yeux sur la nature infinie qui nous environne) et le grand mystère qui fait que nous n’avons plus de raison tangible d’avoir peur une fois que l’on se fie à cette magnificence.
Il est ce qui nous permet de regarder en face les illusions générées par cet ego démesuré qui nous habite, tandis que nous cherchons tous désespérément à faire l’expérience de cet Amour.
On lâche prise lorsqu’on réalise que la consistance de nos émotions, pensées, croyances est éphémère et qu’il nous suffit de changer notre regard, de nous « extraire juste un peu » pour que ces derniers évoluent d'eux-mêmes.
Il faut revenir à cette position originelle du silence qui précède toute chose. La retrouver en soi, la percevoir tout autour et se sentir unifié, enfin, de l’intérieur.
Le véritable amour, la liberté absolue.
Cessons de nous faire mal à la tête à force de vouloir tout contrôler, tout savoir et tout le temps avoir raison, l’amour demande que nous nous reposions en lui, la confiance plutôt que la peur, quel soulagement !
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Si je vous disais ce soir
Que je vous aime !
Oh mon Dieu, que de réactions différentes je pourrais recevoir, la dualité dans toute sa splendeur !
Pourtant, si je vous disais que moi, le "je" de la ptite Cindy que je suis, n'intervient qu'à peine dans ce je t'Aime, ... qui me parait sincèrement urgent et universel ...
que c'est ce qui vibre à l'intérieur de moi qui vous reconnait tous comme étant la même énergie,
qui vous parle ...
Illuminée ou parfaitement perchée, heureuse je suis de l'être en tous les cas ... peu importe !
Je vous Aime , oui vous, je vous Aime, si le "vous" devait encore être de rigueur parce qu'il l'est encore aujourd'hui !
Moi non plus je n'y crois pas, moi aussi j'aimerais bien y croire, moi aussi j'ai peur, moi aussi je suis confiante, moi aussi j'ai mal, moi aussi je suis en paix, moi aussi je suis triste, moi aussi je jubile, moi non plus je ne sais pas, moi aussi j'ai la foi, la foi en quoi peu importe, je suis vivante et je vous Aime ...
moi aussi j'ai abandonné l'idée, moi non plus je ne renoncerais jamais, jamais ....
;-)
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Et puis, tout ce que tu comprends, c'est que tu ne sais rien, que rien n'est jamais acquis, que tu ne peux contrôler le futur, seulement la façon dont tu gères chaque pas, accepter chaque émotion, l'exprimer comme pour lui faire honneur et revenir à "Tout de suite", à Maintenant, à Toi, à chaque instant, totalement et sincèrement, il n'y a rien d'autre à faire.
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Quand tout s en va..il n y a plus que ce qu il reste..
Ou tout ça s en est-il alle?
Quelque part où, en tout cas, l absence elle-meme ne peut qu'être profondément présente ...
Comment, sinon, pourrais-je encore la pleurer?
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Quand l'art de vivre devient un art d'Aimer, plus rien n'est impossible,
Pas même le sourire sur le coeur du meurtri,
Pas même l'abondance au coeur de l'austérité,
Pas même la foi dans la désespérance,
La joie d'être et de partager cet Amour,
Je crois qu'il n'y ait rien d'infiniment plus précieux !
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La lumière brûle
si elle ne peut être contenue,
Elle attire les moustiques
Avides de s'en abreuver
Lorsqu'elle brille suffisamment fort
Elle consumme littéralement le regard obstrué
C'est son seul but
Prendre toute la place
Dans toute l'obscurité
Pas d'autres option que de l'accepter
Pas d'autres chemin de salut
Que de la voir là où elle n'est pas
Sinon comment pourrait-elle être ?
Juste ça
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De l’autre côté du voile,
Des apparences de la vie,
Des faux-semblants de l’ego,
Du plus profond de mon Etre,
Je t’attendais, je te cherchais,
A l’intérieur de moi.
J’ai rallumé la lumière,
Des étoiles scintillantes,
Infiniment présentes,
Derrière tous ces nuages.
Je n’ai plus peur du brouillard,
Avec toi, le soleil brille,
Toujours,
Même en pleine nuit.
je t’Aime
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Vous êtes arrivé à la fin