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Nouk

Texte de présentation original, explication pédagogique.

Etape 1 : Réfléchir avec mé-tho-do-lo-gie.

Etape 2 : Faire une pause caca parce que la règle des "3C".

Etape 3 : Se laver les mimines.

Etape 4 : Se la coller.

Etape 5 : S'y coller.

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œuvres
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défis réussis
13
"J'aime" reçus

Œuvres

Nouk

Je voudrais plonger dans le sommeil
Comme on plonge dans un abîme
Alors, s'éteindra mon soleil
Et je déserterai mon rôle de mime.
Un sommeil dont l'on ne se réveille,
Jamais au votre pareil.
Un sommeil si noir, si profond,
Dont jamais personne n'en a vu le fond.
On l'appelle communément la mort
Mais pour moi, signifie bien plus encore.
A la dérive, flottant honteusement vers quelque bord,
Ce morceau de tissus humain,
C'est mon corps.
Il a fait une chute monumentale
Et s'en est décroché mon mental.
Plus rien n'est en mesure de l'habiter
Car il ne fait pas bon s'y réfugier.
Tout y est pourri, fleuri de champignons et de vers.
Et c'est ainsi que s'achève mon calvaire
Dans les eaux de mon Styx bien aimé
Que je n'ai eu peine à retrouver.
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Nouk


Ce qui me rassure c’est que si c’était à refaire, je n’hésiterais pas cette fois.
Je le referai,
et je cognerai plus fort.
Le plus difficile jusqu’à présent, ça n’a étrangement pas été les critiques négatives sur mon physique ou ma personnalité.
Je ne les entendais pas. Ça restait d’insignifiants murmures.
Ils provenaient de l’extérieur, et j’étais trop assourdi par Mon vacarme.
Celui dans ma tête.
Plaire aux autres physiquement ?
… En avais-je vraiment le droit ?
Ils me toléraient déjà … Pourquoi en demandais-je davantage ?
Et de quel droit j’ouvrais ma gueule, avec mes préoccupations à 2 balles qui cassent les couilles de tout le monde ?
« Mais t’as tout pour être heureuse ! »
« Tu veux me faire culpabiliser, c’est ça ?! »
« J’en ai assez fait pour toi. »
Peut-être voulaient ils m’aider ?
Peut-être me donnait il l’occasion de d’éclater de mes propres mains le reflet d’un visage qu’ils avaient TOUS fantasmé.
Et que je ne reconnaissais même plus.
Que je pouvais plus être.
Je me rappelle être restée silencieuse quand j’aurais voulu crier.
Si longtemps que mes émotions se sont faite la malle. Il ne faisait, apparemment, pas bon vivre dans mon intérieur.
J’ai tant voulu apprendre quoi faire pour être aimé … Alors que me détester prenait chaque jour une énergie folle.
Et puis … J’ai fini par vraiment le devenir. A ce qu’on raconte. Mais ça, c’est une autre histoire. Elle n’appartient pas à mes souvenirs.
Tu te rappelle d’une anesthésie, toi ?
Moi non plus. Surtout quand tu es maintenu dedans. Ça à même un nom :
Coma artificiel.
Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il pu en être autrement. J’aimais espérer que me cacher me coûterais moins d’effort avec le temps. J’aurais fini par apprendre à me survivre.
Je suis même aller jusqu’à les convaincre que j’avais changé. Comme ça. Comme par magie.
C’était juste qu’à trop me taire, j’avais appris à me fondre en eux pour les écouter.
Je pensais à ce qu’ils désiraient avant même qu’ils aient ouvert la bouche.
Suis je déjà été un seul jour moi ?
Suis je déjà été seule un jour ?
Les mots d’ordre et l’ordre des maux.
Qu’est ce que j’aurais pu dire … Et qu’est ce que je voulais vraiment dire …
« -Hey coucou connard-asse.
C’est moi qui te parle maintenant, et tu vas fermer ta grande gueule pour m’écouter attentivement. Tu vas m’écouter, comme t’as encore jamais écouté personne, à part peut être toi.
Je sais que tu vas mal. Et que tu m’en veux pour ça.
Sache que je veux plus en avoir rien à foutre.
Tu sais que je culpabilise tellement de pas en faire assez pour mériter une goutte de ton affection, que j’arrive même plus à respirer ?
C’est pour cela que t’arrive toujours à me balancer des trucs de ouf que j’arriverai pas à te rétorquer :
j’ai plus d’air !
Chui asphyxiée par ton ego purulent.
A tellement m’être écrasée devant toi, je me suis soustraite une fonction vitale.
Et toi t’es tout content-e comme tu peux l’être enculé-e. T’es bien là, t’es soulagé-e. T’es sur d’avoir bien vidé ton colon avant de partir ?
T’en peux plus de moi ? T’en as assez vu ?
Ok. Bin maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire. Non ? : Tu dégages. Ramasse tes tripes, elles souillent mon sol de ta merde, et part.
Le seul truc que j’ai compté à tes côté, c’est les heures où t’était absent-e.
Parce que toi t’étais accro à ma générosité aveugle/mon oreilles attentives à tes problèmes/mes gestes affectueux/ma chatte/ma protection … C’est interactif, faut choisir et compléter avec ce qui t'as bien arrangé.
Et moi j’étais accro au fait de me dire que je serais enfin plus jamais seule.
Que t’oserais jamais me faire de mal. Espèce de pompe à merde.
Mais me balancer, comme t’aurais fait avec un putain de froc troué … Tu n’es peut être qu’une victime de ton époque. Mais tu préféreras dire que tu « vis avec ton temps ». C’est plus « optimiste », et du coup c’est socialement accepté.
Ça montre à quelle point TU es faible. A quel point TU es seul-e.
Parce que tu viens de perdre quelqu’un qui se serait inscrite en médecine pour soigner ton futur cancer du cœur. »
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Nouk

"Briser sa coquille"
Quoi détruire, pour voir la vie jaillir?


Se taire pour ne pas accuser.
Quitter sans prévenir, pour ne jamais vraiment partir.
L'amnésie, pour enterrer ce passé maudit.
Se dresser contre l'adversité, et oublier de se détester.


Aller si mal sans pourtant en crever
C'est la maladie qui a parlé.
En s'immisçant à travers mes plus subtils soupirs
C'est elle qui tente de me nuire.
De me faire chuter
Dans un doux feutré.
Elle qui efface le moindre soupçon d'espoir
Quand pointe la nuit noire.
Elle qui me lance des lames dans les lombaires
Jusqu'à ce qu'en nage, je me trouve à terre
Sans plus savoir quoi faire
Pour me libèrer de son étreinte démoniaque
Aux relents d'ammoniaque.
Je tente l'autosabotage
Ultime, et désespéré sauvetage
Histoire, une bonne fois pour toute, de prendre le large.
Ne plus se laisser crever à petit feu
Mais être acteur et maître, de ce coup de feu.


La danse est ma transe.
Elle est mon exutoire, une solution pour fuir
Ce qui, en mon corps, cherche à me nuir.


Les mots m'emmurent
Dans leurs murmurent
Jamais expulsés
De ma bouche, révulsée.
Je m'exile dans le silence que m'offre l'écriture,
Cette étrange mixture
Qui bouillonne dans ma cervelle trop étroite
Pour contenir tous ces rêves encore tièdes d'avoir étaient fraichement songés.
Ils volètent autour de moi.
Mon essaim de lettres griffant l'air
De leurs pleins et leurs déliés.
Je pensais les chasser
En les couchant sur le papier
Mais c'est pour mieux me traverser
Comme un tatouage sur ma peaux consciemment gravé.
Scarification intelectuelle
Qui ne rend pas plus savant que rebelle.

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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour la catharsiiiiiiiis.
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