
Annick
L'écriture est "un vivant portrait de soi". Aussi, je laisse aux lecteurs, le soin de découvrir à travers mes récits, ces petits riens, comme des indices, des pistes, qui leur feront comprendre qui je suis.
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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus
Œuvres
Tzvetan Todorov définit ainsi le fantastique : Le fantastique, c'est l'hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles face à un événement en apparence surnaturel.
1886. L'Ermitage Saint Benoit. (Les Alpes). Emma vient de perdre ses parents dans un tragique accident. Elle part pour un séjour à l'hôtel, dans un ancien ermitage, situé sur un piton rocheux. Elle a besoin de s'isoler pour dépasser ce cap douloureux qu'est la période de deuil. Son seul lien avec l'extérIeur sont les lettres qu'elle reçoit de son ami Lorenzo et celles qu'elle lui envoie où elle épanche sa peine. Après ce séjour qui lui est bénéfique, elle s'apprête à repartir pour Paris. Mais les événements vont en décider autrement... La forteresse aurait-elle un secret à lui confier ?
1886. L'Ermitage Saint Benoit. (Les Alpes). Emma vient de perdre ses parents dans un tragique accident. Elle part pour un séjour à l'hôtel, dans un ancien ermitage, situé sur un piton rocheux. Elle a besoin de s'isoler pour dépasser ce cap douloureux qu'est la période de deuil. Son seul lien avec l'extérIeur sont les lettres qu'elle reçoit de son ami Lorenzo et celles qu'elle lui envoie où elle épanche sa peine. Après ce séjour qui lui est bénéfique, elle s'apprête à repartir pour Paris. Mais les événements vont en décider autrement... La forteresse aurait-elle un secret à lui confier ?
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Elle a déposé sur ses lèvres closes
Un pétale de rose parfumé,
Comme un timide baiser que l'on n'ose
Savourer, une attente murmurée...
Il avait quinze ans, et elle, dix sept,
Platon s'invitait à leurs rendez-vous,
En chemin, il lui cueillait des noisettes,
Le vent de septembre semblait si doux.
Ils s'asseyaient au bord de la rivière
Tout en agitant leurs pieds nus dans l'eau,
Les roseaux caressants et les fougères
Dessinaient des feuillages sur leur peau.
Ils s'inventaient des aurores florales,
Des arcs-en-ciel, des avenirs parfaits,
Dans le froid d'un cimetière, spectrales,
Leurs ombres délicates se mêlaient.
Ces tendres soupirs cachaient des serments :
Ils s'aimaient sans se l'avouer vraiment
Comme un chagrin qui ne se livre pas,
Une voix chère qui pleure tout bas.
Ainsi la vie, imperceptiblement,
Les a séparés pendant cinquante ans.
L'étreinte glacée a été rangée
Dans le tiroir d'une armoire, oubliée...
Un jour, leurs routes se sont rapprochées,
Le destin les a fait se retrouver.
Hier et maintenant se superposent,
Le temps déconcerté fait une pause.
Cupidon, par ses flèches enflammées,
A ranimé les braises mal éteintes.
Aujourd'hui, par la grâce d'un baiser,
Flotte un air très doux, comme une complainte.
De sa bouche close, elle a détaché
Le pétale de rose parfumé...
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Année 2030. L'Hyperloop arrive presqu'au terme de son trajet. Alexis n'a ressenti aucune secousse au point de se demander si la capsule, dans laquelle il se trouve confortablement assis, s'est véritablement déplacée. Ce train à très grande vitesse est une sorte de bouchon fuselé, propulsé dans un tube dépressurisé. En moins dune demi-heure, il a parcouru 500 kms. Alexis a juste eu le temps de lire un chapitre de son livre : «les moyens de transports futuristes», offert par la compagnie pour l'inauguration du bolide. Son portable émet une petite vibration. Le jeune homme n'a pas envie de répondre au téléphone tant il se sent bien avec lui-même dans cette bulle de douceur. Un SMS, deux SMS... C'est Juliette qui se fait insistante : - Tu arrives bientôt ? Je t'ai appelé mais tu ne réponds pas comme d'habitude. Il écrit rapidement quelques mots pour la rassurer mais se dit en lui-même : «Pourquoi faut-il toujours qu'elle me harcèle avec ses exigences. Je lui ai dit une bonne fois pour toutes que je tenais à elle. On s'écrit trop souvent, on s'est vus, il y a trois jours, et déjà, elle est perdue. J'ai besoin d'air !» Année 1795. Eléonore sortit en courant vers son bien-aimé puis l'ens
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
J'écris parce que j'aime la langue française. Associer des mots après les avoir choisis, les ordonner pour créer des phrases qui seront à mon image, ou en harmonie avec les mondes qui me font rêver, c'est avoir en ma possession une baguette magique ! Et c'est imaginer aussi, au moins un lecteur qui pourrait être sensible à ma langue à moi, à ma façon de dire les choses et ainsi le faire entrer, le temps d'une histoire, dans ma petite bulle littéraire ! En faire un hôte privilégié dans ma maison de papier !
Listes
Avec 1, 2, 3... Soleil !, Le Voyage de Clémentine, Jeanne... la nouvelle voie..., Cinq minutes en Hyperloop...