Matériel nécessaire Une casserole vide (mais très légère) Une poignée de spaghettis invisibles (à imaginer ou à emprunter à un fantôme italien) Une paire de lunettes anti-gravité (ou des lunettes de soleil très stylées) Une bonne dose de patience et d’humour Étapes pour tricoter un nuage 1. Préparer les spaghettis invisibles Attrapez délicatement vos spaghettis invisibles. Attention, ils sont très fragiles et peuvent se volatiliser si vous clignez trop des yeux. 2. Chauffer la casserole vide Placez votre casserole vide sur une flamme imaginaire. L’idée est de créer une ambiance chaleureuse, pas de brûler quoi que ce soit. 3. Faire bouillir l’air Versez un peu d’air frais dans la casserole et faites-le bouillir doucement. Vous verrez peut-être apparaître quelques bulles d’éther. 4. Commencer à tricoter Avec vos doigts, commencez à tresser les spaghettis invisibles en un motif nuageux. Faites des nœuds légers, comme si vous attrapiez des brumes. 5. Ajuster la forme Quand votre nuage commence à prendre forme, soufflez dessus doucement pour lui donner du volume et de la douceur. 6. Suspendre le nuage Utilisez un fil de lumière (ou un rayon de lune) pour suspendre votre nuage tricoté au

Ce qui me captive chez lui, c’est d’abord son apparence : toujours vêtu de noir, silhouette raide, cheveux gras. Ses gestes sont secs et durs, presque cassants. Dès qu’il apparaît, il impose une atmosphère de méfiance et de froideur. Mais derrière cette façade se cache une complexité incroyable. Rogue est plein de contradictions : il est cruel avec les élèves, sarcastique, injuste parfois, et pourtant, il protège Harry, sans jamais réclamer de reconnaissance. Il est du côté des héros tout en donnant l’impression d’appartenir au camp adverse. Son histoire révèle une fidélité, une douleur et une culpabilité qui bouleversent complètement l’image qu’on avait de lui. Ce qui me touche le plus, c’est son choix : vivre dans l’ombre, supporter l’injustice des jugements, être haï et incompris, tout ça par amour et par loyauté. Il ne cherche ni gloire ni gratitude. Son courage n’est pas flamboyant comme celui d’Harry ou d’Hermione, mais discret, silencieux, tragique... Rogue me fascine parce qu’il incarne l’idée qu’on ne connaît jamais vraiment les gens, que derrière la dureté peut se cacher un cœur meurtri, derrière la froideur un amour immense. Et peut-être que ce qui m’émeut le plus, c’est

Chat, Petit hacker de nos cœurs, Tu pénètres sans heurts Nos silences en douceur, Y plantes des fleurs, Répares les heures Avec tes airs moqueurs Et ton ronron moteur Sur nos jours sans couleur.

Je m’appelle Mylène, j’ai 22 ans, j'ai grandi à Édimbourg, et oui… je suis bel et bien une sorcière. Pas du genre à se vanter, mais quand on porte fièrement l’écusson rouge et or de Gryffondor, ça laisse quelques traces dans la vie d’adulte. Je suis née dans une famille de Moldus, mais la magie, je crois que je l’ai toujours pressentie. Petite, il m’arrivait de retrouver mes livres préférés ouverts à la bonne page, même lorsque je les avais laissés fermés, ou d’attirer ma chouette en peluche vers moi sans la toucher. Mes parents croyaient à des coïncidences… jusqu’au jour où un hibou, les plumes encore humides de pluie écossaise, a laissé tomber sur notre perron cette fameuse enveloppe crème scellée d’un sceau rouge. Poudlard. J’avais 11 ans. La première fois que j’ai vu le château, depuis la barque qui fendait les eaux noires du lac, j’ai ressenti un frisson qui ne m’a plus jamais quittée. Le Choixpeau a à peine effleuré ma tête avant de s’exclamer : “Gryffondor !”, comme si c’était une évidence. Mes années là-bas ? Un mélange de nuits blanches dans la salle commune devant le feu, de cours de Potions où l’odeur de l’essence de dictame se mêlait à l’humidité des cachots, et de part