
Ti'a MICHAELIS
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de toujours
Le bruit,
Toi qui déranges
Toi qui agaces
Toi qui t'exprimes un peu trop fort
Plus que d'autres d'ailleurs
Toi qui es le reflet de certains caractères
Mais c'est ce même toi
Qui réconforte d'autres
Qui met du baume au coeur
Qui apaise la solitude d'autrui
Qui rassemble, qui tissent des liens
Quand on t'écoute
selon nos humeurs
On peut ne pas savoir sur quel pied danser
Cela peut mettre fin à des relations
Ou au contraire les faire débuter
Je t'avouerai que tu me supportes plus que je ne te supporte
J'éprouve une affection particulière envers ton opposé
Les chants du village ne sont pas toujours ma tasse de thé
Les relations sont parfois conflictuelles entre toi et moi
Mais il est vrai que quand j'en ai besoin mon cœur sait t'apprécier.
Le bruit et nos ressentis.
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À toi,
Toi, qui as toujours été là,
Et ce depuis la nuit des temps,
Tu ne m'as jamais délaissée,
Nous ne nous sommes jamais séparées,
Et cela ne risque pas de changer.
Pourtant, il y a eu beaucoup de hauts et de bas,
Beaucoup d'aventures et d'orages,
Tu m'as permis de voir clair quand tout était sombre.
Tu n'es pas toujours facile à vivre, je le sais !
Pourtant, tu m’as toujours tenu la main,
M'accordant une attention particulière,
Là où d'autres ne le pouvaient pas, y compris moi
Je n'ai jamais su me libérer de toi.
Pourtant, tu n'es en rien une prison,
Contrairement à ce que d'autres croient.
Je voudrais te dire merci,
Pour m'avoir écoutée, réconfortée, élevée,
Car sans toi, je ne serais pas celle que je suis.
Rassure-toi, je ne vais pas te laisser,
Nous sommes unies depuis tant de temps,
Aujourd’hui, c'est moi qui ne veux plus te quitter,
Mais peut-être as-tu d'autres portes où aller frapper,
Et tu finiras par partir, pour laisser place à qui le méritent.
À toi, Madame Solitude, sache que tu seras toujours la bienvenue !
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Défi
À l'aube de la nuit, le soleil s'est endormi, laissant la lune prendre la parole. Et ce soir, Philippe et Maria ont également prévu d'échanger.
Dans l'intimité de leur salon, Maria brisa le silence en se tournant vers Philippe, un ton d'inquiétude et d'interrogation dans sa voix :
— Pourquoi ai-je l'impression que tu ne m'aimes pas ? Qu'est-ce que je n'ai pas fait pour mériter ton amour ?
Philippe répondit avec agacement :
— De quoi parles-tu encore ? Tu ne peux pas te concentrer sur autre chose ?
Maria insista :
— Tu ne réponds pas à ma question. Tu évites toujours de faire face !
Philippe s'approcha d'elle, agressif et intimidant :
— Tu me traites de lâche, mais regarde-toi ! Tu es là à quémander mon amour comme une désespérée. Mais regarde-toi, tu ne mérites pas mon amour !
Maria répliqua :
— Alors pourquoi es-tu avec moi ? Pourquoi ne pars-tu pas ? Ça fait cinq ans que ça dure, c'est insupportable !
Philippe, d'un ton agressif, s'approcha encore plus près d'elle :
— QU'EST-CE QUE TU DIS ? Tu veux me quitter ? Qui penses-tu être ? Tu crois pouvoir me quitter ? Tu n'iras nulle part !
Maria, courageuse et attristée, lui répondit :
— C'est toujours la même chose. Chaque fois que j'essaie de communiquer, tout ce que j'obtiens de ta part, ce sont des disputes et des énervements. Peut-être que c'est parce que je me rends compte que tu n'as plus le contrôle sur moi ?
Philippe s'emporta :
— Regarde ce que tu dis ! Pourquoi me fais-tu ça ? Je suis gentil avec toi, je te fais sortir, je t'offre des bijoux. Tu es heureuse avec moi. C'est toi qui cherches sans cesse les problèmes. Tu es folle, je ne sais vraiment pas ce que je fais avec toi !
Maria lui répondit :
— Moi non plus, je ne sais pas !
Philippe glapit :
— QU'EST-CE QUE TU DIS !!?
Maria continua :
— Tu penses que je suis heureuse avec toi, mais non ! Tu me dis "je te fais sortir" comme si j'étais un animal. Est-ce ainsi que tu me vois ? J'ai perdu ma liberté à cause de toi. À chaque fois que je te vois, j'ai une boule dans l'estomac, mais je continue de croire en nous, en ce jour où nous nous sommes rencontrés et où tu étais merveilleux. Où est passé cet homme que j'ai connu ? Qu'est-ce que je n'ai pas sacrifié pour cette relation ? Ma famille, mon travail, ma santé, et pour quel résultat ? Rien !
Philippe la coupa :
— Encore et encore, tu n'en finis jamais. Tu es une véritable crécelle. Tu es complètement parano, tu devrais te faire soigner.
Maria exprima sa souffrance :
— Sais-tu à quel point il est difficile de supporter quelqu'un qui me dénigre, me rabaisse et m'humilie constamment, peu importe le lieu ? J'ai tout donné : ma dignité, ma liberté, mon amour, mais rien n'y fait. J'ai voulu t'aider à te libérer de tes démons, j'y ai cru. J'ai cru que j'avais le pouvoir de changer les choses, mais hélas, tout ce que j'ai obtenu en retour, c'est ma propre destruction. Je t'aimais profondément comme je n'ai jamais aimé quelqu'un, mais tu n'étais qu'une illusion !
La colère de Philippe monta en flèche. Il réalisa qu'à cet instant, il avait perdu tout contrôle sur elle. Il entra dans une rage noire, une colère effroyable. Sans pouvoir se retenir, il commença par une claque, puis une autre, et encore une autre. Une kyrielle de coups pleuvaient sur Maria, au point qu'elle ne pouvait plus s'enfuir, qu'elle ne pouvait plus respirer. C'est probablement ce que Philippe avait toujours souhaité : lui ôter la vie, l'empêcher de vivre. Le drame se déroula au beau milieu de cette nuit, alors que la lune n'avait pas fini de dévoiler tous ses secrets les plus sombres.
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En cette nuit, sur une note dansante, mes pensées vagabondent. Elles finissent par arriver chez une âme sensible, une âme unique aux mille saveurs, ce genre d'âme qui vous sème des fleurs.
Son élégance, son charisme et sa sensibilité ont marqué ici-bas.
Une beauté et une joie de vivre propres à elle, elle savait manier l'art de la spontanéité avec ses traits mettant à l'honneur l'Égypte et l’Italie, mais sa plus belle beauté fut sa voix.
C'était une femme libre, celle qui a tout choisi dans sa vie jusqu'à sa mort. Elle possédait une voix roulante et profonde qui contribuait à son charme. Lorsqu'elle chantait, elle savait saisir l'auditoire. Dès la première note, elle sut capturer mon cœur.
C'est ainsi qu'elle a ensorcelé plus d'un à travers ses textes intensément sincères et théâtraux. La transparence ne lui a jamais manqué.
Un rubis brut sans transformation, puissamment fragile et éclatant, qu’on peine à trouver de nos jours, allez savoir pourquoi, un être doté d'un mélange d'innocence et de force.
Un rubis qui ne pouvait que mourir sur scène.
À Mrs Lolanda,
connue sous le nom de Dalida.
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