Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

veronique Padet

Tout commence par un formulaire. Tout bascule avec une lettre. Le reste ? C’est Bérénice.

Pour la première fois de ma vie, j’ai coché toutes les cases d’un formulaire de la CAF. Sans le vouloir, sans y croire. Aucune demande supplémentaire, aucun papier manquant — un miracle !
Résultat ? Direction l’armoire R.
Vous savez, celle qu’on n’ouvre plus que pour broyer les dossiers avant fermeture. Rayon oubliettes. Le coin réservé aux êtres devenus inutiles, bons à classer.
R comme RETRAITÉE.

Alors voilà. J’ai ouvert cette foutue lettre, et depuis, impossible de refermer le couvercle.
Ça m’oblige à tout reprendre depuis le début.
Pour comprendre cette histoire — pour m’y retrouver moi-même — il faut remonter le fil, retendre les lignes, déplier les visages.
Bref, me replonger dans le terreau familial.

Là où tout a commencé.
Là où, paraît-il, j’aurais rigolé en naissant. Comme une provocation. Ou un clin d’œil au destin.

1
œuvres
0
défis réussis
3
"J'aime" reçus

Œuvres

veronique Padet
Tout commence par un formulaire. Tout bascule avec une lettre. Le reste ? C’est Bérénice.

Pour la première fois de ma vie, j’ai coché toutes les cases d’un formulaire de la CAF. Sans le vouloir, sans y croire. Aucune demande supplémentaire, aucun papier manquant — un miracle !
Résultat ? Direction l’armoire R.
Vous savez, celle qu’on n’ouvre plus que pour broyer les dossiers avant fermeture. Rayon oubliettes. Le coin réservé aux êtres devenus inutiles, bons à classer.
R comme RETRAITÉE.

Alors voilà. J’ai ouvert cette foutue lettre, et depuis, impossible de refermer le couvercle.
Ça m’oblige à tout reprendre depuis le début.
Pour comprendre cette histoire — pour m’y retrouver moi-même — il faut remonter le fil, retendre les lignes, déplier les visages.
Bref, me replonger dans le terreau familial.

Là où tout a commencé.
Là où, paraît-il, j’aurais rigolé en naissant. Comme une provocation. Ou un clin d’œil au destin.
3
3
8
190

Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

C'est une nécessité !
0