Je vous présente ce début de roman délaissé que j'ai envie de reprendre pour en faire une longue nouvelle d'Halloween, toujours sur un fond japonais. Ici nous retrouvons Nakamura Akiko qui a raté ses examens d'entrée à l'université. Elle est donc obligée d'attendre le prochain mois d'avril pour retenter sa chance. Seule et sans ami, cette franco-japonaise vit une vie désoeuvrée, sans savoir qui elle est, n'étant que la Française au Japon et la Japonaise en France. Un jour, elle apprend qu'elle a un don : celui de voir le monde de l'invisible. Elle est recrutée en pleine année scolaire pour rejoindre la prestigieuse Kisetsu Daigaku, une université mystérieuse certes renommée, mais qui change régulièrement d'emplacement. Personne ne connaît son programme d'enseignement. Akiko rejoint ainsi un nouveau monde inconnu.

Nous sommes en décembre 2121, à Shin-Nihon, le Nouveau Japon, une société futuriste qui reprend les codes de l’ère Meiji (1868-1912). Yuka, une jeune gendarme de vingt-trois ans, se voit contrainte par son chef de rattraper tous ses jours de congé en retard. Cette injonction, bien que forcée, tombe à pic pour cette éternelle célibataire qui souhaite fuir Noël et l’ambiance romantique de la capitale. Elle en profite pour retourner dans le nord afin d’aider sa mère à préparer le Nouvel An, une fête traditionnellement célébrée en famille. Elle se confrontera à son passé et à un jeune homme de son quartier qu’elle n’a pas du tout envie de revoir.

Dans mes cauchemars d'enfant, des squelettes menaçants voulaient souvent me noyer. Mais, cette nuit, j'ai rêvé d'un squelette différent. Il jouait de la contrebasse près d'une eau gelée. La neige tombait sur lui dans une forêt morne. Je ne le craignais pas. J'étais fascinée.