Des ténèbres à la lumière

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Depuis le début du confinement je vis ma vie comme une rupture. Je vis dans l'obscurité, que ce soit physiquement qu'intérieurement. Je me réveille à dix-sept heures, je fume une cigarette, j'apprécie quelques heures la lumière, puis je retourne dans les ténèbres.

Il y a une citation de Jean-Paul Sartre qui m'inspire beaucoup en ce moment : "Plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres." Elle image tellement bien ma vie, que j'ai envie de me la tatouer sur le front. Je n'ai pas réussi à ne pas me laisser avaler par la haine ses temps-ci, vous m'en tiendrez pas rigueur. Les temps qui courent m'en aura fait voir de toutes les couleurs, surtout du rose et du noir. Durant mes jours de peine je penserais au noir et au rose, c'est mieux que de ne rien avoir. Cependant ces misères auront réveillé chez moi mon âme d'artiste, que j'ai oublié depuis bien longtemps. Si pour beaucoup de choses je peux vous en vouloir, je préfère vous remercier pour cela. Ça fait une semaine que je maudis des noms, mais à travers l'obscurité de la marque que vous m'avez laissé sur le coeur, il reste les anges et la lumière rencontré il y a de cela des années. Vous n'aurez pas ma haine. Je dois vous l'avouez, parmi mes agresseurs, il y en a que j'ai aimé. Mais l'amour et un jeu dangereux, il n'y a pas de mode d'emploi, et surtout on aime le renouveler. Alors peut-être que mes grandes phrases de dépressif perdu au bout de la nuit, vous embarrasse, et bien je m'en fou.

Nous pourrons bientôt nous revoir, je vais donc faire durer ses dernier instants que j'ai avec vous. Pour une fois pour toute revenir à la routine des labeurs d'un jour.

Je vais finir ce texte par une autre citation que j'apprécie : "Le grand art de la vie est la sensation de sentir que nous existons, même dans la douleur." Elle est de George Gordon Byron. Ce n'est qu'un adieu mais pas à jamais. Car quelque par vous serez toujours avec moi comme un secret. Une tendre pensée d'un fou, qui ne c'est pas lavé depuis une semaine. Quoi que vous pensez, j'avais besoin d'être répugnant, un esprit immonde dans un corps sale. J'irais me laver dans quelques heures, pour aller chercher mes clous de cercueil.

AB

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