Chapitre 62, partie 2 :

14 minutes de lecture

Ce chapitre est entièrement destiné à un public mature et averti, je vous invite à le quitter si les scènes intimes vous mettent mal à l'aise.
Bonne lecture pour ceux qui restent,

Krann :)

Silas :

Les doigts refermés autour de la nuque de Kasper, je le maintiens contre moi tandis qu'il répond à mon baiser avec ardeur. Ses ongles s'enfoncent dans mon dos alors qu'il agrippe mon tee-shirt avec force. C'est douloureux mais rien ne pourra amoindrir mon désir pour lui, celui qui exerce une pression contre le sien et qui me rend presque fou d'amour.
Avec douceur, je me penche en avant afin de le faire s'étendre sur l'herbe. Ses cheveux blonds s'étalent sur le tapis de verdure alors que ses deux mèches colorées balaient son front. Je me place contre lui, ne cessant jamais de l'embrasser, puis mes lèvres dérivent vers son cou lorsque mes poumons se mettent à brûler. Kasper inspire brusquement, se gorge d'air duquel il manquait avant d'incliner la tête pour me laisser plus d'accès sur sa gorge. Mes paumes glissent sur ses épaules puis descendent jusqu'à ce que mes doigts s'enlacent aux siens. Dans un geste calme, je rabats ses bras vers le haut, encerclant son visage de ses avant-bras. Ses grands yeux bleus ne quittent pas mon regard alors que son souffle se raréfie. Je garde ses poignets prisonniers au-dessus de sa tête et de ma main libre encercle sa joue.

— Tu es certain de vouloir le faire ? demandé-je une énième fois afin de me rassurer.

La dernière chose que je souhaite est de lui forcer la main. S'il me dit non, je cesserai tout mouvement dans l'instant.

— Oui..., souffle-t-il en tentant de bouger les bras.

Ma prise se desserre complètement, je relâche ses poignets et m'appuie sur mon coude pour me rapprocher de lui. Bien que libre, Kasper laisse ses bras à leur place puis lève la tête jusqu'à ce que son souffle saccadé effleure ma peau.

— Silas, mon cœur..., murmure-t-il, il bat trop fort. J'ai l'impression que... que je...

Il se tait quand je pose ma paume contre sa poitrine, sentant chaque pulsation de cet organe qui n'aime que moi. Puis, je récupère sa main pour l'écraser contre mon palpitant enragé. Ses yeux s'arrondissent et ses lèvres s'entrouvrent doucement.

— Le mien aussi, tu le sens ? C'est comme ça quand on est amoureux, la tête s'embrume et le cœur s'emballe.

— Est-ce que... tu as déjà ressenti ça... avant ?

Sa voix n'est qu'un murmure, ses lèvres entrouvertes ne font qu'accroître mon désir pour lui.

— Oui, réponds-je avec honnêteté, mais il n'y a qu'avec toi que c'est aussi puissant.

Si son visage s'est crispé au début de ma phrase, il paraît satisfait de la suite. Avec tendresse, je retrouve sa bouche pour un nouveau baiser alors que mes hanches contre les siennes se mettent à onduler doucement. Kasper suit mes mouvements avec hésitation mais son corps brûlant contre le mien me fait tourner la tête. Son gémissement meurt contre mes lèvres lorsque je glisse mes doigts sous sa chemise, effleurant son ventre lisse avec lenteur. Son épiderme frémit, puis ses lèvres s'ouvrent pour accueillir ma langue qui enlace la sienne.

— Silas..., soupire-t-il en relevant le bassin.

Mon visage s'éloigne, je l'observe écarquiller les yeux alors qu'il se surprend lui même à donner de légers coups de reins.
Le bleu de ses iris est absolument divin sous la lueur laiteuse de la lune. Mon âme brûle, elle se consume de désir pour la pureté et l'innocence de mon Amour.

— M'autorises-tu as te dévêtir ? m'enquiers-je, le souffle court.

— Ou... oui, couine-t-il en fermant les yeux.

— Non. Regarde-moi, Kasper. Ne clos pas les paupières, ne quitte pas mon regard. J'ai besoin de lire dans tes yeux que tout va bien, d'accord ?

Immédiatement, ses pupilles dilatées rencontrent les miennes alors qu'il hoche la tête en se mordant la lèvre.
C'est avec précaution que je déboutonne sa chemise afin de lui retirer. Il se redresse légèrement pour retirer ses bras, plaquant son torse contre le mien. Intérieurement, je me maudis de ne pas m'être déshabillé en premier. Le désir de sentir sa peau nue contre la mienne me titille les nerfs. Son dos regagne l'herbe alors que ses bras se referment automatiquement autour de son buste. Sans jamais le quitter des yeux, je me maintiens sur une main pour venir caresser son avant bras.

— Ne fais pas ça, mon Amour, murmuré-je en récupérant son poignet. Ne te cache pas avec moi, laisse-moi te regarder, s'il te plaît. Tu n'as pas à te sentir gêné, tu es beau, Kasper.

Malgré la nuit, l'éclat de la lune me confère suffisamment de lumière pour admirer les joues de Kas s'empourprer. Il retire ses bras sans lâcher mes yeux, je le découvre sans regarder son corps. Je sens son malaise malgré le fait qu'il me fasse confiance, alors je le contemple avec mes doigts qui parcourent son buste, son ventre, ses flancs et chaque partie de lui qu'il n'apprécie pas. Il est divin à mes yeux, un ange façonné de beauté et d'innocence. Je n'ai pas besoin qu'il soit entreprenant, ce qu'il se passe entre nous est nouveau pour lui et je peux nous aimer pour deux. Je peux nous donner du plaisir sans qu'il ne se force à faire quoi que ce soit qui le mettrait mal à l'aise. Nous avons le temps avant qu'il soit complètement désinhibé et sûr de lui, et même s'il nous reste quelques jours pour nous câliner sur cette période estivale, j'ai pour but de lui faire l'amour bien au-delà de cet été. Jusqu'à ce qu'il s'en lasse ou qu'il m'en redemande encore. Notre histoire est trop belle pour s'arrêter dès que les vacances seront terminées.

Après mes doigts, ce sont mes lèvres qui rencontrent sa peau. J'embrasse ses clavicules, puis descends lentement vers sa poitrine où mes dents le mordillent doucement. Je me délecte de chacun de ses soupirs, de chaque pression qu'il exerce sur ma tête en tirant mes cheveux à mesure que mon visage dérive vers le sud.

— Sil... as, murmure-t-il d'une voix étranglée par le désir. Pourquoi tu ne... te déshabilles pas ?

Mon sourire se dessine sur sa peau, juste sous son nombril alors que ma main déboutonne son pantalon pour le faire glisser sur ses cuisses.

— Je vais y venir, Honey, ne t'inquiète pas. J'attendais simplement que tu sois complètement sûr de toi.

— Je le... suis, couine-t-il lorsque mon souffle s'échoue sur son désir humide. Je... suis sûr... de vouloir que... tu me fasses...

Ses mots se meurent dans sa gorge à l'instant où je l'emprisonne entre mes lèvres. Un long gémissement termine sa phrase alors que je lui fais du bien sans quitter ses merveilleuses billes bleues. Ses yeux sont incroyables sous les rayons nocturnes, ils brillent et s'embrasent davantage lorsque ma paume glisse entre ses jambes écartées. Je caresse l'intérieur de ses cuisses alors que sa respiration devient de plus en plus lourde, de plus en plus bruyante. Mon corps s'échauffe, je suis sur le point de m'enflammer, de mourir de désir pour ma Douceur qui émet des sons obscènes et qui n'en a probablement même pas conscience.
Son bassin se soulève brusquement alors que son dos s'arque sous l'impulsion du désir. Son plaisir s'enfonce dans ma bouche, bute contre mon palais et m'empêche momentanément de respirer.

— Par... pardon, oh... Silas, je suis... suis désolé, bredouille-t-il en cachant son visage derrière son bras.

Je m'éloigne, un sourire sur mes lèvres dégoulinantes de bave que j'essuie du revers de la main. Je remonte lentement, le rejoins pour être à sa hauteur. Je retire son avant-bras avec délicatesse pour capturer son regard rempli de petites perles salées.

— Aucun souci, mon Cœur, soufflé-je en m'inclinant vers sa bouche. Ne me quitte pas, Kas, regarde-moi, on se l'ait dit. Je dois m'assurer que tu aimes ça et c'est seulement dans tes yeux que je peux le voir. Tu te souviens ? Le regard ne peut pas mentir, et le tien me dit des choses que tu n'arrives pas à prononcer.

— O... oui, mais c'est... compliqué. Tu... tu es trop...

Il se tait, mâchouille sa lèvre alors que ses mains passent dans mon dos. Il s'agrippe à moi, si fort que je suis obligé de me laisser tomber contre son corps brûlant.

— Je suis trop quoi ? demandé-je en frottant mon nez contre le sien.

— Je ne sais pas... je, je me sens... bien, mais je ne sais pas... pas quoi faire.

— Tu peux faire ce que tu veux, Kasper. Il n'y a aucune barrière entre nous, tu peux te laisser aller, ou alors, tu peux aussi ne pas bouger et juste profiter, d'accord ?

Il acquiesce doucement, puis relève la tête pour m'embrasser quelques secondes.

— Déshabille... toi aussi, s'il te plaît. Je n'aime pas être... le seul sans vêtements. J'ai l'impression de... que nous ne sommes pas à... égalité. Je veux que... toi aussi tu prennes du plaisir...

Je me redresse, retire mon haut, puis me lève pour enlever mon jogging. Le tout en l'espace d'une inspiration, à peine. C'est frissonnant d'impatience que je retrouve le corps de ma Douceur. Sa peau est douce contre la mienne, son souffle est saccadé et brûlant contre mon visage.

— Je prends du plaisir aussi, lui assuré-je en déposant un baiser sur sa joue. Le fait de t'avoir contre moi est suffisant pour me combler. Ne doute jamais de ça.

— Silas...

Sa voix est basse, chaude et envoûtante. Il me fait tourner la tête, mon esprit est embrumé. J'ai envie d'accélérer les choses, de le posséder, de l'aimer jusqu'à ce qu'il se crispe dans mes bras mais le temps est nécessaire pour que ce moment soit parfait pour lui.

— Oui, Honey ?

— Fais-le, s'il te plaît. J'en ai envie. Je vais... mon cœur va exploser si... tu ne fais rien.

Je ferme les yeux pour encaisser les sensations que me procure sa demande, puis les rouvre rapidement en me souvenant que je ne dois jamais quitter son regard.
J'inspire profondément, ignore les battements acharnés de mon cœur et expire en attrapant mon pantalon sans jamais me séparer de lui. C'est un peu difficile, je ne sais pas où je l'ai laissé mais je refuse de briser le contact visuel ne serait-ce qu'une seconde de plus. Ses yeux sont trop beaux, plus brillants que jamais et sa peau est parfaite, seulement éclairer de la lueur blanche. Je tâtonne, puis souris victorieusement lorsque je trouve enfin ce que je cherche. Je sors les petits étuis argentés d'une poche et les pose à côté de la tête de Kasper.

— Tu es certain de vouloir aller jusqu'au bout ? m'enquiers-je en ne sachant pas si je parviendrai à supporter le fait qu'il me dise non. On peut arrêter si tu le souhaites.

— Non. Je le veux, Silas. Fais-moi l'amour, maintenant.

— Ok..., soufflé-je en embrassant son front. D'accord.

Mes doigts tremblent quand je récupère l'étui argenté contenant le lubrifiant. Je me maintiens sur un coude pour avoir un espace libre entre son corps et le mien. Mes dents ouvrent le sachet sous le regard brûlant de mon Aimé. J'enduis mon index de liquide puis le laisse glisser sur son ventre qui frémit.
J'embrasse ses lèvres lorsque mon doigt le pénètre lentement après avoir caressé doucement son intimité.
Son corps se tend contre le mien, son souffle se bloque dans sa gorge alors qu'il couine contre mes lèvres.

— Est-ce que tout va bien ? demandé-je doucement. Dis-moi, Kas...

— Ça... va. Oui.

Je dépose un tas de baiser sur sa peau, ses joues, sa gorge, puis remonte vers sa mâchoire afin de le détendre. J'ai le corps en feu, mon cœur n'est qu'un brasier incandescent alors que je prends mon temps pour le préparer avec précaution et attention. J'admire ses yeux où pointent quelques larmes, ses lèvres qu'il malmène en les mordant brusquement.
Il est si merveilleux, si magnifique, mon Amour, ma Douceur à la splendeur sans égal.

— As-tu mal ?

— Non. C'est... étrange... je, non, je n'ai pas mal mais, c'est un peu désagréable.

J'acquiesce, dépose d'autres baisers sur sa peau alors que mon index se courbe en lui. Son corps s'arque brusquement alors qu'un gémissement lui échappe. Je souris contre sa joue, satisfait d'avoir trouvé son point sensible qui éveille en moi un désir insatiable. Lentement, je commence à frotter mon aine contre sa cuisse. La pression dans le bas de mon ventre et telle que je ne parviens plus à me retenir. J'ai besoin de lui, de son contact.

— C'était... quoi ? suffoque Kasper alors que je réitère le même geste avec mon doigt.

— Tu as aimé ? Est-ce que ça te fait du bien ?

— Je... oui... c'est...

Je recommence, encore et encore et me délecte de chacun de ses soupirs, de ses gémissements qui terminent contre mes lèvres.

— Silas..., geint-il en se cambrant, je... c'est bouillant dans, dans mon ventre.

— C'est normal, mon Cœur, murmuré-je contre sa bouche. Embrasse-moi, Kasper. Je vais te faire l'amour, maintenant, es-tu prêt ?

Il hoche la tête, une fois, puis une deuxième en la secouant plus rapidement. Ses joues rouges et ses yeux pétillants me font sourire.
Il va me tuer. Je vais mourir cette nuit.
Ses lèvres s'écrasent contre les miennes pour un baiser empreint d'impatience. Je lui réponds de la même façon, plonge mes doigts dans ses cheveux alors qu'il se plaint quand mon doigt délaisse sa chair brûlante.
Je me redresse légèrement, récupère le préservatif que j'enfile et lubrifie généreusement. Je ne souhaite pas le blesser, je refuse de lui faire du mal. J'ai besoin de tout mon self control pour ne pas brusquer les choses.
Ses grands yeux me contemplent avec adoration lorsque je me positionne contre lui.

— Respire, soufflé-je, détends-toi. Tu dois rester calme sinon je vais te faire mal et je ne le souhaite pas. D'accord ? Tu peux me dire d'arrêter à tout moment, je le ferai dans la seconde, ok ?

Il opine, passe ses mains dans mon dos pour me ramener contre lui alors qu'il écarte davantage les cuisses. Je passe une main sous son genou, l'invite à le plier afin de le positionner convenablement, de façon à ce que mes poussées ne soient pas entravées et susceptibles de lui faire mal.
Il se laisse faire, puis après avoir inspiré plusieurs fois, il me murmure qu'il est prêt.

— J'y vais à trois, oui ? Compte avec-moi, Kas.

C'est peut-être stupide de demander une telle chose, mais je veux qu'il soit prêt, qu'il sache pile quand je vais commencer à le posséder pour ne pas le prendre au dépourvu. C'est la première fois que j'agis avec tant de précautions et de patience. C'est ce que mérite Kasper, toute ma douceur et mon amour.
Sa voix et la mienne se mêlent, nos corps tremblent et frissonnent l'un contre l'autre.

— Trois..., soupire-t-on ensemble alors que j'exerce une pression douce et contrôlée.

Ses ongles s'enfoncent dans mon dos alors que je le pénètre doucement. Sa poitrine se gonfle brusquement, ses yeux s'écarquillent alors que moi, moi, je sens le désir me tirailler les reins, le ventre, la gorge et chaque partie de mon corps. Je suis déjà en nage.
J'ai attendu ce moment si longtemps, tellement longtemps que je sens mon cœur se mettre à battre comme jamais il ne l'a fait auparavant.
Les respirations de Kasper s'alourdissent et deviennent chaotiques à mesure que je découvre son fourreau brûlant.

— Si... las, c'est... ça brûle...

Je m'immobilise immédiatement, embrasse sa peau et ses lèvres sans quitter ses yeux embués.

Shhh, soufflé-je au bord de la rupture. Calme-toi, mon Amour, respire. Respire. C'est normal, tu es trop tendu. Je ne veux pas te blesser, tu dois te détendre.

— Aide-moi..., me supplie-t-il en s'accrochant davantage à moi.

J'obéis dans la seconde, ma main s'enroule autour de son désir palpitant que je caresse lentement. Je dépose une myriade de baisers partout ou je le peux alors que je sens petit à petit son corps se relâcher. Il gémit, soupire et tente de fermer les yeux mais les rouvre à chaque fois très rapidement.

— Dis-moi quand tu te sens prêt à recommencer, lui intimé-je contre ses lèvres. J'attendrai le temps qu'il faudra. C'est toi qui guide mes mouvements, Kasper. Je suis à tes ordres.

Il souffle un " oui " qui s'échoue contre ma bouche alors qu'il commence à m'embrasser avec lenteur. Je réponds à son baiser, tentant de calmer mon corps qui me hurle de le posséder entièrement. La sensation de son être autour de mon désir me rend fébrile. J'ai chaud, j'ai mal au ventre de me retenir, mes reins sont enflammés, mon cœur est mourrant.

— Continue, murmure Kasper d'une voix tremblante, vas-y, Silas.

Je sonde son regard un instant, y découvre une détermination nouvelle et incandescente qui me pousse à accepter sa demande. Alors, lentement, je reprends mes mouvements, m'enfonçant calmement en lui pour ne pas le brusquer, bien que la douleur que me provoque ce calme me consume jusqu'à l'âme.
Un gémissement guttural remonte ma gorge lorsque mon plaisir le comble entièrement. Mes membres tremblent encore, ceux de ma Douceur s'enroulent autour de mon corps, jambes et bras scellés à ma nuque et mes hanches. Une déflagration explose en moi alors que mon Amour semble enfin prendre du plaisir.
Les sons qu'ils laissent entendre sont brûlants et m'enivrent complètement. Je crois que, du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais ressenti un tel bien-être, comme si le corps de Kasper et le mien étaient fait pour s'assembler.
Mon cœur défaille et j'accélère la cadence sans pour autant être brutal lorsque les larmes retenues aux coins des yeux de Kas se mettent à glisser le long de ses tempes.

— Je... t'aime, couine ma Douceur en laissant tomber sa tête vers l'arrière.

Je profite de cet accès pour embrasser sa gorge, aspirant doucement sa peau quand la pression s'élève encore. Je sens l'orgasme affluer, il me monte à la tête alors que les gémissements de Kasper se font plus bruyants, plus désordonnés et incontrôlés.

— Je t'aime aussi, mon Amour, mon Cœur. Tu es si beau, murmuré-je en empoignant ses cheveux pour qu'il me regarde à nouveau.

Ses larmes ne se tarissent pas mais le plaisir qui fait briller ses yeux me rassure et m'emporte dans un endroit fait de coton et de tendresse.
Son visage se crispe, ses dents s'enfoncent dans sa lèvre inférieure, si fort que j'ai peur qu'il se fasse saigner, puis son corps se contracte sous le poids de la jouissance qui explose en lui. Son intimité m'enserre dans un fourreau chaud et si doux que je me laisse aller en même temps que lui. Sa beauté lorsqu'il jouit surpasse toutes les merveilles de ce monde.
Nos gémissements se mêlent, nos bouches se retrouvent alors que les ongles de Kasper s'enfoncent dans mes épaules.
Une dernière poussée et un sanglot énorme secoue le corps de mon Amour. Mes bras l'enlacent, le font se relever pour qu'il quitte le sol et vienne se nicher dans mes bras. Assis sur l'herbe humide, je respire difficilement quand sa tête se perd dans mon cou. Nos êtres encore emboîtés, j'effleure son dos, embrasse ses cheveux trempés, sa tempe, sa joue et ferme enfin les yeux pour calmer le feu en moi.
Je suis maintenant certain de ne jamais avoir pris tant de plaisir qu'avec lui. Malgré mon orgasme cataclysmique, je ne suis pas rassasié. Me voilà insatiable et désespérément amoureux de Kasper Price.

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