CHAPITRE 6

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– Julien tu pourrais venir dans ma chambre s’il te plait, j’ai a te parler.

– Oui, j’arrive après je vais juste prendre ma douche et je suis à toi frérot.

Il va prendre sa douche, pendant ce temps je stresse pour ce que je vais lui dire. Ce qui m’angoisse c’est la réaction qu'il va avoir. Je sais déjà qu’il le prendra bien vu ce qu’il a dit hier, mais je peux m'empêcher d'angoisser et d’avoir peur. Je réfléchis à toute les façons pour lui dire. Être direct ou alors être dans les sous entendu, ou même lui faire deviner pars de petit sous entendu.

Je ne sais pas comment faire, je vais sur internet pour trouver des conseils. Même la je trouve pas satisfaction tout les méthodes son bonne. Ce que je sais, c’est que je veux tout lui dire, le mettre dans la confidence et qu’il comprend ma réaction vis à vis du repas d' hier, et de cette dispute avec notre cousin. Je suis complètement perdu et je doute de mon choix de lui dire, mais je dois prendre mon courage à deux main. Je me mais une vidéo sur mon portable, qui explique une méthode pour faire un coming-out pendant qu’il est toujours dans la salle de bain. Il a une manie de rester une demi heure pour se laver, ce qui m’arrange pour voir ma vidéo et réfléchir.

Il sort enfin de la douche, et je vais en prendre une. Cela va m’aider à me calmer et à décompresser.

– Me voila tout frais frangin, me dit Julien. De quoi veux-tu me dire?

– Heu alors comment te dire…

Je suis stressée et je ne trouve pas les mots, ma voix tremble de peur.

– Stresse pas et dit moi se qui vas pas, je ne suis pas comme notre cousin, jamais je ne te jugerais ou me moquerais. Alors calme toi. En me disant cela un me prend la main pour me rassurer, il me fait ça à chaque fois que je stresse à dire une chose importante et que je n’y arrive pas.

– Bon j’y vais. J’imagine que tu a remarquer que je n’est jamais eu de copine, et que je ne m' intéresse pas plus que sa.

– Oui mais je pense que tu concentre plus sur les études alors je vois pas trop où tu veux en venir.

– Ou je veux en venir c’est que se sont pas les filles qui m'intéresse mais plutôt les…

– Les garçons ?

– Oui, lui dis-je d’une petite voix. Je suis hommo, gay c’est comme tu veut. J’aime les garçons et pas les filles. Je suis désolée Julien, je suis pas normale je doit être malade d’aimer les hommes.

Je le vois être choqué par ce que je viens de dire. Je le vois réfléchir. Cinq minutes se sont écoulées, ce qui pour moi semble être des heures. Je me fait des scénario dans ma tête, vas-t-il tout dire au parent, je pense pas il n’est pas comme ça. Peur-petre me rejeter, non plus je le pense pas vu c’est ami qu’il a dans son lycée. Peut-être ne plus vouloir me voir je ne pense pas, a chaque hypothèse je trouve une chose qui font qu’il ne peut le faire.

Je suis stressée, angoissée par ce silence. J’ai peur de ce qu’il va pouvoir dire, je sais très bien qu’il s’agit d’une info très importante. Et même disons le je lui dévoile une certaine partie de ma vie secrète.

– Bon Théo voilà ce que je vais te dire.

Rien que cette phrase me fait assez peur, je redoute ce qu’il va me dire.

– Non tu n'es pas malade, ce n'est pas vrai. Oui tu es normal, tu as juste une attirance sexuelle différente que les autres, Que tu aimes les homme ne me fait rien, au contraire je suis heureux que tu me le dise enfin. Avant que tu me le demande, je m'en suis douter depuis quelque temps. Je t’es vu avec des petit regards insistant sur les garçons que les filles, en tant que frère je n’est pas pus ne pas le remarquer.

Et puis quand tu t’es disputer hier soir, et tu tes deffendu pour les gay j’ai eu encore plus de doute, alors je suis allez dans ta chambre comprendre se qu’il a pus se passer pour en arriver là. Je n’aurais pas dû faire ça mais j’ai vu ton carnet ouvert et j’ai lu la page ouverte, et j’ai compris pourquoi cette dispute et toutes les petites choses que j’ai pu remarquer.

Pour moi tu reste mon grand frère, tu as toujours été là pour moi, alors je serais toujours là pour toi. Peut importe que tu soit gay ou hétéro ou je ne sait quoi d’autre, pour moi tu es toujours le même personne. T’en que tu sois heureux avec la personne que tu aimes, est ce qui me semble le plus important pour toi. Personne aux grand personne ne doit te dire qui, ou quoi aimer, ceci est ta vie pas la leur. Ceux qui disent le contraire sont juste des personnes qui ne savent rien de l’amour.

Je suis fier et heureux que tu m’en parles ce que je veux c'est que tu sois heureux et fier de ce que tu aimes. Je sait que se ne sera pas simple avec tout ses homophobe mais tu es plus ford que eux. Sache une chose je te défendrai quoi qu’il arrive devant c’est abrutie car j’ai qu' un seul frère, et c’est toi. Je t’aime tellement grand frère.

J’étais étonné et désabusé par ce qu'à dit mon petit frère lui qui à du mal a exprimer ce qu'il ressent. Il a su trouver les mots pour dire ce qu’il ressent et pense, je suis la comme un idiot ne sachant pas quoi faire. je pleurais même avec tout ce qu'il a pu me dire. La seule chose que j’ai fait sait lui sauter dans les bras, le serrer contre moi.

Dans mes sanglots, de joie ou de tristesse je ne sais pas, je sentais du réconfort avec lui, comme si je me sens rassurée avec lui. Pourtant ce n'est que mon frère et pourtant je me sens mieux.

L’amour fraternel a tellement de pouvoir, et soigne tellement les douleurs. Je suis heureux qu’il soit présent pour moi.

– Si tu savais à quel point ce que tu me dis me rassure je pourrais même pas décrire ce que je ressens,mais je suis heureux que tu me comprennes et que accepte mon orientation. Je te demande une seule chose de ne le dire a personne pour le moment, je ne me sens pas encore près pour ça. Rien que pour toi ç'a été un immense défi.

– Je comprends que ce n'est pas simple de le dire, et je ne le dirai jamais à personne. Tu me connais et tu sais que je ne te ferai jamais ça.

– Je le sais. Et avant que tu me le demande oui mes amis le sais, je voulais pas leur cacher non plus.

J’étais soulagée de lui dire j’ai l'impression d’avoir un poids en moins sur les épaules. Je me félicite intérieurement d’avoir enfin commencer à le dire dans ma famille. Même si ce n’est que mon frère, c’est déjà une grande étape de réalisation.

On continue de discuter de tout et de rien comme a notre habitude et il me lance un défis que je serait incapable de le battre sur FIFA, se qui peut être quasiment sur étandonner que je suis mauvais à se jeux et qui en plus ne mature pas vraiment.

On joue plus de 2h et me bats à chaque fois même si à une des partie j'ai quasiment réussi à le battre score 3-2 ce qui est honorable pour moi. A la dernière partie je lui dit que je dois me coucher vu que j’ai cours le lendemain et que surtout il est déjà 23h.

Juste avant de me coucher j’envoie un message au amis, pour leur dire que j’ai fais mon coming-out à mon frère et que tout c’est super bien passer. Comme je m' en doutais tous les 2 me félicitent de mon initiative et me disent que c’est déjà une étape de faite et que je vais réussir à le dire au reste de ma famille.

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