6. Le chemin d'une sensation de perte de controle

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Retour au monde minérale

Je passe le portail. Un nouveau monde, une nouvelle histoire. Cette fois ci j’ai une idée de ce qui m’attend. Le monde minéral, les murs y sont solides et les gens y sont rigides. Mais ma position me permet un accès plus rapide à Cristana.

Nous sommes rapidement accueillis par des automates. L’endroit à été rénové ? Sophony remplit un formulaire donné par celui-ci. Une machine m’accoste. « Bienvenus visiteur, veuillez vous enregistrer afin de bien vous faire accueillir par Luce industries. Remplissez ce formulaire, validez le au pointeur. » J’aime bien. Ils ont mieux ordonné les choses.

Le papier demande juste des identifications et les raisons de la visite. Je m’y inscrit Lara et je viens pour m’entretenir avec Cristana. Je lui remet les papiers remplis. L’automate les prend et les scanne.

Il nous accueil « Bien venez nous suivre, on va vous introduire à Luce industries ! » Je ne me souvient pas de Luce industries. Peut-être est-ce l'accomplissement de Lucian ? Je demande des informations à notre hôte. Il nous dit « Pas d’inquiétude, asseyez vous dans ce wagon vous y serez introduit.”

Il nous montre l'entrée d’une attraction. Ça fait combien de temps qu’on est passé. Comment les choses ont pu changer si peu de temps ?

Sophony me demande « Dites moi, Luce industrie ce ne serait pas l’invention de Lucian ? Il m’a partagé ses ambitions de relancer une industrie mais là... Il a pu trouver la main d’œuvre à ce que je vois. » Lucian doit être bien plus entreprenant que ce que j’ai cru voir.

Je lui répondis « Quand nous sommes arrivés dans ce monde avec lui, il partit rapidement de son côté. Il semblait déjà avoir sa démarche en tête » J’observe le wagon. Il me semble assez rudimentaire. Ce monde ne sera jamais le plus confortable.

Message offert

On s’installe et on commence à entendre un message d’introduction d’entreprise pré enregistré. « Bienvenus, dans un monde en mouvement. Un monde d'opportunités. Nous, à Luce industries, nous voyons les potentielles de ce paysage. Vous voyez des montagnes, nous voyons des mines de ressource à exploiter. Et notre objectif est que ce monde puisse prospérer »

Je ne pense pas que Cristana à vraiment autorisé cela. J’ai observé son comportement et elle n’a pas un regard avenant sur ce genre d’initiative. Elle n’aime pas les idéalistes et ceux qui en veulent plus.

J’observe le wagon, tout est automatisé, on nous force à rester jusqu’à destination. Le message reprend « Luce industries est une promesse de meilleur rendement. Avec un plan de diversification. L’un de nos nombreux projets est la remise en état complète des lignes de chemin de fer. Notre effectif est grandissant de jour en jour. Nous produisons les automates sur mesure pour nos et vos besoin, conçu par des automates créés spécialement pour ! »

Je vois, il fait de la récursivité. Il construit une armée d'automates. J’observe un peu le paysage des montagnes. Des dizaines d'automates en ligne qui se suivent et rentrent dans des mines, d'autres automates qui encadrent et enchaînent le guidage des chemins. On semble se diriger vers une ancienne structure réaménagée. Le wagon finit sa route dans une gare. L’odeur du métal chaud est encore présente et quelques automates travaillent sur les autres voies.

L’hôte du lieu

On met pied à terre et Lucian nous accueille, je suppose que c’est lui. Il est bien habillé, avec une veste propre. Un style plus moderne que celui de ce monde mais qui ne s’en détache pas trop. Il a pris le temps de peigner ses cheveux et sa fine moustache. Il en à conservé l’élégance des lieux par la posture et le regard légèrement supérieur. Par contre, il ne transmet pas l’image poussiéreuse que j’ai de ce monde.

Il interrompt mon observation silencieuse. « Bienvenue dans la réception de Luce industries ! Appelez mon Luce, l’instigateur des lieux. J’ai d’autres investisseurs, mais je voulais que l’on puisse se rencontrer personnellement. Bienvenus, Sophonie, vieux partenaire. » Il lui fait un serrage main chaleureux. Sophony semble ravie de l’évolution des choses.

Luce reprend. « Je serais ravit de pouvoir renouveler notre ancienne collaboration ! Tu seras ravi des progrès qui sont arrivés ici. N’hésite pas à découvrir les lieux pendants que j’accueille notre amie »Il lui tend un papier. Et de suite un robot automate, lui fait une révérence. J'aperçois l’éclat dans les yeux de Sophonie qui s’intensifie à nouveau quand Luce semble lui donner quartier libre.

Il s’approche de moi. Il semble avoir une attitude bien plus formelle que les dernière fois que je l’ai vu. « Excusez moi Lara, mais il me semble que vous aviez des choses à me dire.. » Pardon ? Il veut que je fasse un retour sur les services de Doyle ? Il nous avait abandonné, non ?

Je lui réponds « La carte nous mène toujours à des portails. Et le portail fait une boucle. Finalement, la carte nous montre juste comment voyager de monde en monde. Et Doyle nous à abandonné au monde d'après. »

Il m’interrompt « Excusez moi, ce n’est pas cela que j’ai demandé… Au passage oubliez l’histoire, je ne vous demanderais pas d’honoraire, le bureau de détective n’existe plus. Je voulais juste votre avis, sur le trajet ? Je voulais savoir tout juste si tout est à votre aise. Si vous avez des commentaires à faire. » Il voulait juste constater mon humeur ?

Je lui réponds simplement et lui demande par la même occasion. « Et bien, votre entreprise me semble bonne, l’accueil est correct. Mais je me demande, qu’elle est l’avis de Cristana sur tout cela ? Vous avez du bien valider votre projet ? »

Il me réponds « Correct ? Il nous serait plus aisé de parler de cela dans un endroit plus approprié, suivez-moi, vous êtes mon invité aujourd’hui, et votre confort est ma priorité. » Il marque une pose. Il oublie Sophonie ? Il reprend « Sophonie, nous rejoindra quand nous aurons pu nous entretenir. » Il m’observe, je l’observe. Il me conduit dans sa salle.

Le salon du deuxième

L’endroit n’est pas très aménagé mais le tout me semble fonctionnelle. Luce m’ouvre une porte menant vers un petit salon. L’ameublement est bien fourni et une mini cheminée ajoute une légère chaleur à la pièce.

Nous nous asseyons et il reprend « J'espère offrir le meilleur à chacun avec cette entreprise. Vous m’avez parlé de Cristana, vous avez peur qu’elle n'accueille pas notre projet comme il le devrait ? C’est bien curieux. »

Je lui explique « De mes souvenirs Cristana est assez strict quant à ce qui se passe. Elle n’aime pas le risque et la nouveauté. Aussi elle préfère contrôler les projets de grande envergure. Mais vous ne l’avez pas inclus, je me trompe ? »

Il me réponds assez rapidement « Vous savez, on tient compte de l’influence de Cristana dans ce que nous entreprenons. Mais il se peut que je ne la connaisse pas aussi bien. Dites moi Madame Lara, vous me semblez bien informé sur Cristana » J’ai l’impression qu’il cherche plus à me faire parler qu' à répondre à mes questions.

Je vais être plus directe. « Oui, d’ailleurs j’aimerais me concerter avec elle. Pouvez-vous me conduire à elle ? »

Il s'arrête, agite les flammes de la cheminée et répond « Cristana n’est pas la plus facile à rencontrer. Je ne suis qu’une entreprise dans ce monde. Notre vocation n’est pas politique. Mais je pense qu’ensemble nous pourrons trouver la meilleure occasion pour discuter avec elle. Vous voulez parlez à l’impératrice ce n’est pas une chose à prendre à la légère. Qu’est que vous me proposez ? ». Çà à l’air moins facile que j’avais en tête en effet. La dernière fois qu’on s'est rencontré elle m’avait repoussé et maintenant je reviens. Et si c’est pour lui dire que Alize ne fait plus signe de vie, elle risque de se laisser emporter.

Je propose « Oh, Je lui envoie juste une lettre, elle devrait reconnaître mon nom. Il faudra juste que la lettre contienne un message qui la mette en bonne disposition... » Luce me regarde, il ne semble pas convaincu. Je ne suis pas une bonne diplomate. Je pense qu’il voudra me proposer son aide mais je redoute le coût. Dans mon monde tout serait plus rapide. Non, il faut que je reste concentré.

Il me dit « La situation est tendue dernièrement dans la ville. Heureusement nous nous trouvons en bordure. Nous pouvons prendre le temps d’y réfléchir. Acceptez que je vous accueille un jour ou deux le temps que nous trouvions des réponses. Je pense qu’une lettre ne sera pas suffisante. Certains de mes collaborateurs ne savent que trop ce qui peut arriver au message en trajet. … bien suivez moi je vous présente vos demeures temporaires. » J’imagine que je n’ai pas le choix. Je suit.

L'ambassade

Luce me guide et nous entrons dans une sorte de suite. Ce bâtiment est comme un complexe qui contient le nécessaire. Luce m'a expliqué. La gare donne sur un futur magasin et il nous conduit vers l’hôtel du lieu. Il me parle d’extension future plusieurs fois. Il me dit que dans les autres parties du complexe se trouvent les bureaux et les usines. Il à réaménager ce poste abandonner.

Mais j’observe que certains accès sont fortifiés. C’est une nouvelle forteresse. Quand il me montre les loges, c’est confortable. Il me laisse disant rejoindre Sophony non sans nous inviter à sa table ce soir.

J’explore un peu plus. Ce lieu me fait penser à mes premières expériences. Une sorte de bulle en autarcie. La mécanique n’est pas encore cachée, on peut observer et deviner la fonction des choses. Je me rappelle devoir penser à chaque chose. Mettre en place et y vivre. Redécouvrir de l’intérieur. Constater les choses faites. J’ai voulu oublier pour avoir un regard neuf. J’avais cette sensation dans mon monde, les choses faites, fini. Non pas juste fini. Il manque toujours quelque chose.

Les premières impressions ne sont plus. J’étais dans la désillusion. Je n’avais plus de raison de rester. Peut être pour améliorer mais je n’y avait plus le goût. Je relève les yeux et mon regard change. La structure n’est pas finie. Il manque des choses. Les chemins me semblent long; mal optimiser. Certains coins sont mal éclairés. J’ai perdu la bonne attitude. Trouvons une occupation. L’ennui mène à l’insatisfaction. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose.

Cela se lit dans les yeux

Je croise Sophony, toujours enthousiaste, il n’est plus avec ses robots. Il me dit qu’ils sont à l'hôtel. Je lui redemande « Tu te plais ici ? Tu ne veux plus voyager à travers les portails ? »

Il me réponds « A vrais dire, non. Et dire, que c’est moi qui à introduit Lucian à la robotique. J’ai hâte de pouvoir retravailler avec lui. J’avoue que je voulais plutôt partir car justement Lucian ne me donné plus de travail. Mais là, il y a un univers à rebâtir. Et surtout, un nouvelle artisanat robotique à étudier. Les machines semblent fonctionner sur un nouveau système. »

Je lui réponds « Non, c’est la même chose, une base binaire, c’est plus le langage d’exécution qui est différent. J'ai pus regarder un automate de plus près, juste une main. Mais basiquement, c’est la même robotique avec une mécanique moins performante. »

Il me réponds « Tu n’es pas de bonne humeur Lara ? Tu sous estime la capacité de l’homme à innover. Et pourtant Luce est un bon exemple. Sinon tu t’y connais bien en robotique ? » Oui, j’apprends rapidement…

Je lui réponds « Oui, mais si ce qu’il te manque est un chef de projet ton manque d’innovation n’est pas dû à la technique en effet » Il rigole et me sourit « Mes problèmes sont rarement dû à la technique. » Je n’ai pas envie de poursuivre la conversation. Je sais déjà que la difficulté vient de l’homme. La révolution avait des problèmes, Castellanos était un probleme…

Même Cristana et Sevara aussi. Je peux même dire que je suis un problème. Oui c’est pour cela que j’ai voulu m’oublier… Tout simplement.

J’ai vécu deux jours après ma reprise de conscience. Et je suis revenus aux résonnement initiale, encore. Je devrais m’injecter la puce…

Et l'on me secoue. C’est Sophony. « Tu va bien ? » Il n’est pas subtil. Je lui réponds « … Oui… Je vais bien » Je ne savait pas comment dire autre chose.

Il me dit « Tu veux un soda vermeille ? » Bonne idée. Je dit « Pourquoi pas… Oui, j’en veux bien. » Il me ramene dans ses lieu et me passe un bouteille. Il regarde l’heure et dit « Tient Lucian va bientôt nous accueillir à sa table » Le soda est trop sucré mais il fait un peu plaisir.

L’ordre des choses

Luce nous accueille à une table. Cette fois il est accompagné d’autres personnes. Des riches, cela se voit aisément dans leurs tenues. Luce nous salue et lève un verre à notre hommage. Il introduit Sophony comme un nouvel ingénieur en chef.

Et il parle pour moi « Accueillons Lara, elle est de passage et souhaite comme certain d’entre nous rencontrer Cristana. C’est une femme intelligente et je souhaite que tout le monde lui montre le respect qui lui est dû. » Les gens acquiescent. Je ne comprend pas l’intérêt de la manœuvre. Mais je suppose que ça fait plaisir aux gens.

C’est la première fois que je mange avec tant de monde. Luce nous a installé proche de lui. Sophony converse avec les autres. La situation ne m’est pas confortable. Je me fais discrète.

Une des riches me parle. Elle porte une robe rouge et un maquillage travaillé. « Enchanté, je me présente dame Séphora, je représente l’Opale blanche, nous avons aussi des affaires avec Cristana. Je suppose que vous avez entendu parlé de nous ? »

L’Opale blanche, ça me dit quelque chose. Il y a longtemps j’avais utilisé des techniques pour me souvenir des groupuscules de chacun. Donc pour Cristana, quelle était la phrase. ‘Les pierres sont gardées en famille sinon le nom est mieux dit. ’ Pour les pierres, il y a une autre phrase..

« L’obsidienne garde le diamant brillant ? L’opale observe ce que le jade dément. Le ruby brille tel que la perle est fervente. Le saphir sacrifie le savoir que la turquoise apprend. Les perles s'assemblent et le tout reste comme avant. » Cela m’est étonnamment bien rester en tête.

Et le plus surprenant, c'est que cela m’a servi un jour. L’opale observe. Ce sont des espions. Je lui réponds: « On devrait mieux en discuter dans un endroit plus tranquille ». Elle acquiesça. Il ne me manquait plus qu'à vite finir ce repas.

Au sujet de L’impératrice

Ce lieu semble regorger de salon privé pour discuter d'affaires en toute discrétion. Je suis Séphora qui mène à l’un d’eux.

Elle m’offre un verre et me susurre « J’ai des intérêt à rencontrer l’impératrice mais elle se fait de plus en plus discrète. Comme si.. elle avait peur. Vous en savez quelque chose ? Depuis votre passage ? » L’opale blanche doit avoir été mise au courant de mon dernier passage ici. Il doivent savoir que je ne suis pas censé revenir. Je pense qu’il sont du côté de Cristana, les diverses familles travaillent pour elle.

Elle doit me jauger. Je vais être franche « Je suis revenue avertir Cristana de changement et j’aimerais la contacter face à face. J’aimerais conserver avec elle, de la nouvelle situation. Je sais que l’opale blanche à l' opportunité de la contacter. »

Elle me regarde gardant son sourire. « Vous n’êtes pas très subtil ma chère. Je ne peux vous aider si vous êtes si peu discrète… Quel est donc le message? » Je n’aime pas ce genre d’échange. Ces gens ne pensent qu’à vous manipuler et jouer avec notre patience.

Je lui réponds: « Vous ne saurez pas l'interpréter. Seule Cristana le comprendra. » J’enchaîne avec une question, le sujet me semblant infertile. « Mais dites-moi, selon vous, comment Cristana reçoit Luce Industries dans son monde ? »

Elle me nargue et me répond « Et comment vous penseriez qu’elle réagisse ? ». Son regard me dit qu’elle sait déjà la réponse. Cristana n'a jamais aimé le changement. Je la regarde et lui répond « Elle ne l’appréciera pas. »

Elle me réponds « Sachez que l’opale blanche, n’est pas du même avis… Il faudra juste que quelqu’un l’encourage. Luce pourrais vous expliquer. Et si l’on est d’accord vous n’aurez aucune difficulté à atteindre vos objectifs ! » On me force la main, c’est évident. Elle me tend une lettre. Je la déplie et je vois le lieu de mon prochain rendez-vous. C’est le lendemain. Il me reste toute la nuit pour avoir à accepter l’invitation.

Accord à l’amiable

J’arrive à l’énième salon désigné. Le rendez vous est au matin du lendemain. J’espère qu’il sera concluant. Cet endroit ne me donne nullement envie de m’éterniser. Cette fois, Luce et Séphora l'attendent assis chacun dans un fauteuil.

Je les salue et Luce me parle « J’espère que vous comprenez le sens de votre présence ici. » Oui, j’ai compris que j’avais plus ou moins accepté l’offre d’avance. Merci d’avoir l’honnêteté de me le rappeler.

Il reprend « Vous savez j’ai toujours apprécié les gens sympathique et raisonnable. Et je pense qu’il est de notre intérêt commun d’éviter tout risque de montée de violence. Hors il se trouve que l’ancienne capitale est construite comme pour attendre la guerre. Vous ne trouvez pas ? » Cristana s’est toujours préparé au pire. Ce n’est pas mon monde, elle fait ce qu’elle veut de sa vie. Mais il est vrai que le point de vue de Luce se défend.

Je ne sais pas quoi répondre à part tout simplement « Oui, en effet » Je ne rajoute rien et me montre attentive.

Il reprend « C’est comme si cette ville attendait qu’un conflit éclate. Hors nous savons que l’on peut éviter ce genre de chose. Savez vous que le progrès peut nous permettre d’accomplir tant de choses ? » Cela me perturbe. C’est comme s' il avait lu dans mes pensées.

Depuis le début, il agit comme j’aurai pu agir. Automatisation à plus grande échelle, Organisation et recherche de l’amélioration. La finalité n’est que l’exploitation des motifs. Et il a même mit en place ses propres motifs. Il a juste mis les pieds dans un monde non favorable. Tel un virus qui se répand. Et c’est à mon tour d’en être le pion. Tél Flame je me retrouve à subir mes ambitions. Ce n’est que justice. Je ne suis qu’un pattern de plus. C’est logique.

Je lui dit « C’est bon, j’ai compris. Je ferai mon possible pour que Cristana accepte votre expansion dans ce monde. Elle accepteras ce renouveau. J’accepte d’apporter ce message en plus du mien. Après tout, on n'arrête pas le progrès... »

Luce sourit, il regarde Séphora qui est plus surprise. Il reprend « Sur ces mots, je vous propose de signer cet accord. Séphora ira vous rencontrer plus tard dans la journée. Préparez vous pour le départ. » Il écrit ma citation et me tend un contrat me promettant de me faire rencontrer Cristana. J’ai l’impression de la trahir. Mais elle doit savoir que rien n'est éternel.

Parcours et passage

Je rencontre rapidement Séphora. J’ai juste fait le plein de soda Vermeille avant de partir. Elle me guide à travers des passages souterrains. Ces passages semblent anciens et comportent le même symbole que porte ma guide en pendentif. Les murs y sont froids et silencieux. Le chemin est seulement éclairé par la lanterne que l’on transporte. La direction me semble toujours si peu optimiser.

Après réflexion, je me rappelle que tous les autres mondes me donnent cette sensation. La sensation de pouvoir être meilleur. Comme si je n’avais que ma place parmi mes patterns. Comme si ma curiosité n’était pas suffisante pour sortir de ma zone de confort. Bon maintenant, je dois repasser par chacun d’entre eux. Essayons d’avoir un peu d’impact pour une fois.

Séphora me fait signe. Elle me montre une plaque qui semble me ramener en ville. On arrive donc à la surface. Je me rends compte que j’ai si peu visiter cette fameuse ville. Je sors, on arrive d’une ruelle silencieuse. On avance, les gens passent et l’architecture est grande, mais il n’y a pas de vacarme. Un certain calme est présent. Chacun s’occupe d' eux même et veille que cela reste le cas. Leur chemin ne semble pas…

Je ne peux pas répéter cette phrase par automatisme. Les motifs ont un certain intérêt, il y a une harmonie entre les tenus, les bâtiments et l’éclairage.

Séphora me réveille de mon observation. « Nous y sommes madame Lara. » Elle me présente le palais de Cristana. Elle me tend une lettre. Ce serait un passe. Je la tends au garde qui me présente à un automate majordome. Une fois la lettre lue, le majordome s'inclina et me dit de patienter dans l'antichambre.

Une vieille amie

Je n’attends pas longtemps. La porte s’ouvre et l’on m’appelle. J’entre dans la salle d’audience. La même que celle de mon précédent passage. Je la vois, l'impératrice.

Son regard est ferme et couleur ruby et sa couronne est froide posé sur sa coiffure blanc comme neige. Sa longue robe rouge dissimule son corps sous divers ornement, différente formation rocheuse.

Elle me porte son regard dur et s'adresse à moi « Dame Lara, ne vous ai-je pas dit de ne plus revenir ! Nous ne devons plus utiliser les portails. C’est notre nouvel accord ! » Elle joue toujours son rôle. Elle veut être aussi impénétrable que sa forteresse.

Je garde contenance et dit « Impératrice Cristana, j’ai des nouvelles à vous transmettre. Elle concerne notre alliance » Si une chose tiens aux cœur de Cristana, c’est notre alliance, nous quatre. Son expression semble fléchir, elle montre de l’inquiétude.

Elle se ressaisit puis enchaîne « Je vous écoute, dame Lara. » Il ne faut pas que j’y aille trop directement. « J’ai traversé chaque monde. Et j’ai appris une chose lors de mes voyages. Cela concerne Alize, elle est censée être portée disparue... » Je mets un temps de pose.

Elle enchaîne « Comment cela, elle est censée être portée disparue ? Est ce bien vrai ? Ou ce ne sont que des suppositions ? Chaque membre de l’alliance doit rester à sa place ! Peux- tu supporter tes accusations. » Je, j’admets que je n'avais pas pensé à apporter quelque chose supportant mes dires.

Je vais la raisonner. Après tout, Alize ne nous est pas connu pour sa consistance et j’ai d'autres choses à dire. « Cristana, penses tu que Alize n’allait jamais briser l’accord. Même, Cristana, penses tu que les choses restent les mêmes ou évoluent ? Madame l’impératrice, je ne viens pas seulement annoncer une nouvelle mais le changement. Pourquoi suis-je revenue ? Suis-je venu à vous sans raison ? Ce serait mal me connaître. Cristana, il faut observer le monde, chaque chose évolue. Et je le sais personnellement, on peut apercevoir ce que l’on croyait calme vouloir s’adonner aux chaos. Cristana , nous combattons tous deux le chaos. Mais le meilleur moyen est de s’adapter. Et dans ce monde, c’est Luce industries qui semble en être le meilleur espoir. »

Sur ces mots Cristana se lève « Assez ! » J’ai dû me laisser emporter…

Elle me fait peser tout son mépris par son regard. « Lara, tu me déçois ! Je te croyais plus mature, mais tu n’es qu’une enfant. Garde emmenez-la aux cachots ! » Pardon, qu’ai je dit de mal ? Je ne l’ai pas insulté ?

Les gardes me saisissent avant que je pense à fuir. Je me laisse faire. Cristana m’adresse une dernière parole « J’espère seulement que ce temps te servira à réfléchir au lieu de délirer ainsi. » Elle a peur? Je ferais mieux de baisser la tête et me laisser emmener par les soldats mécaniques.

Une salle froide

Les cachots sont plus remplis que la dernière fois. On me met dans la salle la plus aménager: un lit, une table, une chaise et un coin. Le garde est un automate qui ne se contente que d’écouter et obéir.

Je soupire, je suppose que les gens ne tarderons pas à me ressortir que ce soit l’opale blanche ou Cristana. Non, je pense que quelqu’un viendra avant que Cristana change d’avis. J’ai aidé Luce, il doit bien avoir un moyen de me récupérer…

Mais je ne lui suis plus vraiment utile. Peut-être que Sophony… Que dis-je on ne fut même pas associé. Je, je suis seule encore. Mais cette fois ci pas moyen de faire une IA.

De qui je me moque, elle ne me servait qu'à avoir plus d’influence. Mes pensées me reviennent, celle qui me dit « Juste oublie… ». Comme si, je voulais tout contrôler mais en fait la seule chose que je puisse tenter de contrôler; c’est moi-même.

Mais suis je vraiment stable ? Vraiment ? Pourquoi l’ennui provoque une telle ébullition. Laissez-moi dormir. Oui, je sais, j’ai mis des puces dans la tête des gens. Oui, je sais, je suis autant perdu qu’eux. Mais je ne me laisse pas le temps. Ou plutôt, je ne veux pas prendre le temps…

Bref. Je vérifie mes affaires dissimulées ; grappin intégré, console. Non ce n’est pas mon monde, les motifs sont faussés… Non ? Proto, les automates ce ne sont que du binaire, des motifs. J'ai pu identifier ceux des trains, ceux des papiers du monde suivant. Il me faut juste plus de données.

J’allume ma console et observe les gardes. J’observe. Chaque cliquetis, chaque pas. Et ce n’est pas optimal, je prends juste note. Je continue. La démarche, le rythme des pas et les trajectoires. C’est comme si on avait appliqué des motifs à des machines plus… minérale.

Je me souviens. Les portail inter connecter les mondes. Chaque code à pu être transmit. Je le savais bien, que certaines personnes avaient un mal fou à s’adapter. Mais finalement, dans les comportements, dans la perception des choses, il y a une sorte de langage universel. Il suffit d’observer.

Trouvé, je peux observer encore plus si je parviens à manipuler le comportement. Et le comportement dépend des circonstances . Je sacrifie la chaise pour ma liberté, je casse le pied et laisse dans ce coin un garde devrait aller le ramasser même si un autre préviendra le responsable. C’est bon j’ai eu un visuel. Leur programme est inscrit en solide sur un rouleau défilant. Pas de système sans fil malheureusement. Je compile ce que j’ai pu voir.

J’apprends vite surtout quand je suis assisté par les algorithmes. Bon le responsable arrive et me retire la chaise, mais j’ai pu garder mes affaires dissimulées. Cristana a des sujets qui se veulent sévères mais il n’ont pas tous l’intelligence.

Un pas de plus

Je suis tel une princesse, rester en prison n’est pas de mon goût. Mon goût est plutôt pour les règles efficaces et certaines d’ici ont besoin d’être changées. C’est étonnant les bêtises que je peux me dire quand je m’ennuie.

Je me calme. J’ai fait une tentative de plan pour une machine pouvant reprogrammer les droïdes en état de marche. Je n'aurais jamais pu le faire sans la console. Mais j’ai le temps et j’arrive bien à la dissimuler au garde. Et c’est surtout plus simple et moins « problématique » que le souvenir que j’ai de la conception de la puce neural.

J’essaie d’approfondir l’algorithme mais les gardes s'intéressent à moi. De leur voix mécanique, je comprends que Cristana me convoque à une audience. Encore ? Mais je n’ai pas fini de réfléchir à mes plans. On me refait belle et on me re-traîne jusqu’à la salle du trône.

Elle est dépeuplée, seuls présents sont l’impératrice et des automates. Cristana semble moins assurée que la dernière fois ça tenu et toujours superbe mais son état physique n’est plus à la hauteur. Je décèle de la préoccupation et de la fatigue.

Elle s’adresse à moi « Lara, j’espère que tu as pu méditer sur ce qui s’est passé, pendant tes deux jours de détention… Dites moi juste es tu pour Luce industries ou avec moi ? » Elle me tutoie, elle s’adresse à moi en tant que Cristana et non l’impératrice. Je ne m’étais pas préparé à cela… Deux jours ! Je ne les ai pas vu passer.

« Hm… Je suis pour… » Cristana était une sorte d’amie… Et je me doute que Luce industries lui fait pression… En fait, elle me demande… Si je suis contre ou pour elle, pour être honnête…

J’ai l’impression que dans son regard je vois de la peine… Je, j’ai déjà trahit des principes avec ma puce cérébrale… Je n’ai pas le cœur pour faire autrement. « Je suis avec toi Cristana… J’ai toujours apprécié ce que tu as voulu faire pour nous… peut-être moins sur la fin, mais je sais que tu mérites mon soutien… »

Elle sourit « Je savais que tu étais raisonnable, Lara. Je te gracie de la dernière audience. Je voudrais m’entretenir avec toi sur ces derniers événements. » Elle a dû beaucoup plus réfléchir à notre relation ces dernières heures que j’ai dû le faire ces derniers mois.

Elle lève sa main. Elle commande le minéral. C’est le pouvoir d’un chef de monde. Elle invoque juste un diorama de la ville et alentour.

Elle reprend « Tu comprends que je te fais confiance Lara. Ce n’est pas une erreur de te faire confiance ? » Je comprends les doutes. Il m’arrive de ne pas me faire confiance moins même. Je vais faire l’effort de ne plus trahir de gens, encore plus. Je lui réponds: « Je vais faire au mieux pour nous. Merci de me faire confiance. Ce ne sera pas une erreur de ta part. » Ça faisait longtemps que je n’avais pas tenu ce genre de propos.

Le début de la fin d’une ère

Cristana explique la situation « Luce industries est entré en guerre avec la ville, j’ai fortifier le centre mais ses soldat sont plus nombreux et augmentent d’heure en heure. J’ai besoin de ton aide. »

C’est étonnant la vitesse à laquelle elle est passée de l’impératrice à la Cristana que je fréquentais avant la coupure des portails. Certaine choses ne changent pas tant que ça. Mais elle me demande quoi exactement ? Je ne suis pas une stratège. Et pourquoi exactement Luce Industries est si agressive ?

Je lui demande « Mais quelles sont les revendications de Luce industries ? ». Elle baisse la tête « Ils veulent prendre ma place. Ils veulent me destituer. Et ce Luce a fait pression sur les groupes pour qu’ils le soutiennent. » Luce ne me semble pas du genre à ne faire que de l’intimidation. Je croyais que c’était juste un entrepreneur. Qu’est ce qu’il a à gagner ? Il veut annuler toute concurrence ?

Je propose « Je pense qu’il faudrait tenter un pourparler ? Proposer un traité de paix ? Pour désamorcer la situation ?» Son regard revient aux jugements.

Elle reprend: « J’ai parlé avec un des représentants, ils ne sont pas raisonnable. Il veulent juste me destituer de ma place. Je ne me plierais pas à sa politique libéraliste. Alors veux tu m’aider à contre attaquer ou alors va tu me laisser seule protéger mon monde. Je te rappelle qu’il était arrivé avec toi ! » Je la comprends. Mais je n’ai pas de solution. Je n’ai pas de puce ici. Et je n’ai plus envie de les utiliser. J’imagine la situation des rues. Ce doit être un tel échec pour elle. Je suis encore inutile…

A moins que… je peux toujours proposer. Je reprends « Bien, je comprends. Quels sont les effectifs ? Je peux optimiser le fonctionnement des automates. Je peux même proposer des outils pour reprogrammer les machines. Mais avant je suis sûr que l’on peut tenter de trouver un accord avant. »

Elle semble se résigner « J’accepte d’organiser un pourparler mais avant il faudrait que tu me montre ta machine et les améliorations que me décrit » . Je lui réponds « Laisse moi un jour dans ton meilleur atelier, pendant ce temps organise ce conseil de paix. »

Elle acquiesce « Bien si tu demandes un jour, j’attendrais les résultat pour le lendemain. » Un jour c’est court mais je préfère limité le temps de combat.Je ne connais pas la situation exacte mais je n’aime pas attendre de toute façon.

Mise au travail

L’atelier est grand et les outils sont multiples, mais j’en aurais besoin. Je reprogramme un peu les assistants. Je fais l’adaptateur console langage automate. Et j’enchaîne, programme tel que je pense.

J’ai l’habitude de ce genre d’exercice. J’ouvre mon esprit et ressort ceux que j’ai déjà fait, je compile et j’optimise. Deuxième étape, je les connecte à ma console. J’utilise tout ce que j’ai pu préparer et extrapoler de mon séjour en prison. Je réadapte au carcasse de droïdes ennemis qu’on m’a ramené. On emboîte la machine sur le dos de l’automate et celui-ci sera un fidèle serviteur de Cristana.

Je n’ai qu’un jour je n’ai pas le temps d’avoir des remords. De toute façon, ce ne sont que des machines. Je programme des automates pour de la production de masse. Il manque juste les ressources.

Hélas je crois que Luce l'a compris. D'après les rapports de la surveillance, ce sont les premier endroit occuper. Mais j’y pense je pourrais contacter Sophony, il doit toujours avoir sa tablette.

Je lui envoie « On m’as dit que Luce industries est entré en guerre. Peux- tu me dire ce que tu en sais ? » Il me réponds « Ne t'inquiète pas, c’est juste pour impressionner les derniers nobles, les automates ne sont censé attaquer que les automate ennemis ! C’est plus de l’occupation de territoire et du sabotage des systèmes de défense. On met juste la pression à Cristana. C’est juste elle le problème. » Je ne sais pas si je peux vraiment le croire sur parole. Mais j’ai envie d’y croire.

Je vais concentrer mes efforts pour augmenter les capacités de défense des automates. Et la Sophony m’envoie le message « On m’as dit que tu as été mis en prison, tu as pu t’en sortir ? » Je n’ai pas envie de répondre, je n'en vois pas l’intérêt. Je me concentre sur mon travail. Il ne me reste que le travail technique et le reste m’agace légèrement.

La rencontre des chefs

Je n’ai pas vraiment dormi et je commence à être fatigué. Mais j’ai fini. Cristana vient voir la démonstration de mon travail. Elle le commente « Bien j’espère que cela sera efficace. Merci aussi pour avoir mis à jour mes gardes. Concernant l’entretien de paix, cela se déroule à trois heures à la gare de la ville. Il a tenté de l’aménager et a rétabli quelque train mais il l’a quitté suite aux conflits. C’est censé être un terrain neutre. Repose toi, et ensuite prépare toi et prépare l’escorte » Je retourne donc à mes taches.

Ça y est, tout est prêt pour partir. Cristana à commandé un dirigeable pour aller au lieu. Le voyage se fait sans accroche. On descend et l’on constate qu'ils nous attendent devant le hall de gare.

Cristana et Luce ont chacune leur escorte de courtisans et celle d’automate soldat. Je me fais discrète au milieu de mes automates. Luce salut « Bienvenus impératrice Cristana, je suis bien malheureux que la situation soit aggravée mais j’espère que nous pourrons trouver un accord amiable entre les deux camps ! » La réaction des nobles des deux camps renforce presque la situation de supériorité de Luce.

Cristana Réplique « Bienvenus Luce, j’espère que chacun pourra être raisonnable en effet. » Elle maintient le ton. C’est une mise en scène pour les nobles. J’ai l’impression que chacun joue pour leur soutien. Luce me croise du regard mais ne fait qu’un léger sourire sur ma présence. Nous entrons tous dans cette gare. Chaque train est à quai. Cette gare est comme prête à être utilisée. Je prend place parmi l’escorte de Cristana.

Est ce de la diplomatie

Tout le monde est installé. Luce initie la parole « J’ai une certaine peur ; celle que tout le monde méprend la situation je n’ai fait que transférer des automates à nos clients. Malheureusement ces automates n’ont pas les droits nécessaires à la bonne conduite des choses. Je demande juste que les droits puissent être attribués afin que nous sortions de cette impasse. ».

Cristana se lève et prend la parole « Vos automates prennent d’assaut les murs. Il vandalise des lieux publics. Les poste extérieur ont été pris par la violence !» Elle hausse le ton trop rapidement. Cela risque de mal finir.

Luce tend la main vers un de ses suivants « Les postes de surveillances ont été achetés. Ils ont été réalloués au service de Luce industries. ». Luce reprend « J’ai étudiez vos loi et procédure. En citant l’article 307 et 427 du devoir automate. Luce industries n'a brisé aucune loi. Les automates ont été correctement programmé, s'appuyant sur ces codes j’affirme que mes automate ont été saboter. La sabotage est nommé et rapporté à l’article 57 de la convention de citoyenneté. Constitue un désalignement administratif. Un individu fait pression sur le système et cela afin d’entraver la bonne conduite de la société. » Il a préparé son coup, il a même des exemplaires.

L’un d’entre me parvient. Ça parle de normes de construction et de responsabilité de sabotage. Si il a les lois de son côté je ne pourrais pas faire grand-chose pour Cristana.

Elle répond: « Tout les articles sont soumis aux premier commandement. L’impératrice à l’autorité sur la décision finale. N’oubliez pas que accuser l’impératrice de complot contre la ville constitue l’un des crimes capitale »

Luce l’interrompt « Mais l’ai je déjà fait? Mais dans ce cas, ce serait vous qui déciderez si nous entrons en guerre. Luce industries se concentre sur la production automate, elle à tous les droits nécessaire tout comme chacune des filiales. Des droits attribués par vous ! » Les nobles discutent. Ce n’est pas une réunion pour la paix c’est un tribunal… J’ai été trop naïf de proposer un pourparler.

Luce reprend « Au dernier édit publier, cela concerne un système de sous gérance par les maison afin de garantir la discrétion des reines des mondes. J’ai respecté la clause de l’édit, donc les droits s’appliquent. Je pense que la décision en reviennent aux maisons ! » Les nobles discutent mais la tendance semble majoritaire pour Luce. Il me semble qu'il a déjà négocié avec certains. Je suis partagé…

Cristana accuse Luce « Luce vous avez brisé l’édit en question ! Lara ici présente peut en témoigner ! Vous l’avez fait sortir de son monde avec votre agence de détective ! L’édits à été brisé par un des parties, il est invalidé et le plein pouvoir m’en revient !» Je m'apprête à intervenir mais Luce me fait un signe du doigt.

Il reprend « Non, figuré vous que Lara à pris la pleine responsabilité de briser l’accord. C’est elle qui à choisit de passer les portails. Demandez lui elle assume le fait d’être allez de l’avant. » Pardons ? Il est vrai que j’ai passé le portail. Je ne peux pas le nier.

Je réponds « Oui, c’est vrai. J’en assume la responsabilité d’avoir brisé l’édit. Les nobles sont innocents. » A ce moment-là, j’ai vu la noirceur. Un regard me transpercé. Cristana à pris cela pour une trahison ? Je n’ai fait que dire la vérité.

Luce reprend « Il n’en revient qu’à l’Impératrice de nous montrer sa valeur. » Cristana se lève prend son sceptre et le tend vers Luce « Moi, Cristana, Impératrice de ces terres, je condamne Luce à mort pour trahison à l’impératrice et corruption! »…

Voler en éclat

La sentence est prononcée. Les nobles réagissent. Certains paniquent, d'autres dégainent les armes. Les automates se préparent à l’assaut sortant leurs lances. Je vais tenter de limiter les dégâts.

Je commande la garde impériale, séparant les camps. Je peux limiter les dégâts. Cristana leur a ordonné de charger, mais je ne peux pas le permettre , Protégez, créé une ligne de front.

Les nobles avec Luce se mettent à l'abri. Luce se dirige vers la salle de supervision de la gare. Cristana et certains nobles tentent de le toucher mais les automates le défendent. Le combat est concentré dans ma ligne de front. Ma formation de défense fonctionne.

Cristana est clairement en colère. « Automate, attaquez ! Quittez la formation défensive ! » Puis quelque seconde passe elle se tourne vers moi. « Lara ! Traîtresse ! » Désolé Cristana mais tu as échoué ici. Je ne pouvais pas t’aider c’était trop tard.

Elle prend son sceptre et le plante au sol. Elle va m’attaquer avec son pouvoir de la pierre. Vite, j’utilise mon grappin pour aller sur le toit d’un train. J’ai évité la chute dans la crevasse. Je me mets hors de portée des tirs.

Je l’entends m’appeler, l’impératrice déchue. « Tu n’est pas digne de confiance, Lara ! Tu sais ce qui arrive au traître ! » Elle à rediriger sa colère sur moi. Elle m’en veut plus que je l’empêche de faire sa vengeance qu'à Luce ? Je me fais discrète et tente de me cacher dans un des wagons.

« Lara, tu as la télécommande ? Donne la moi ! Cela pourrait atténuer ta sentence ! Rend moi ce qui est à moi ! » Non merci. Je te la rends quand tu seras calme.

« Lara, soyons raisonnable donne moi cette commande ! » Pas assez calme. Comment ? Le train bouge ? J’entends un wagon se déchirer « Lara, On as pas le temps de jouer à cache-cache ! »

Elle a dû se renforcer avec la pierre. Je l'avais vue auparavant. Un bras de pierre dimorphe qui pouvait briser les métaux.

J’entends la voix de Luce venant des quais. « Désolé Impératrice, Mais il me semble que n’as plus d’armée, plus les lois et plus de soutien du peuple. En fait, on peut même dire que vous n’avez plus d’honneur . » J’entends un bâtiment se faire percuter par une grosse roche. Le train avance et sort du quai. Cristana me reparle « Lara, tu ne veux pas faire ça à ton amie. J’avais confiance en toi ! » Un autre wagon paye pour moi.

Le train vers nulle part

« Tu n’es qu’un idiote ! » Elle s’approche de mon wagon. Je vais tenter d’aller à la locomotive. Cristana continue d’arracher le toit des wagons mais le rythme diminue. Je profite du temps de pause pour envoyer la dernière commande aux automates. Tentez de sauver les partisans de Cristana et de les mettre en lieux sûrs. Je ne sais pas si ils ont reçu l’ordre.

Le train continue d’avancer. J’y vais. Je n’entends presque plus Cristana crier, elle à du s’épuiser. Nous y voici, la locomotive. Attendez, je reconnais le chemin, nous allons vers la gare du portail. Je pense que je vais l’attendre dans le monde suivant. Avec ma console je pourrais prendre le contrôle des installations.

On arrive en gare dans quelques minutes. Je vais me cacher dans le second wagon. Toujours pas de signe de vie Cristana. Elle à du se poser. Elle doit s’être calmée je tente de l’appeler « Cristana?! »

Je l’entends « Lara tu n’est qu’une enfant ! Petite idiote ! » Je maintiens l’idée que je la rencontre de l’autre côté du portail. On arrive en gare ? Je vais dans la locomotive. Il me semble la voir qui s’approche de l’avant du train pendant qu’il entre en gare.

Allons chez Alize

Je saute du train avant qu’il soit entièrement arrêté. Ne faites pas ça chez vous. Ça fait mal. Je me précipite pour réactiver le portail.

Je la vois descendre du train. Sa robe est déchirée, et elle a perdu sa couronne. Sont sceptre est en main. Elle m'appelle « Lara ! Arrêté, c’est un ordre ! Tu n’as pas compris la situation ! » Si j’ai compris, tu as perdu ton monde, comme j’ai failli perdre le mien. Sauf que je t’ai empêché de faire des erreurs. Mais tu ne vas pas comprendre.

Sache que mes souvenirs les plus tranquilles ne viennent pas de quand j’était la dirigeante mais quand j’étais une simple civile. Je fonctionne par le contrôle comme toi. Mais cette voie ne se justifie que mal. Alors laisse moi au moin prendre les décision… J’ai l’impression que Doyle m’a légèrement influencé. Elle me dit « Tu es naïve ! » Elle lève le bâton mais le portail est actif. Je saute à travers.

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