12.1 Tendance conflictuelle

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Poussière des plaines et herbe fraiche

Il n’y a aucun endroit comme chez soi. Surtout quand son chez soi est immense. En fait, je peux dire que le monde est à moi. Tous ses habitants me doivent la vie. Pensez vous que cela fait de moi un tyran? Non, ce qui m’amuse le plus et de voir comment le chaos de leur vie évolue.

Évidemment, je vais en ratée des miettes, mais chacun à tellement à raconter. Je ne suis pas comparable à certaine qui tente de faire un monde parfait, optimisé que sais je… Le mien doit être libre, j’y ai beau un palais et des subalterne mais chaque vie est libre personne n’as de rôle. Et qu’est t’il de plus plaisant que de voir une âme errante trouver un objectif et s’y donner à fond? Je vais vous le dire. Que celle-ci se fasse une affaire personnelle de nous. Et c'est à ce moment que l’on découvre la catharsis de mon art.

Poudre noir et transpiration

Nous y voilà, directement en face. C’est l’ancienne base de Castellanos, le bastion de la libération. Haha, on est directement dans la gueule des loups. D'ailleurs on s’est déjà fait encercler. Doyle me regarde “ Si c’est pour ce faire accueillir comme ca, je connais quelqu’un d’autre qui pourrait nous fournir des armes” Je lui fais signe de garder le ton bas.

Et je m’adresse à notre comité d'accueil “ Pas la peine de sortir vos armes. Je veux dire ces armes. Car je suis venu en paix, et même plus que cela, je veux vous rendre la liberté. Je veux être la nouvelle leader de votre révolution contre mon pouvoir tyrannique. Car voyez vous j’ai changé. Ma vision du monde s’est renouvelée!”

Tout le monde me jette des regards dubitatifs. Bon j’admet j’ai improvisé. Le chef suppléant nous adresse la parole “Ah ouais! Et qu’est qui nous prouve que tu es d’venus une bonne p’tite damzelle?” Oh, son accent m’avait manqué. Cristana prend la parole “ Vous pouvez nous croire, nous avons la mort de nos yeux. Avant, j’étais l’impératrice d’une cité, mais j’ai perdu mon siège et mon peuple. J’ai même récemment dû me séparer d’une amie chère. Servara est la seule amie qui me reste et je peux le dire, elle n’est peut être pas la plus vertueuse mais face à l’adversité, elle saura faire sa part des choses.”

Elle met sa présence au service des autres maintenant? Attends je reconnais cette attitude, elle s’est inspiré de Coeur de Lion. Oh, je suis si fière.

Il se pose encore des questions en face. Doyle s’ajoute au négociation “Ecoutez, on est venus en amis. Quelles sont vos revendications? Vous avez enfin l’occasion d’en parler avec la responsable. Et elle veut changer, je ne demande pas d’être naïf juste de saisir l’opportunité comme des gens civilisés, simple non?” Oh, ce n’est pas comme s' il avait une vraie politique, ils sont plus là pour représenter l’indomptable volonté humaine et que je trouve ça mignon.

Odeur d’homme

Malgré le langage corporel de Cristana, on reste ici le temps qu’il faudra. La proposition de Doyle les a convaincus. On nous amène dans la plus soigné des tentes. On est tous trois dans une tente entouré d’une poignée d'hommes.

Je vais tenter quelque chose, j’ai un peu la flemme de parler politique. Plante, vie m’entends tu. Écoute ma jolie voix, laisse toi envoûter d’un parfum enivrant. Montre moi tes plus beaux trésors et je rendrais ton bonheur. Hum… Alors leur regard ça à l'air de marcher. Oh, mes deux comparses me dévisagent encore mais ça nous à fait gagner du temps. Doyle commente “Et bien, je pensais que ca te prendrait plus tôt. Tu n’as jamais vraiment changé…” Cristana le reprend: “Tu ne l’encourage pas dans la bonne direction en faisant cela. Servara, tu ne voulais pas négocier avec eux? Te comporter en personne digne?”

J’ordonne à mes pantins puis réponds à Cristana “Bien, aller me chercher vos meilleures armes à feu. Si on vous demande dites leur que j’accepte toutes les demandes, sauf celle que je ne laisserais pas passer évidemment. Cristana, sans Castellianos avec eux, ils ont vite perdu mon intérêt. Leur recrus sont bien ‘entraînés’. Mais personne n'a vraiment envie de voir un dénouement semi pacifiste ici. Alors faisons ce qu’on à faire et partons”

Cristana conclut: “Tu traites tes habitants comme des jouets. Je pensais que tu serais plus mature” En fait, c’est moi qui conclut “Et toi, tu les traites comme des engrenages” Elle soupire. Et oui, pas toujours facile de vouloir trouver des vertus dans l'autre.

Huile d’entretien

Et bien, nous avons un peu de choix; Revolver, fusil automatique de chasse… Tant de concentré de violence en perspective. Les autres ne semblent pas ravis. Je les réveille “Et bien ce n’était pas le plan. Avoir une arme de cowboy ou même de militaire. C’est bien le meilleur moyen de faire la peau à notre menace. Sinon on prend ces armes et on pille une des bases des faucheurs de fluide. Il auront des armes plus exotiques.”

Notre Doyle nous répond “Tu nous as bien dit que tu avais de l’armement, mais je me doutais bien que tu n’étais pas expert d’artillerie. Ces armes sont plus un habillage pour ce monde que de vraies tactiques. Alors permettez- moi, une question: avez vous déjà tiré une arme à feu?” Ohlala, il va nous présenter un coup et on va bien être ridiculisé. Désolé d’essayer.

Je fais un non de la tête, Cristana elle l’exprime “ En effet, je préférais laisser ce genre de chose au soldat. Et que cela reste au soldat” Oh, elle a encore un peu de regret dans sa voix. Elle n’a pas oublié Orion. Doyle reprend “ Dans ce cas j’ai le contact qu’il nous faut. Il s’amuse à construire les meilleurs outils qu’il soit, y compris pour tuer”Un colt est suffisant pour ce travail mais je suis curieuse.

Cristana murmure ses désirs de vengeance. Pas la peine de le cacher, tu veux aussi voir cet inquisiteur sous terre. Elle questionne “Et il nous donnerait une arme, plus efficace que celle-ci?” Doyle à un petit sourire “On va s’arranger. Allez on part maintenant?” Un sourire partagé". Et ni une ni deux il se met à créer un nouveau portail. Et bien j’imagine que je reviendrais dans mon monde une fois que tout cela sera fini.

Béton brut, plus qu’il n’en faut

J’y repense. Pourquoi rester entre nous quatre? Mais la réponse me revient. Rien n’est plus confortable que chez soi. Et sortir restera toujours d’un certain inconfort. Chaque passage est comme un passage à l’eau froide, ça en est presque cruel. Et on arrive dans un lieu où on ne peut que sentir vulnérable. Alors autant rendre visite qu’à des amis. Mais alors savoir que certains quittent tout ça sans jamais pouvoir revenir, c’est atroce. Il faut être fou.

Ouh, c’est bien éclairé, quasiment aveuglant. Le stress monte. Et… nous somme dans un lobby. Un bâtiment qui sent bien le béton. Il est fort, l’endroit encore moins fantaisiste que chez Cristana. Et aussi la première déco qu’on voit, un fusil d'assaut. Ah, non c’est juste un logo. Il y a aussi un énorme rideau métallique qui devrait servir de porte.

Doyle nous présente les lieux “ Bon, il n’aime pas les visite à l’improviste, mais il devrait pouvoir comprendre. Bienvenue à SharpDeck. Ce monde est principalement une entreprise d'ingénierie et des zones de test. Et c’est le moins lunatique que j’ai pu croiser. Par contre, il a limité la création de portail, on rentre et sort que par ce lobby” SharpDeck? Ça ne me dit rien. A vrai dire, je n'ai pas beaucoup bougé ces dernières années.

Cacophonie préventive

Il s’adresse à un interphone “ Je voudrais pouvoir rencontrer le maître des lieux, on voudrait se défendre contre un vilain monsieur” Une voix mécanique nous réponds “Veuillez vous identifier seul les personnes agréées pourront bénéficier de nos produits.” Doyle nous regarde l’air innocent. C’est tout? Je comprend qu’il n'ait pas que des amis mais quand même. Je n’irais pas me présenter, ce doit être aussi mon cas.

Cristana nous lance un certain regard déçu et s’avance. “Je suis Cristana. Et si je ne suis pas agréée, je suis prêt à négocier des services. J'ai une certaine compétence dans les matériaux. Je suis avec deux amis. “ La voix répond “Cristana, bien vous pouvez entrer. Allez jusqu’à l'ascenseur. Votre présence a été signalée.”

Et le voile industriel se lève. Révélant à nos yeux, des véhicules de chaque côté, ainsi que des chaînes de montages. On peut voir des déplacements de caisse au-dessus de nos têtes. Le tout entouré de vitres histoire qu’on ne tombe pas. Cet endroit aurait plu à Lara, un carnaval de robots. C’est sensé nous impressionner? Le grillage qui nous sépare des ces étalages me fait plus forte impression. J’imagine qu’on ne devrait pas faire un pas de travers.

Encore du béton et café moulu

Ding. On arrive à notre étage. Rien à dire sur l'ascenseur, sauf peut-être une musique qui manque d’élégance. Tout cela me rappelle d'anciens souvenirs avant que je rencontre Cristana. J’étais avec un autre groupe, mais je suis parti. Le pseudo chef avait fait une crise d’égo. Je respectait pas son “autorité”? Quel gamin. J'espère que le type qui dirige l’endroit n'a aucun rapport avec lui. Ce serait dommage. Oh, il ont dû se faire massacrer par l’inquisiteur que sais je.

Bon, maintenant des bureaux. Encore. On se fait recevoir, Doyle se répète et on va enfin voir le patron. Son bureau est en panoptique d’une autre chaîne d’assemblage. Au moins les vitres sont bien blindées. On va pouvoir s’entendre. Voyons l’homme maintenant. Il est grand, barbus, baraqué, dans la trentaine et il à une chemise bleu clair à carreaux; c’est un bûcheron. Son seul trait vraiment distinctif, c’est une cicatrice sur la joue, sinon il est juste… trop propre sur lui. Il est totalement oubliable.

Il s’avance et va saluer Cristana “Bonjour, je suis Jack. Dame Cristana, j’ai connu votre mère, ce fut une brave dame. Mais ça fait plaisir de voir que vous en soyez sortie. Quant à vos amies…” Il nous regarde, il nous jauge. il n'a pas l’air de m'apprécier. Cristana prend position pour nous défendre“ Voici Serava, elle a pris une apparence végétale car elle à fusionné avec son coeur. Elle m’a aidé à me reconstruire de mon deuil. Et voici, Doyle, c’est lui qui m'a conduit jusqu’à vous. On a tous perdu face à nos ennemis. Doyle m'a dit qu’on pourrait avoir de quoi se défendre ici.” Enfin, notre cyborg n’as pas perdu grand chose lui.

Le barbus répond d’un air sérieux “ Je te connais déjà Serava. Je sais que tu n’es qu’une perturbatrice. Et ceux qui délaissent leur humanité ne sont pas les bienvenus. Je ne veux pas de toi dans les négociations. Il y a un salle d’attente en sortant à droite“ Je le savais, il m'a connu dans mes jours rebelles. Quel plaie. Je le fixe en lui faisant un sourire provocateur. Tu crois que tu me fais peur?

Cristana reprend: “Elle ne vous causera plus de problème. Je vous en assure.” Il retorque “Votre autre amis, n’est pas tout blanc non plus. je veux bien accepter qu’il nous accompagne mais elle, soit vous vous séparez soit il n’y aura pas de négociation. Humpf… Les abominations comme elle sont le pire ennemis du commerce.” D’accord? Ne cache pas ton immaturité derrière le sexisme.

Doyle me fait une sorte de clin d'œil. Humpf, j’imagine qu’on le taperas après, ce serait plus stratégique. Je vais juste répondre “Sympa. De toute façon, ce n’est pas comme si vos trucs de mécanique m'intéressaient.” Cristana ajoute “ Vous avez de l’audace d’insulter ainsi ma compagnie, j'espère que vos compétence son à la hauteur de ce que l’on m’as dit.” N’en fait pas trop, tu n’as rien à voir la dedans. De toute façon, discuter avec ce genre d'individus ne m'intéresse pas. Je me rends dans sa soi-disant salle d’attente.

Musique étouffé

J’entre, on m’enferme. Haha. Doyle a toujours les meilleurs coups, je me demande pourquoi on continue de le suivre. D’ailleur il me contacte via l'oreillette“ Tu me reçois ne t'inquiète pas. C’était attendu. Ceux qui ont fusionné sont très mal vus. Je t’en avais plus ou moins informé. Mais j’ai un plan, on filera avec l’équipement. Juste ne fait rien. Je dois juste m’assurer que Cristana est de mon cotée.” Je lui rétorque “ J’entends bien que tu improvises. Mais qu’est ce qui me garantit de ta bonne volonté.” Il me répond juste “Je n’ai plus vraiment à le prouver. Terminé.”

Je reprends “Réponds!” mais silence radio. C’est fatiguant. Il est bien plus pénible que j’aurai pu être. C’est à moi qu’il en veut, ce devrait être à moi de m’en occuper. Le problème, c’est que je n'ai aucun souvenir de ce bâtiment. Je me souviens bien d’une usine, mais elle était moins développée.Et je me rappelle surtout du feu d’artifice que j’avais fait avant mon départ. Donc, il me faudrait trouver ou se trouve la poudre. Non, c’est une mauvaise idée, Cristana est toujours à l’intérieur. Et si cela arrive, elle ne voudra plus de moi…

Étrange, je ne m’attendais pas à devoir prendre en compte sa réaction. Je dois regretter la mise en scène avec Orion. Elle a bien pété son câble, mais les machines de Lara l’ont bien rétabli. Pour une ancienne impératrice, elle est devenue beaucoup moins froide.

Je vais demander à Doyle “Dis moi, Tu lui as dit quelque chose de particulier à madame pour qu'elle se montre aimable? Le matin elle me fait un reproche et le soir, elle me fait des câlins. Enfin façons de parler.” Il me répond après quelque instant “Hé je dois me faire discret. Je lui ai juste dit de profiter des gens tant qu’elle les a avec elle. Un truc du genre. Maintenant laisse-moi me concentrer.” Ah, elle a peur de nous perdre! Ce n’est pas une nouveauté.

Dommage, Lara est partie et Alize aussi… Il ne reste que nous deux. Et le vagabond mais il ne compte pas. C’est un traître de toute façon, de la même manière que je l’ai été. Zut! Je lui ressemble trop. Mes plans sont tout aussi foireux que les siens.

Pauvre Cristana, elle doit nous supporter. Au moins on sait se montrer utile. On va s’occuper de ce Jack pour elle. Tiens, la porte s’ouvre, de la visite? C’est Doyle… Je l’acceuil “Tu sais que c’est une sorte de prison ici, il ferme la porte.” Il acquiesce “Oui, et je sais aussi que je me suis trompé, ce ne doit pas être le moins lunatique que je connaisse..” Et la porte se ferme à double tours cette fois

Pile de trombone et plante de bureau

Notre détective me fait un topo “Je pense qu’il voudra recruter Cristana dans son groupe. Il lui fait faire un tour des usines. Et pour ça, il va devoir se débarrasser de nous, de toi surtout.” Je lui notifie l’évidence “Ça ne marchera jamais, elle ne m'abandonnera pas. Elle n'a aucune raison de le faire.” Il ajoute “Alors simplement, il vont te diffamer avec ce qu’ils ont sous la main. Ils ont bien une raison pour te porter en si haute estime”

Je lui donne la première raison “ Etre une belle désirable? Bref, sinon tu as une solution pour sortir?” Il me rend son sourire satisfait. Et il montre un outil dissimulé sous son manteau. “J’ai pu me servir avant d’arriver ici. Et j’ai toujours mes outils de détective. On devrait pouvoir se faufiler”

Je le reprends “Tu ne peux pas pirater la limite de portail?” Il me regarde et dit “Seul les gens très distrait ne surveillent pas les création de portail. C’est plus simple de revenir au lobby, crois moi.” Monsieur à surtout la flemme de le faire.

Il déverrouille la porte presque sans bruit. Je vais me concentrer pour prendre une forme discrète. Une forme serpentine faite d'algues et de lianes. Je peux tenter. Moi, représente une danse, comme une feuille flottant dans le vent. Assouplissez votre articulation, faites moi une douce transformation. Une sensation me parcourt, mon coeur réagis, je deviens plus légère, plus agile. Je me sens vulnérable. Mais la puissance de mon cœur me donne de l’assurance.

Je suis devenu une lamia faite d’algue, encore plus végétale. Doyle retourne la porte déverrouillée. Il commente. “Tu te sens agile dans ce nouveau corps?” Je ne sais pas, mais j’ai bien envie de me faufiler et de m'y exercer. Je lui réponds “Je me sens légère…” Et je pourrais toujours me transformer si nécessaire, n’est ce pas? On sort, mon compagnon m’indique un autre bureau où se planque. On y trouve un plan de l’étage. Mais entends des bruits. Je vais fureter sur ce qui se passe. Des gens viennent de la direction de l’ascenseur. Et ils sont bien équipés.

Le fumée de la vengeance

La troupe m'a l'air familière. Ça y est, je reconnais l’homme en tête. C’est un ancien ami, celui qui m’a convaincu de partir, la personne qui m’aime le moins au monde. Il a pris des gardes du corps depuis notre dernière visite. Il se dirige vers notre salle d’attente.

J’informe mon compagnon de fuite “ On a des opportunités qui se présentent. Un ancien rival, je pourrais l'enserre et le prendre en otage? Ou je peux faire un massacre et je récupère leur équipement, ma nouvelle queue pourrait faire un excellent fouet.” Il me jauge et me chuchote “Ou sinon, on évite de prendre des risques et on les esquive. On se concentre sur récupérer Cristana et des armes.”

Je vais tenter de le convaincre “On as l’avantage de la surprise. Et c’est une occasion de le faire baver” Il me réponds “Si c’est une affaire personnelle tu oublies, on perds du temps précieux là. Ils sont en train de constater qu’on s’est enfuis. Allez sortons de la zone. On se retrouve à l’ascenseur” Et il passe dans l’open space suivant.

Avec ma nouvelle forme, moi, je peux me permettre de m’infiltrer dans le plafond. C’est exiguë, mais je suis devenu assez mince pour en profiter. Trop marrant je peux même tenter les voies d’aération. Je peux me positionner juste au dessus de lui. … Il marmonne quelque chose contre moi. Et il va faire patrouiller les gardes. … Il communique souvent avec sa radio. Il s’est arrêté et va ramasser une feuille, la fenêtre sera courte.

Je vais rejoindre l'ascenseur. Je n’ai pas besoin d’en rajouter. Je serpente, ce nouveau corps se manie bien.

Une musique rock d’attente

Je trouve un passage par la voie d’aération jusqu’à au-dessus de la cage d'ascenseur. Je m’y pose doucement. Et j’informe Doyle de ma position.Il me répond “Je vois deux gardes qui vont vers l'ascenseur. Tombe leur dessus quand ils entrent et je te rejoins” Bien, je fais des lames végétales pour l'assaut. Les deux garde arrivent,j’en enroule et frappe l’autre. Doyle arrive et les finit avec des cours jus.

Je lui propose un plan “On se sépare tu vas chercher les armes qu’on est venus initialement chercher et moi je vais récupérer Cristana.” Il me répond “Ça me va, on se retrouve au véhicule. Cristana doit être à la raffinerie. 2eme sous sol. Tu peux suivre son cœur sur ce radar. Je te le précise mais l'efficacité du matériel de ce monde vient du fait qu’il maîtrise la création de A à Z”. D’accord quoi que ce soir ça veut dire.

Doyle me passe une montre sur laquelle clignote une position. Je l'équipe et récupère une radio de nos victimes. Je dis à nous poursuiveur “ Et tête d’enclume, je me demande si tu osera te montrer en personne, dans la salle des générateurs ou si tu as trop peur d’être pris dans le rayon de l’explosion. Qui sait peut être je voudrais négocier.” Et je casse la radio, cela devrait les occuper. Attends, il y a bien un générateur? Doyle me lance un regard peu convaincu.

Je lui lance “On se retrouve au véhicule” Il me réponds “Fais attention et essaies d’être subtil…” Trop tard, je ne suis plus une enfant. Je serpente hors de la cage d’ascenseur pour descendre via les câbles.

Sonnerie d’alarme et chaleur

Je suis en bas, il y a un conduit d’aération mais c’est un vrai four. Je vais forcer la porte par la force des plantes, juste assez pour me glisser. Allez petite pousse, ouvre moi la voie. Ecarte ces portes. Non, ne meurs pas, bats toi un peu plus. Je suis passé mais ça m'a fatigué. L’air est trop sec.

Une alarme se fait entendre, ce sont surtout les lumières qui s'activent, l’info de notre évasion s’est fait entendre. La fonderie devrait derrière ces murs. Ça craint si je doit côtoyer ces chaufferies... La montre m’indique que je peux les éviter, bien! Je parcours les couloirs furtivement. J’ai un expert en piratage de caméras de mon côté, donc ça enlève le plus compliqué. Ce gars fait trop confiance en ces machines. Il y a quelques bureaux mais presque pas d'employés. Ils sont en télétravail?

Je grimpe jusqu’à la panoptique de la fonderie, un autre de ses postes d’observation. Si je passe plus haut je peux atteindre des chaînes de montages, j’aurais un chemin sans prendre l’ascenseur mais faudra grimper. Pour le moment je tente d’écouter.

Ca semble parler de mes échecs passés. Ce devrait être à ce moment que j'interviens, mais je fais quoi… Hum… Je contacte Cristana à l’oreillette “Il faut sortir d’ici. Ce sont nos ennemis, Doyle s’occupe de récupérer les armes et après on rentre.” Silence dans la salle d’à côté, je vais me planquer.

Elle me répond via la com. “Serava, est ce vrai ce qu’il raconte sur toi?” Ouhla le ton est assez glacial pour rendre à ces salles une température normale. Soyons intelligent. Je lui dit “Il y a peut être une partie de vrai, et alors, j’ai grandi. J’ai beaucoup gagné en maturité avec notre groupe, cela parce que vous n’étiez pas toxique contrairement à eux.” Ça devrait suffir.

J’aurais dû donner ma parole? Cristana me laisse entendre “Je pense que la situation est assez complexe. je préfère me retirer pour y réfléchir.” Pas mal, ca lui permettrait de partir les main propres. Ensuite j’entends la porte du bureau se verrouiller.

Verrouillage maximum et toujours cette chaleur

Notre chère Jack s’est enfermée avec Cristana. Il a dû perdre son sang froid. C’est donc le moment d’intervenir. Je vais me faufiler par le dessus. Je me positionne au-dessus du séquestreur.

Il tente de se justifier “Nous allons attendre une équipe de sécurité, elle va vous escorter au lobby.” Une excuse pour maquiller une prise d’otage. Je me fait un poignard végétale avec un tranquilisant. Je ne pourrais pas faire plus dans ces conditions. Je vais neutraliser cet homme pour toi Cristana.

J’y vais. Je lui tombe dessus. Le lui plante l’arme dans l’épaule. Peu profond. C’est l’os. Et je m'accroche à son dos. Je tente d'enrouler ses jambes. Il m'insulte. Il m'a agrippé. Malgré l’angle, il est plus fort que moi. Maudite chaleur. Il me jette au sol. Je tente de me relever. Il me donne un coup dans le ventre. Je roule. Ça fait mal, je me relève j’entends un clic.

Je n’ai pas de couvert. Si,Cristana, elle s’interpose encore. “Assez! Calmez vous! Pourquoi tant de violence !?” Elle souffle un peu. Je garde le silence, lui aussi. Il retire la dague et la laisse tomber.

Il parle “Cette monstruosité… a tenté de me tuer. Laisse-moi finir ce que j’aurais dû faire il y a bien longtemps.” Cristana le reprend “ Qu'espère tu accomplir en la tuant? Cela va te rendre ce que tu as perdu? Et toi, Servara, regarde toi, tu ressemble de plus en plus à un animal? Qu’est ce que tu as fait de ton corps? Tu ne fais que donner raison à ceux qui t’en veulent.”

Je proteste “C’était pour te sauver! Tout ce qu’on as fait c’est pour survivre!” L’entrepreneur conteste “Survivre? Tu ne fais que saboter ceux qui sont autour de toi!” Les autres se sabotent très bien tout seul. Mais je n’ai pas envie de le dire.

Cristana reprend “Il suffit! Je suis désolé que ce fut passé comme cela. Mais n’encouragez pas les comportements délétères. Adieu Jack.” Il range son arme mais Il répond “Ne vous donnez pas tort. Cette personne à fait bien trop d’entorse. Elle devrait passer au tribunal” Elle se retourne et conclut “Et bien, désolé de vous décevoir. Mais l’impératrice lui à accorder l’amnistie. Alors je vous prie d’accepter cette conclusion avec honneur.”

Il veut absolument avoir les derniers mots. Il reprend: “Vous avez bien gardé le caractère de votre mère. Je vous laisse partir en mémoire d’elle” Il y en a qui veulent toujours se justifier… Humpf.. J’ai encore mal. Cristana me relève. Je suis plus petite qu'elle maintenant? La porte de ce bureau s’ouvre finalement.

Le silence suite à l’alarme

On se rend jusqu’à l'ascenseur. Tant pis pour le parcours. au moins les alarmes ne crient plus. Cristana ne manque pas de reproche “Fait moin plaisir et reprend ta forme humaine. Tu étais déjà assez monstrueuse avant de perdre tes jambes.” Très bien mesdames, je m'exécute.

Sensation habituelle, revenez à moi. Reprends toi, retrouve ton humanité. Ça fait toujours bizarre de modifier ses membres. Surtout quand il y a une chaleur qui me pompe l'énergie. Je me sens las. J’ai besoin d’une sieste. Nous prenons l’ascenseur pour le point de départ.

Quelqu’un me contacte dans l’oreillette. “C’est bon j’ai l’arme, comment ça se passe de votre côté?” Je lui réponds “Notre cliente l’a joué diplomatique. Il nous a laissé partir avec un billet sans retour.”

Notre diplomate réagit “Tu l’as volé?” Je rajoute “Je prépare le portail et tu pique un véhicule?” Il répond “Ca me va, faites en sorte que le rideaux soit ouvert.” Une autre réaction vient de celle à côté de moi “Vous n’êtes que des criminelles”. L’infiltré répond “Au vue de comment il teste leur arme, j’ai aucune remords à leur piquer des choses” Je n’avais pas envie qu’on me rappelle la précision de leur simulation. En tout cas, il a bien réussi à mettre le silence.

Cristana s’exprime “Après tout cela, je pense que vais faire comme Lara. J'espère que je pourrais la rejoindre.” Je ne vais pas répondre, juste hocher la tête.

La dernière fois que j’espere sentir ce bétons

On revient au couloir de notre arrivée. On entend du chaos qui vient d'au-dessus de nos têtes. Est ce que j’ai encore l'énergie d’ouvrir un passage pour un véhicule? Bien sûr, j’ai pas de poches pour avoir des trucs à grignoter. Je regrette le monde d’Alize. Tes friandises ne sont plus trop sucrées, j’en veux. Et je doute que ma voisine et quoi que ce soit sur elle.

Je lui dit “Si je tombe inconsciente en faisant le portail, tu me ramasseras?” Elle me fait un regard non amusé. Ce n’était pas une blague. Elle me tend des bonbons. Ils ont le logo de fusil. Elle ajoute “J’en ai pris par politesse, fais toi plaisir. Je pense que Doyle ne devrait pas tarder” Bon, c’est pas grand chose, mais ça réveille un peu.

En effet je me prépare à la tâche. Cristana place des pierres pour bloquer le rideaux. Elle nous soutient dans l’exercice criminel, ça fait plaisir. On entend une explosion. et quelques secondes après il y a un Doyle qui transperce une vitre. Il a l’air chargé.

Vite il faut que mon portail soit fait. L’alerte est donnée. Je me concentre, je vais prendre un endroit vaste normalement respirable. Cristana s’occupe de protéger Doyle pendant qu’il emprunte son véhicule. Il prend un 4x4 blindé. C’est bien ce que j'espère.

Il s'arrête devant le portail. Il nous dit “Je vous amène ou?” Très drôle. Je lui réponds “Devine.” La troisième passagère ignore l’échange. On est tous dedans, en route pour ma destination mystère. Le véhicule traverse le portail avant que je le referme. Nos poursuivants ont dû rencontrer un mur de pierre.

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