Deuxième épilogue : Marie

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Le voile se lève sur quelques mystères...

En ce jour de fin d'hiver, je suis entrée comme chaque matin dans la chambre de My Lady. My Laird était déjà levé et me laissa l'approcher. Son visage, pâle, semblait plus blanc que les draps blancs... Elle ouvrit les yeux en m'entendant :

- Marie ?

- Je suis là, My Lady.

- Kyrian ?

My Laird fit le tour du lit et s'approcha d'elle, lui prit la main. A nous deux, nous l'aidâmes à se redresser et à s'appuyer contre la tête du lit, en la calant avec des oreillers. Je le faisais toujours avec My Laird, même si nous savions bien l'un comme l'autre que je pouvais le faire seule, tant elle était devenue maigre. Je l'aidai à boire la décoction que je préparais pour elle chaque matin, espérant que cela atténuerait ses douleurs. En général, son visage retrouvait un peu de sérénité, au moins pour quelques heures.

Après avoir bu, elle reposa sa tête contre les oreillers, les yeux fermés. Nous échangeâmes un long regard, My Laird et moi, et ce fut seulement la voix de My Lady qui nous fit détouner les yeux :

- J'ai froid... si froid...

Je pris sa main, elle était glacée. Pourtant, il faisait très bon dans la chambre, un feu était sans cesse allumé. S'il le fallait, nous pourrions réduire l'usage du bois à cette chambre. Mais rien n'y ferait. Le feu ne pourrait faire reculer le froid qui s'insinuait en elle. Le soleil, même éclatant de l'été, ne pourrait la réchauffer. Et moi, je ne pouvais que repousser les assauts de la mort, pas la vaincre. Et je la sentais qui rôdait, se glissait dans les recoins, cherchait sa proie. Demain, dans deux jours, dans trois jours, elle me vaincrait. Mais je me battais, encore, et me battrais jusqu'à la fin.

My Lady passa la journée comme toutes les autres journées. Somnolant, veillée par My Laird. Elle demanda juste, alors que le ciel se teignait des ors du soir, à ce que Lady Jennie vienne un moment. Lorsque je revins, pour son coucher, je vis qu'elle ne portait plus la bague de Soa. Et je pensai alors qu'elle l'avait donnée à Lady Jennie.

Je les laissai seuls, My Laird et My Lady. Je gagnai ma chambre, mais les ombres me suivaient, dansantes et ricanantes. Je ne les ai pas regardées. Je restai stoïque. Fière, peut-être, oui.

**

Quand j'entrai dans la chambre, au matin, tous deux étaient comme endormis. Sereins. Unis dans la mort comme dans la vie. Je restai un moment à les regarder, puis je m'approchai de la fenêtre. Un beau jour se levait. Une belle journée sur Inverie. Les eaux du loch étaient très calmes, comme pour permettre à leurs âmes d'y voguer un moment, en paix, comme pour une belle promenade. Un vent léger allait se lever, apportant à peine quelques irisations, mais amenant surtout les parfums de ce printemps en floraison.

Un instant, je fermai les yeux, profitant du calme qui régnait encore. Je savais que, dans un instant, il me faudrait alerter Lady Jennie, Roy et Kayane. Sans doute que Gowan me regarderait étrangement, peut-être même qu'il me prendrait dans ses bras et que je ne le lui refuserais pas cette étreinte. Mais, pour un instant, pour un instant encore, je voulais qu'ils ignorent la vérité.

Je rouvris les yeux. Déjà, devant moi, le paysage changeait. Un nuage passa, formant une ombre sombre sur le loch. Mais les rayons du soleil faisaient chatoyer les eaux en tant de nuances de bleu et de gris qu'il était impossible de les décrire. Un grand oiseau de mer plana, un instant immobile, avant de repartir vers le couchant. Je le perdis de vue avant qu'il n'atteigne la presqu'île.

Alors je me décidai et sortis de la pièce.

**

C'était la dernière veillée. Demain, nous les porterions en terre. Mon père s'était rendu diligemment jusqu'à Dunvegan pour informer Lowenna de la nouvelle, alors que Gowan cavalait d'arrache-pied prévenir Tobias. Nous les espérions tous présents. Le prêtre était passé, tout à l'heure, pour les bénir une dernière fois. Il m'avait regardée étrangement. Lui et moi ne croyions pas aux mêmes forces, lui et moi n'appelions pas les mêmes esprits. Mais nous nous tolérions, sachant que, parfois, l'autre était plus puissant que nous-même pour affronter l'inconnu, la maladie.

Ma mère pleurait encore, inconsolable. Je lui avais préparé une tisane, mais elle n'y avait pas touché et la tasse refroidissait, abandonnée sur la table de nuit. Mais les larmes de ma mère étaient silencieuses, et rien ne venait troubler la paix de la chambre. Je m'approchai d'elle et dis :

- Maman, tu devrais aller te reposer un peu. Demain sera une dure journée.

- Tu as raison... Tu restes avec eux, Marie ?

- Oui. J'irai te chercher ou j'irai chercher Lady Jennie si j'ai besoin.

Elle se leva, se signa et les regarda encore, avant de quitter la pièce. J'attendis de ne plus entendre le moindre de ses pas, pour m'approcher du lit. J'avais aidé à leur toilette et My Lady portait une de ses jolies robes roses qu'elle avait amenée de France, après son mariage. Elle était devenue si fine et fragile que nous avions pu aisément la lui revêtir. Quant à My Laird... Sir Fleming avait eu beau réfréner difficilement un haut-le-cœur, nous lui avions fait porter son tartan, avec sa broche comme emblème.

Et j'avais mandaté les plus jeunes pour qu'ils nous trouvent un chardon en fleur.

Roy avait pris la décision de les coucher dans la même tombe et avait déjà passé la commande à un artisan de Mallaig de faire graver une pierre portant leur nom. Elle ne serait prête qu'à l'été, mais nous nous prêterions alors à une autre petite cérémonie. Pour l'heure, aidé par deux paysans du village, Roy avait préparé le cercueil, assez grand et large pour qu'on puisse les y coucher tous deux.

Mais alors que s'avançait l'heure la plus sombre de la nuit, que la mort montrait son hideux visage, comme m'invitant à la défier, je sortis d'un petit sac en peau, qui me tenait lieu de sporran, quelques herbes. Je fis passer les tiges sur leurs visages et tout leur corps, puis je glissai quelques fleurs séchées entre leurs paumes jointes. Ce ne fut pas très aisé, car elles étaient si bien nouées, mais je parvins quand même à mes fins. Quand je me redressai, je constatai avec satisfaction que rien de ce que j'avais pu faire n'était visible. Mais il y aurait quelques parfums qu'ils emporteraient dans leur tombe.

Je fronçai cependant un bref instant des sourcils lorsque mon regard se posa sur la main gauche de My Lady. On y voyait briller doucement son anneau d'argent, gravé de fleurs de chardons. J'hésitai un moment, puis le lui retirai. Ce bijou était trop beau pour demeurer sous terre. Il portait aussi en lui l'espoir d'un avenir autre qu'à subir le joug anglais. Il devait demeurer parmi les vivants pour porter l'espérance, la beauté, la fidélité et l'amour qu'il symbolisait. Je le glissai dans mon petit sac, me promettant d'en parler à Roy et à Lowenna dès que je les reverrai. Puis je m'assis dans un fauteuil, entre la fenêtre et la cheminée, et j'entamai ma veille, tout en regardant la nuit étoilée qui berçait doucement Inverie.

**

Le soleil nous accompagna ce jour-là, comme pour nous rendre moins douloureuses ces heures de deuil et de tourments. Tobias et Lowenna avaient pu arriver à temps, l'un en milieu de matinée, l'autre vers le midi. Ils avaient pu voir, une dernière fois, leurs parents, couchés dedans leur lit. Puis Roy aidé de Tobias, de Neil et de Kyle les avait portés dans le cercueil. Je pus glisser encore la fleur de chardon miraculeusement trouvée par Leathan hier, à la tombée du soir, dans un creux de muret, bien à l'abri du vent et du froid qui sévissait encore.

Seuls des membres de la famille assistaient à la mise en bière, ainsi que le prêtre. Et bien entendu, mes parents. Ainsi, Sir Fleming et le juge Slater ne pourraient rien trouver à redire. J'eus une brève pensée pour mon frère et Ervin, qui apprendraient les funérailles par une lettre déjà partie.

Les visages étaient graves, sombres, tristes. Les larmes coulaient sur les joues. Kyle soutenait Lady Jennie qui me semblait être devenue, en l'espace de ces quelques journées, une toute vieille femme. Ma propre mère n'était guère mieux, ses cheveux étaient devenus tout gris et ses yeux avaient perdu de leur douce clarté. La retrouverait-elle jamais ?

Gowan se tenait près de moi, mais ne me touchait pas. Néanmoins, sa présence me réconfortait, plus que je ne pouvais me l'avouer. Je laissais faire le prêtre : j'avais fait ce que j'avais à faire, de mon côté, au cours de la nuit. Lady Kayane et Roy avaient accepté que je retire l'alliance de My Lady. Je demanderai, plus tard, à Lowenna si elle voulait la garder.

Enfin, nous sortîmes de la chambre et traversâmes le château. Roy, Tobias, Leathan et Gowan portaient le cercueil. Au-dehors, dans la cour, mais aussi tout le long du chemin, se trouvait beaucoup de monde. Sir Fleming et Lord Slater étaient présents, avec leurs épouses et leurs fils. Je ne les appréciais guère, mais je devais reconnaître que leur entente avait été cordiale avec My Laird, au fil des années. Néanmoins, il nous fallait accepter la mainmise anglaise. Aucun soldat n'était présent, du moins, pas en livrée, et je me dis que My Laird aurait certainement apprécié le geste. Sur notre passage, les visages se baissaient, les larmes coulaient, en silence. Il manquait le son puissant des cornemuses, épousant notre peine et l'exprimant mieux que des mots. Mais cela nous était interdit. Alors, nous allions, silencieux, jusqu'à l'église, trop petite pour accueillir tous ceux qui étaient venus.

Car ils étaient venus de Mallaig et de Glenfinnan, de Stoul et de Talbert, de Glendessary et de Dunvegan. Ils étaient venus d'au-delà du loch et par-delà les montagnes. Certains s'étaient mis en chemin depuis deux longues journées au moins, si ce n'était plus. Je reconnus là des visages que je n'avais pas vus depuis longtemps, de ces gens qui prêtaient autrefois serment à My Laird et qui n'avaient pas eu l'occasion de revenir à Inverie depuis la défaite, depuis que le clan n'était plus. Mais même si le clan n'était plus, ils voulaient rendre un dernier hommage au dernier laird des MacLeod d'Inverie et à son épouse.

A l'issue de la cérémonie, nous reprîmes le chemin du château, mais n'entrâmes pas dans la cour, nous montâmes un peu plus haut, au carré réservé à la famille. Le prêtre allait devant, menant ses ouailles. Les quatre hommes avaient repris le cercueil et le portaient sans trop d'efforts. Ils étaient tous suffisamment bien bâtis, même Leathan qui avait pris de la carrure et de la puissance depuis deux bons étés, à travailler du matin au soir dans les champs.

Alors que nous nous apprêtions à entrer dans le petit cimetière où se trouvaient les tombes de Roy, de Soa et d'Alec, mais aussi de la petite fille de Kyle et Jennie, mort-née, nous entendîmes soudain ce chant inespéré. Quelqu'un, caché dans la montagne, jouait de la cornemuse. Tous nous nous figeâmes, interdits, certains craintifs de la réaction de Fleming et de Slater. Je les vis échanger un regard, froncer les sourcils, mais ils ne firent aucun geste. La voix de Roy entonna alors les premières paroles de la chanson, puis, moi la suivante et tous les autres ensuite, nous nous joignîmes à lui. Roy fixait, d'un air de défi, Sir Fleming qui soutint son regard avec autorité. Kyle faisait de même, de sa belle voix grave, le dos soudain bien droit, le regard fier. Puis le chant se termina, mais les dernières notes se firent encore entendre, se répercutant sur les flancs de la montagne, les murs du château derrière nous, et s'envolant jusqu'au-dessus des eaux du loch. Peut-être les oiseaux de mer les ont-ils emportées jusqu'à Dunvegan.

Quand les notes cessèrent, que l'air cependant en gardait encore le souvenir, le prêtre se retourna et franchit le passage du cimetière. Roy et Leathan avaient creusé, la veille, la tombe, large et profonde. Je les y avais rejoints, à la nuit tombante, alors qu'ils donnaient encore quelques coups de pelle. Et j'y avais déposé quelques herbes odorantes qui pouvaient passer, aux yeux du prêtre, pour des brins d'herbe ou de paille séchés. Je vis bien qu'il ne remarqua rien, alors que les hommes descendaient le cercueil dans la tombe. Il fit encore un discours, parlant de Dieu et des âmes. Pour ma part, je savais que les âmes de My Laird et de My Lady demeureraient parmi nous. Le ciel n'était pas un refuge pour les morts. C'était parmi les vivants qu'ils se sentaient le mieux. Mais de cela, je ne pouvais parler, du moins, ouvertement.

Puis, lentement, cérémonieusement, chacun passa devant la tombe, y jetant qui une fleur - il n'y avait pas eu que Leathan à trouver des chardons, comme si, cette année-là, ils avaient décidé de fleurir plus tôt -, qui une poignée de terre. Je devinais que tous avaient pris une poignée de terre de leur jardin, de devant leur maison pour la jeter dans la tombe, comme pour, une dernière fois, réunir ici toutes les terres du clan d'Inverie. Fleming et Slater étaient passés parmi les premiers, après la famille, et s'en étaient retournés, assez tôt. J'ai craint, un moment, qu'ils n'envoient des soldats dans la montagne à la poursuite du joueur de cornemuse. Mais ils n'en firent rien : sans doute avaient-ils conclu que c'était totalement inutile, alors que, déjà, les ombres du soir s'avançaient sur la lande, et qu'il serait impossible de trouver quiconque. J'ignorerais toujours qui joua ce jour-là, dans la montagne, mais j'étais persuadée qu'au moins quelques personnes dans l'assistance connaissaient l'identité du musicien et, parmi elles, Roy.

Le soir était totalement tombé lorsque tous furent passés devant la tombe. Des torches avaient été allumées pour permettre à chacun de regagner le village ou le château. Nous ne prolongeâmes pas la soirée et, cette nuit-là encore, j'acceptai que Gowan restât avec moi. Nous avions besoin de la présence l'un de l'autre, c'était un maigre réconfort que nous pouvions nous offrir.

**

Tobias repartit au bout de deux jours, car la ferme avait besoin de lui. Il avait parlé avec Roy, Gowan et Leathan de ce qu'il faisait, de son troupeau. Le quotidien était rude, pour lui et sa famille, mais ils s'en sortaient et cela valait la peine. Il ne regrettait pas de s'être lancé dans l'élevage de moutons, les bêtes se vendaient assez bien et il pouvait, d'année en année, augmenter son cheptel.

Mais, avant son départ, Roy lui confia la malle dans laquelle avaient été cachés les tartans de My Laird, ainsi que son pistolet. J'assistai, comme Gowan et Kyle, à la discussion entre les deux frères, dans la chambre de leurs parents. Ils se tenaient debout devant la malle ouverte. Roy disait :

- Emmène cela, Tobias. Moi, je serais trop tenté de les porter.

- D'accord, grand frère, répondit simplement son cadet.

- Et j'espère qu'un jour, tes enfants ou petits-enfants pourront les porter en l'honneur de notre père qui créa ces couleurs, qu'ils les porteront en se souvenant qu'ils appartiennent au clan des MacLeod d'Inverie.

Puis il regarda d'un air pensif le pistolet. Il le tenait dans ses mains, le tourna et le retourna un instant. C'était celui dont il s'était servi pour tuer John Luxley. Sans un mot, il le déposa dans la malle, puis la referma. Nous quittâmes alors la pièce. Mais j'y revins, après le dîner, alors que tous demeuraient dans la grande salle, pour se réconforter et prolonger une dernière soirée, tous ensemble.

Je pris sur l'étagère où elle les rangeait, les cahiers de My Lady. Je l'avais vue, parfois, alors qu'elle était déjà malade, les feuilleter. Mais je ne les avais jamais ouverts. J'hésitai, mais ouvris l'un d'entre eux, et découvris alors ce qu'elle avait écrit à la date du 20 septembre 1750. Je tournai quelques pages et compris qu'il s'agissait d'un journal qu'elle avait ainsi tenu durant plusieurs années. Je ne voulus pas lire plus et rangeai soigneusement les cahiers dans la malle, les dissimulant sous les tartans. Il m'apparaissait que ces cahiers étaient aussi précieux pour My Lady que ne l'avaient été les tartans pour My Laird.

Je sortis alors l'alliance de ma petite poche et la fixai un moment. Il me restait à décider de ce qu'il allait en advenir. Je quittai la pièce pour me mettre à la recherche de Deirdre et de Lowenna. Elles se trouvaient encore dans la grande salle et je les invitai à venir avec moi, un moment. Nous nous isolâmes dans ma chambre.

- Avant la cérémonie, commençai-je, j'ai retiré son alliance à My Lady. La voici. J'ai pensé que l'une d'entre vous aimerait la conserver.

Elles connaissaient la bague aussi bien moi. Lowenna, toujours plus facilement émotive et qui avait bien du mal à affronter le deuil, fondit en larmes en la voyant. Elle me dit, d'une voix enrouée :

- Je ne peux pas... Si je la prends, dès que je porterai les yeux dessus, je pleurerai encore et encore.

A son tour, Deirdre secoua la tête, mais elle refusa pour une autre raison :

- C'était l'alliance de maman. Elle n'appartenait qu'à elle. Je n'ai pas à la garder par-devers moi. Garde-la, toi, Marie. Ou alors, donnons-la à Kayane. Peut-être que Leathan pourra l'offrir à sa future épouse.

Leathan n'avait pas encore de promise et je doutai que Kayane acceptât cette idée, mais après tout, pourquoi pas. Deirdre s'empressa d'aller la chercher et, quand elle fut parmi nous, je lui expliquai ce que j'avais fait. Elle secoua la tête :

- Si encore, j'avais eu une fille, répondit-elle, j'aurais pu la garder pour elle. Mais non. Donnons-la à Tobias. Lui, il a une fille.

Ce fut ainsi que Tobias partit non seulement avec les tartans de My Laird, mais aussi le journal et l'alliance de My Lady. Ce qu'il allait alors en advenir, je l'ignorerais toujours, même si, parfois, d'étranges rêves et visions me venaient. Mais ils étaient si étranges que j'étais incapable de les interpréter.

Et ce fut ainsi, au matin du départ de Tobias, que l'aube d'une ère nouvelle pour nous tous se leva parmi les brumes : celle de Roy.

FIN

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