Chapitre 32

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Guillaume soupira de nouveau. Que le temps était long dans cette geôle. Il ignorait où il était, il s’était réveillé depuis plusieurs jours dans cette prison sans avoir aucune autre information. Il se souvenait juste d'avoir voyagé avec les nomades pendant un long moment. Puis arrivé au bois éthéré, il avait dû faire cavalier seul. Et c'était à ce moment-là, dans la forêt glacé qu'il avait été attaqué. À son réveil, il était ici. Par moment, quelqu’un venait lui donner quelque chose à manger. On ne voulait visiblement pas qu’il meure de faim. D'autres moments, il était sorti de sa cellule avec pour seul but d’être torturé. Sans qu’on lui pose de questions. On le frappait, on le brûlait, juste pour le punir. Si bien que son corps tout entier comportait désormais des marques et était douloureux. Mais sa routine s’était vue chambouler quand on lui emmena, dans la cellule voisine, Louise. La jeune femme avait été jetée sans ménagement dans la pièce, inconsciente. Il attendait patiemment son réveil pour lui poser tout un tas de questions qu'il avait. Au bout d'un moment, elle commença à bouger et lâcha un grognement de douleur. Elle se massa la tête en se relevant doucement, elle avait dû prendre un coup sur la tête.

Elle regarda tout autour d’elle puis son regard se posa sur Guillaume, de l’autre côté des barreaux. Son visage devint subitement sévère et sa voix siffla :


« Qu’est ce que tu fous ici, Guillaume ?

— Ah, Victor t’a tout dit.

— Oui, vu que tu es toujours incapable de faire quoi que ce soit par toi même.

— Hey, c’est pas de ma faute si Victor s’est épris de toi.

— Tu n’as pas changé. Est-ce qu’au moins tu es au courant de quelque chose ?

— J’étais en chemin pour prévenir Victor. Je voulais lui dire ce que je savais. Mais j’ai été attaqué avant de parvenir au Val Éthéré. Je sais qui est Phantom.

— Dis-moi.

— Pierre. »


Louise lâcha un rire et secoua sa tête. Elle ne croyait pas visiblement ce que lui disait Guillaume. Il n'était pas surpris.


« Évidemment, pourquoi je pose la question ? Tu n’as jamais aimé Pierre.

— Louise, je l’ai vu !

— Pierre est incapable de conduire un méchanicus. Et il a beaucoup de défauts, c’est vrai. Mais de là à faire une guerre.

— Pierre veut sa vengeance, c’est pour ça que je suis là ! Et toi aussi ! Il va t’emmener à l’Empire pendant que les Cités Libres seront purgées. Et j’imagine qu’il se fera une joie de tuer Victor, car il s’est mis en travers de sa route. »


L’assurance de Louise se brisa peu à peu au fil des mots prononcés par Guillaume. Elle semblait de plus en plus confuse par rapport à la situation. Peut-être que Victor lui avait déjà parlé de Pierre. Peut-être qu'elle avait déjà des doutes sur lui. En tout cas, les paroles de Guillaume l'avaient touché. :


« Pierre voulait que je quitte les Cités, murmura-t-elle. C’était pour ça ? »


Elle releva soudainement son visage :


« Oh non, Victor… S’ils lui font du mal…

— Où est-il ?

— Je ne sais pas… On s’est disputé et je ne sais pas vraiment ce qu’il fait en ce moment.

— Vous vous êtes disputés ?

— Il m’a dit toute la vérité sur la raison de sa venue ici. Et sur toi. Je ne l’ai pas supporté…

— C’est peut-être pour le mieux. J'imagine qu'ils veulent faire de toi un appât. »


Elle s’assied par terre et enfouit sa tête dans ses mains en marmonnant :


« Pitié... pas Victor… »


Guillaume était lui aussi inquiet pour son ami. Il espérait secrètement que la dispute avec Louise l’avait dissuadé de la chercher. Mais il ne se faisait pas vraiment d’illusion. Victor n’était pas ce genre d’homme. Il savait qu’il allait accourir pour sauver celle qui l’aimait.


« Ne t’en fais pas Louise, Victor est du genre tenace, et il a plein de ressources. Il peut s’en sortir face à eux.

— Ce n’est pas un surhomme, Guillaume. Bon sang, si jamais il lui arrive quelque chose…

— Louise ! »


Guillaume et Louise tournèrent ensemble leurs têtes pour voir d’où venait la voix. Victor se trouvait là, de l’autre côté des barreaux. Louise se releva aussitôt et s’approcha de lui. Elle serra les barreaux avec ses mains et regarda Victor :


« Victor, tu ne devrais pas être ici ! »


Victor s'approcha puis posa ses mains sur celles de Louise. Il la regarda un instant avant de poser son regard sur Guillaume. Il fronça les sourcils et le dévisagea un instant. Ce dernier comprit que son ami était un peu perdu par la situation. Il ne devait sans doute pas s'attendre à le voir ici :


« Louise a raison, intervint Guillaume, c’est un piège.

— Personne ne sait que je suis ici, assura Victor. Et je ne peux pas vous laisser ici. Je te pensais mort, Guillaume.

— Non, Pierre n’a pas encore décidé de mon sort.

— Pierre… siffla Victor. J’aurais dû me douter. Ça explique la mise en scène avec Phantom. Il veut venger son frère.

— Victor, je t’en pris, supplia Louise. Il faut que tu partes.

— Mais, je vais vous laisser ici. Je pars avec vous d’ici, ou je ne pars pas. Et puis… On a un problème.

— Quel problème ? demanda Guillaume.

— Vous êtes dans le zeppelin de l’Empire, et il a décollé. »


Guillaume jura. C’était pire que ce qu’il pensait. Ils étaient bloqués désormais dans les airs, sans autre moyen de sortie. Ils étaient tous les trois piégés et à la merci de l'Empire.


« Et les Cités seront purgées par les flammes venues du ciel. Puis, elles renaîtront lavées de toute corruption technologique. »


Le cœur de Guillaume rata un battement lorsqu’il vit Sybile qui s’avançait dans le dos de Victor, son revolver pointait sur lui. Elle n’était pas seule, plusieurs soldats de l’Empire l’accompagnaient. Victor se tourna doucement, les mains en l’air. Il savait déjà que c’était perdu d’avance. Le visage de Louise se décomposa en voyant son amie devant elle. Sa voix tremblota sous l’effet de l’émotion :


« Sybile ? Bon sang, pas toi...

— Les choses auraient dû être différentes Louise, répondit Sybile. Vraiment. Mais il a fallu que tu décides de t’en mêler, à cause de Victor.

— Laisse-le en dehors de ça.

— Arrête de le protéger. »


La voix de Sybile, d’habitude si mélodieuse était teintée de reproche et de colère. Elle ne portait plus le masque qu'elle arborait face à ses amis. Désormais, son visage n'était que colère.


« Comme tu peux être aussi conciliante avec quelqu’un qui protège Guillaume ?

— On ne met pas des Cités à feu et à sang juste pour retrouver une personne ! Enfin Sybile ! Ouvre les yeux ! Tu te rends compte de ce que tu fais ?

— Ce n’est pas juste Guillaume. C’est toute notre société qui a un problème Louise ! Personne n’a essayé de le sauver. Personne ! Toute cette foutue société est malade à cause des machines ! Connor ne méritait pas de mourir comme ça sur un putain de trottoir ! Comment tu peux l’oublier ?

— Mais je n’ai pas oublié Connor ! Je ne l’oublierais jamais, mais je veux avancer. »


Louise soupira de nouveau, elle ne voulait pas lâcher l’affaire, mais Guillaume sentait que Sybile était une cause perdue :


« Sybile, je t’en supplie. Écoute-moi. J’ai aimé Connor, vraiment. Et j’ai souffert autant que vous de sa mort. J’ai voulu tuer, Guillaume. Je me suis toujours dit que si je l’avais en face de moi, je le tuerais. »


Elle marqua un instant et jeta un regard noir à Guillaume qui se trouvait sur sa droite. Il sut qu’elle ne plaisantait pas :


« Mais ce n’est pas à nous de le faire, soupira Louise. Il doit être jugé pour ses actes. Et tu ne peux pas, à cause de lui, condamner toutes cités.

— Tu ne comprends pas, Louise. Ce n’est pas juste Guillaume le responsable. Sans les machines, Connor ne serait pas mort, les rues n’auraient pas été bondées et inaccessibles, et les secours auraient pu venir ! Quand bien même quelqu’un aurait pu l’aider pendant qu’il se vidait de son sang. Mais non, c’est tous des égoïstes ici ! Ils ne méritent rien de mieux. Nous ferons comme les autres civilisations. Nous repartirons de zéro.

— Elle est complètement folle, soupira Guillaume.

— Ferme-la-toi ! Si ça ne tenait qu’à moi, tu serais déjà mort. Mais c’est Pierre qui décide.

— Donc c’était toi Phantom ? demanda Victor.

— C’était moi et Pierre. On portait tous les deux le masque de Phantom. Il nous fallait des ressources financières.

— Et donc vous avez utilisé mes plans pour votre méchanicus. Saloperie.

— On doit au moins te reconnaître ça, Louise. Tu es très douée dans ton domaine. Tout aurait pu très bien se passer si tu n’avais pas décidé de reprendre les combats de méchanicus. Et ça, c’est ta faute Victor. »


Le revolver de Sybile tremblait sous l’effet de la colère.


« Si tu n’étais pas intervenu, tout se serait bien passé ! Tu aurais dû arrêter de te mêler de tout. Je suis désolée, mais Pierre et Chamberlain ne veulent pas que je te laisse nous nuire davantage. »


La panique prit soudain possession de Louise lorsqu’elle comprit ce que Sybile s’apprêtait à faire :


« Non ! Sybile, je t’en prie ! Ne fais pas ça ! Pas lui !

— Je suis désolée Louise, mais l’enjeu est trop important. »


Louise serrait tellement les barreaux de sa prison que Guillaume vit ses phalanges qui viraient au blanc :


« Si tu fais ça Sybile… Je te jure… Je jure que je te retrouvais toi et Pierre. Et aucun pays, aucune ville, aucun continent ne sera assez grand pour que vous puissiez vous cacher de moi. Je mettrais le feu à votre saloperie d’Empire s’il le faut. Je te retrouverai.

— Tu vois ? On n’est pas si différente Louise. Tu finiras par comprendre pourquoi on fait ça. »


Sybile se tourna vers les hommes de l’empire qui se trouvait à ses côtés :


« Emmenez-le, on ne peut pas tirer ici. C’est interdit dans le zeppelin. Ça risquerait d'exploser. On va voir si Victor sait voler. Soit content, tu vas avoir une belle vue avant de mourir. »


Deux hommes de l’empire prirent chacun un des bras de Victor et l’emmenèrent sans ménagement sous les supplications désespérées de Louise :


« Non ! Sybile ne fait pas ça ! Je t’en prie ! »


Louise se laissa tomber sur ses genoux. C’était inutile, ils étaient déjà partis en emmenant Victor. Et ni elle ni Guillaume n’avait pu l’empêcher. Ils étaient inoffensifs derrière les barreaux. Ils ne pouvaient qu’attendre leur sort à leur tour. Louise commençait à pleurer. Elle hoquetait par intermittence alors que ses mains frappaient les barreaux de fer devant elle :


« Non… murmura Louise, non, ce n’est pas vrai. C’est un cauchemar… je vais me réveiller… je vais me réveiller. Je dois me réveiller !

— Louise…

— Putain, mais ferme-la Guillaume ! Tout ça, c'est de ta faute ! »


La voix de Louise s’était emportée malgré ses larmes. Sa colère envers Guillaume était toujours présente. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Après ce qu’il avait fait en Connor, elle avait parfaitement le droit de le haïr.


« Je suis désolé, Louise. Vraiment.

— Tout est de ta faute. Si tu n’étais pas revenu, rien de tout ça ne serait produit !

— L’empire aurait quand même attaqué, souffla Guillaume. Mais oui, si je n’avais pas tué Connor… Rien de tout ça ne serait arrivé. Pierre et Sybile n'auraient sans doute pas rejoint l'Empire. Je n'aurai pas été obligé de quitter les cités. Eos aurait eu du mal à trouver une porte d'entrée... Et maintenant, mon meilleur ami va mourir par ma faute aussi. »


Elle tourna sa tête vers Guillaume. Ses yeux étaient rougis par les larmes. Et Guillaume sentait aussi les larmes qui commençaient à monter. L’idée de perdre son ami à cause de lui était insupportable.


« Victor est trop gentil, reprit-il. Il voulait m’accompagner ici parce que j’avais peur. Il voulait que je me repente. Et maintenant, il va mourir ici. Putain ! Je suis vraiment désolé, Louise, crois-moi ! Je détestais Connor, mais pas au point de le tuer et maintenant Victor.

— Quand est-ce que tu arrêteras de me prendre les hommes que j’aime ? »


Elle avait prononcé cette phrase d'une voix si calme que Guillaume en était presque surpris. C’est vrai. Connor et Victor. À croire qu’il s’acharnait sur Louise, mais non. Il ne l’avait jamais haï ni détestait. Jalousait oui, mais c’était tout. Il n’avait jamais voulu la faire souffrir. Jamais. Mais il la comprenait. Elle avait quasiment tout perdu dans cette histoire, comme lui. Ils ne leur restaient plus rien que leur colère et leur peine comme seul compagnon. Et cette colère, cette rage qu’il voyait à travers les yeux de Louise était en train de la consumer. Tout comme elle consumait Pierre et Sybile. Elle n’allait pas les laisser s’en sortir, Guillaume en était persuadé. Peut-être qu’après elle s’occuperait même de Guillaume. Ça lui était bien égal. Sans Elanor et Victor, sa vie était fade et sans aucun but. Guillaume ne savait pas pendant combien de temps ils étaient restés ainsi, par terre a pleuré sans s’échanger un autre mot. Mais au bout d’un moment, Louise se releva et essuya ses larmes. Elle avait eu un sursaut.


« Je ne peux pas rester là à ne rien faire, siffla la jeune femme.

— Que peux-tu faire ?

— Ils veulent la guerre, je vais la leur donner. Même si je dois faire sauter cet engin, et tous ceux qui se trouvent à l’intérieur. »


Guillaume la regarda un silence. Elle ne plaisantait pas, elle allait le faire. Peu importe comment, elle trouverait la solution. Pierre et Sybile n’avaient aucune idée de ce qu’ils venaient de créer chez Louise. Elle allait les détruire sans aucun remords, Guillaume en était maintenant persuadé. Et il espérait que lui aussi, il aurait l’occasion de leur faire payer.


***

Victor plissa les yeux. Le dirigeable n’était pas encore à haute altitude, mais l’air frais qui venait lui rafraichir les yeux était des plus désagréables. Le zeppelin avait quitté la forêt, mais il avait du mal à gagner de l’altitude, ainsi, Victor pouvait facilement apercevoir le lac en dessous d’eux. Le fameux lac près de la maison du professeur Wright.


« Alors Victor, tu es prêt à voler ? »


Sybile agitait son revolver à côté de Victor ce qui le rendait d’autant plus nerveux. Son regard allait et venait entre le revolver et le vide qui se trouvait en dessous de lui. Seule une rambarde en fer l’empêchait pour l’instant de chuter.

C’est comme ça que ma vie va se terminer alors.


« Attendons un peu de prendre de l’altitude et tu vas pouvoir voler au-delà des nuages.

— Louise ne te le pardonnera jamais, tu sais ?

— Je le sais. Mais je ne demande pas sa permission. Peut-être qu’un jour, elle comprendra nos actes.

— L’empire vous a lavé le cerveau. Sybile, réfléchis un instant.

— J’ai eu tout le loisir de réfléchir en préparant ce plan. Ce que je fais est juste.

— Vraiment ? »


Victor la regarda dans les yeux. Il crut voir pendant un instant de l’hésitation. Mais Sybile secoua doucement sa tête et serra d’autant plus la crosse de son revolver :


« Vraiment, répondit-elle.

— C’est Pierre qui veut ça, et tu le suis juste parce que tu l’aimes.

— Peut-être. Ça nous fait un bon commun, pas vrai ? Après tout, tu te bats contre l’empire pour Louise.

— Non. Je me serais battu contre eux quoiqu’il arrive. »


Sybile soupira longuement.


« Les choses auraient pu être vraiment différentes, si tu n’étais pas intervenu. Je te trouvais sympa. Mais avec ton arrivée, Louise a changé. Elle n’aurait jamais dû être au courant pour Phantom, et elle n’aurait jamais participé aux combats.

— Je n’ai jamais influencé Louise. Elle a toujours été maîtresse de ses décisions.

— Elle s’imagine qu’elle est comme son père maintenant, siffla Sybile, qu’elle peut faire la guerre et se battre. L’Empire est bien trop fort pour elle. J’aurai cru que tu la préviendrais.

— Tu devrais le savoir, Louise n’écoute jamais. »


Victor afficha un petit sourire en coin. Une idée complètement folle venait de germer dans son esprit.


« Je n’aimerais pas être dans le coin quand Louise sera face à toi, lâcha-t-il en souriant.

— Tu ne seras plus en vie pour le voir.

— Que tu crois. »


Victor donna un violent coup dans la main de Sybile qui lâcha son arme au sol. Les hommes de l’empire commencèrent à viser Victor, mais ce dernier enjamba la rambarde devant lui et sauta. Il n’avait aucune idée de ce qui se passait sur le pont du zeppelin. Quelques balles avaient fusé non loin de lui sans le toucher. Il eut l’impression que la chute dura une éternité. Des longues minutes pendant lesquelles il vit l’étendue d’eau se rapprocher dangereusement de lui. Et puis soudain, il atteignit enfin la surface bleue. Le bruit et la violence de l’impact le désorientèrent durant quelques secondes, puis il remonta à la surface. Il leva la tête, le zeppelin bougeait lentement au-dessus de lui. Il avait réussi. Il fit quelques brasses pour rejoindre la rive du lac. Une fois arrivé, il soupira longuement, ses vêtements étaient tellement gorgés d’eau qu’il avait du mal à se déplacer.


« Victor ! »


Il releva sa tête puis il dégagea ses mèches blondes mouillées qui lui tombaient devant les yeux. Son méchanicus était là, avec à son bord Florian. Il l’avait suivi. Et Victor était plus que soulagé de le voir là.


« Bordel, qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Florian. Ce machin s’est envolé d’un coup, alors j’ai tenté de vous suivre.

— c’est un zeppelin. Et Louise est dedans. On doit la sortir de là.

— Mais, comment ? Ce truc ne va pas vite, mais… Il vole ! Et nous, non !

— Je crois que j’ai une idée. »


Victor se hissa avec difficulté dans l’habitacle de son méchanicus. Il pointa au loin les maisons de la famille Wright.


« J’ai une idée. »

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