Franck (sexe sans protection, Ondinisme, sadomasochisme)

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Je me souviendrai toujours de ma première expérience avec l'Ondinisme. J'avais la vingtaine et j'étais tombé sur un mec un peu plus âgé, très sympathique, beau et bien gaulé, grâce à une appli de rencontre. Il se décrivait comme un expert en la matière et rapidement, il me proposa de venir chez lui pour "m'initier". Ce simple mot avait le don de m’échauffer.

Il se montra extrêmement courtois et pédagogue à sa manière. Il pratiquait depuis de nombreuses années et avait même aménagé une pièce spécialement pour ça dans sa maison. À plusieurs reprises, il me demanda si ses explications étaient claires et si cela me convenait. Probablement avait-il lu l'appréhension sur mon visage. Mais cette attention particulière me mit rapidement en confiance. Pendant près d'une heure, nous avons échangé concernant la partie théorique. Il m'expliqua aussi qu'initier des "vierges" comme moi était ce qui l'excitait le plus.

— Par contre, si pour une raison ou une autre tu souhaites arrêter, il te suffit de dire "stop". C'est universel, peu importe avec qui tu auras des rapports. Mais ne t'inquiète pas, je ferais en sorte que tu n'aies pas à le prononcer.

J'avais vraiment beaucoup à apprendre.

Après notre discussion et plusieurs grands verres d'eau ingurgités, il m'invita à me mettre à l'aise et m'aida à me déshabiller. Sa force et sa sensualité me chamboulèrent les sens, à tel point qu'une érection mêlée d'une douloureuse envie d'uriner se dressa à mesure qu'il m'embrassait et me retirait mes vêtements. Il n'était évidemment pas en reste, mais lorsque je voulus m'agenouiller pour lui montrer ma gratitude, pensant bêtement en être déjà aux préliminaires, il m'arrêta net.

— Tu vas d'abord enfiler quelques accessoires.

— Tu veux pas que je te suce un peu d'abord ?

— Chut, ne me réponds pas. Tu es dans mon donjon et c'est moi qui donne les ordres, c'est bien compris ?

Malgré la sensualité de son timbre de voix, sa fermeté m'effraya légèrement et j’acquiesçai sans un mot de plus. Il m'attira vers sa pièce dédiée, un endroit plutôt dépouillé, seulement éclairé par une douce lumière indirecte, chaude et tamisée. Au centre, une sorte de piscine basse en vinyle servait à ne pas en mettre partout, selon ses termes, et il y avait une petite table sur laquelle différents jouets ainsi que du gel lubrifiant étaient posés.

Avec une virile délicatesse, il me passa une lanière de cuir autour du cou ainsi qu'un harnais sur le torse tout en me caressant. Je ne saurais dire s'il s'agit de ses mains brutales juste ce qu'il fallait ou la sensation du cuir se serrant autour de mes membres, mais je n'ai jamais ressenti une telle excitation. Sa domination sur moi était totale, et j'adorais ça.

Il m’entraîna au centre de la pièce et m'ordonna de me mettre à quatre pattes. Debout devant moi, les jambes fléchies, il joua plusieurs minutes avec son sexe, me demandant d'ouvrir la bouche, de me préparer à le recevoir, le frappant sur ma langue que je tendais avec avidité. Il était d’une taille plutôt impressionnante et son anneau pénien faisait ressortir ses veines à un tel point que je les sentais sur ma langue à mesure qu'il me pénétrait la bouche.

— Je vais t'en donner un peu, dit-il avant de laisser échapper une giclée d'urine sur mon visage.

La sensation du liquide chaud et son goût métallique m'échauffèrent encore un peu plus. J'avais souvent goutté à ma propre urine lors de cessions de branlettes sous la douche, mais le fait qu'il vienne d'un autre homme, qui plus est aussi attirant et dominant, me fit lever les yeux, suppliant silencieusement qu'il recommence.

Il posa sa main sur ma joue et avec son pouce, il me força à garder la bouche ouverte pour y déverser une lampée de son liquide que je goutai avec délice. Tandis que je plongeai mon regard dans le sien, je remarquai que mes gémissements le faisaient jubiler. Je me léchai les lèvres et remarqua un filet de mouilles qui dégoulinait de sa verge tendue. Sans lui laisser le temps de m'y diriger, mes lèvres se jetèrent pour l'en délester avec avidité. Il poussa un râle de plaisir et plaça sa main sur ma nuque, enfonçant son sexe pulsant jusqu'au fond de ma gorge avant de laisser échapper un flot de son précieux liquide que j'avalai en gémissant de plaisir.

Avec une brutalité maîtrisée, il me releva face à lui et enfonça sa langue dans ma bouche, mélangeant un peu plus ses fluides à nos salives. Puis ses lèvres s'attardèrent dans mon cou, avant de descendre le long de mon torse. À genoux devant moi, il saisit ma verge et m'intima de lui pisser dessus.

— Vas-y, mais gardes-en.

Sa main se fit plus ferme sur mes couilles, presque douloureusement, tandis que je laissai échapper un jet en tentant de me maitriser. Il ouvrit la bouche et en prit une grande gorgée qu'il avala en se léchant les lèvres avec délice.

— Retiens-toi ! ordonna-t-il.

Il se releva et m'intima de me remettre à genoux avant de laisser couler mon urine de sa bouche vers son corps et sa bite que je dévorai avec encore plus d'avidité. Subitement, il cessa mes va-et-vient et alors que son gland reposait sur ma langue tendue, il laissa échapper un filet de salive droit dessus et me força à m'en délecter. J'étais dans un tel état de transe que je n'osais pas me toucher de peur de mettre un terme précoce à cette extase dont j'avais si souvent rêvé.

— Tout va bien ?

Le ton de sa voix était rassurant, doux.

— Oui, ça va. Je t'en supplie, ne t'arrête pas.

Il esquissa un sourire en coin avant de m'obliger à m'allonger sur le dos. D'une main, il serra mes poignets entre eux tout en se penchant sur moi, me toisant de toute sa musculature. Des gouttes de sa sueur tombèrent sur mon visage, tant la tension était palpable dans la petite pièce surchauffée. Je voulus l'embrasser, mais il joua l’insaisissable, se reculant en souriant à chacun de mes coups de tête en avant.

— C'est moi qui décide.

Il déchargea un long jet d'urine sur nous, alternant entre nos corps et nos visages avant de se jeter sur ma bouche avec fougue. Le poids de son corps musclé sur le mien, la brutalité de son étreinte, le maelstrom d'odeurs qui nous enveloppait… j'avais les sens en ébullition, j'étais en transe.

Il se redressa sur les genoux et saisit ma bite, la dressant dans sa direction. Je compris à son regard ce qu'il attendait de moi et m’empressa de lui offrir un long jet de pisse qu'il laissa couler sur son corps bandé, haletant en se caressant vigoureusement.

— Tourne-toi ! Donne-moi ton p'tit cul !

J'obéis sans me faire prier. À peine l'avais-je relevé à sa hauteur qu'il me fessa avec force, m'arrachant un cri de douleur mêlé d'excitation. Puis un second coup me fit gémir encore plus fort. Je sentis son énorme verge faire des aller-retour sur ma rondelle humide, puis son chaud liquide coula dans mon dos, dans le creux de mes reins. J'étais littéralement en feu, mon corps tout entier me réclamer la sensation de son sexe violentant mon intimité en déversant sa pisse et son sperme au plus profond de moi.

Avec la main, je voulus lui faire comprendre mes envies, mais il l'attrapa et bloqua mon bras dans mon dos, me faisant tomber la tête la première en avant. Sa poigne était dure, douloureuse, mais impossible de lui dire d'arrêter. Il posa son autre main sur ma nuque et se pencha de tout son poids sur mon dos.

— C'est moi qui décide ! souffla-t-il avec hargne tandis qu'il serrait ma nuque de plus en plus fort.

Il me repoussa violemment et je m'étalai de tout mon long dans les restes de nos urines mêlées. Il passa brusquement ses mains sous mes hanches et me redressa sur les genoux avant de planter sa langue dans mon anus, me pénétrant avec une vivacité qui m'arracha un cri de surprise. Puis il se releva d'un seul coup, me soulevant avec lui tandis qu'il déflorait ma rondelle de son muscle buccal. La tête en bas et le visage au niveau de sa bite, je la gobai goulûment, le désire à son paroxysme. Il laissa échapper un nouveau jet d'urine dans ma bouche et je m'en délectai.

Avec une aisance déconcertante, il me redressa et m’allongea délicatement sur le dos. Tandis qu'il se tenait debout devant moi, il attrapa le tube de gel lubrifiant et en astiqua généreusement son chibre puissant, avant de m'en étaler sur l'anus et d'y glisser un doigt. Son geste m'arracha une grimace de douleur et il se retira aussitôt, le regard inquiet.

— Pardon… si ça te fait mal, on n’est pas obligé…

— Non, vas-y, par pitié, j'te veux en moi !

Il me sourit et s'agenouilla, jouant doucement avec mon anus. La douleur du premier passage laissa vite place à du plaisir et lorsque trois de ses doigts m'arrachèrent un gémissement d'extase, il releva mes jambes, agrippant mes chevilles d'une seule main et guidant son énorme bite vers le plaisir suprême de l'autre. Une fois encore, son gland m'arracha une grimace de douleur, mais je le retins.

— Fais-moi mal ! Baise-moi comme la chienne que je suis !

Ses yeux plantés dans les miens, il exalta un râle de satisfaction à mesure que ses épais vingt centimètres me pénétraient jusqu'aux entrailles, savourant mes gémissements et mes yeux qui se révulsèrent. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie, une douleur vive et intense qui irradiait dans mon bas ventre. Mais c'était une douleur exquise, volontaire, de celles dont on adore souffrir.

Il n'hésita pas une seconde à me donner les plus vigoureux coups de reins qu'on m'ait jamais donnés. J'ai hurlé d'une saisissante et délicieuse souffrance, à tel point qu'il posa une main sur ma bouche tandis qu'il accentuait encore un peu plus son martelage. Mon corps ne m'appartenait plus, j'étais devenu son jouet, une poupée gonflable qu'il défonçait à envie. Il s'immobilisa un instant, le regard toujours planté dans le mien et je sentis sa pisse se déverser en moi tandis que je laissais échapper un jet incontrôlable à mon tour. Tout en reprenant ses va-et-vient, il but à ma fontaine, se léchant les lèvres avec délices tandis que je me vidais sur son visage.

Sans ménagement, il me pénétra à nouveau et tandis que sa main gauche se resserrait sur mon cou, il me masturba vigoureusement de la droite. J'avais les larmes aux yeux, perdus entre la douleur et une intense sensation d'extase. Le manque d'oxygène mêlé à notre étreinte hors du commun me poussa vers la délivrance et tandis que je gémissais en recouvrant mon torse de sperme, il se délivra en moi avec un râle de plaisir grave, martelant fébrilement mes organes internes avant de s'étaler sur moi de tout son long.

Nous restâmes plusieurs minutes allongés, haletants et fébriles, le cœur battant à tout rompre. Puis il se releva.

— Bon sang ! Pour une initiation, tu es plutôt doué.

— Tu es un excellent professeur, répondis-je en tentant de reprendre mon souffle, les joues humides de larmes.

Il sourit et m'attira vers lui pour déposer un baiser sur mes lèvres. Délicatement, il retira la lanière de cuir à mon cou et le harnais de mon torse qui tous deux avaient laissé des marques rouges sur ma peau. Puis, comme si je ne pesais rien, il me souleva et me porta jusqu'à la salle de bain ou nous prîmes une délicieuse douche commune dans laquelle il me refit l'amour, mais avec beaucoup plus de tendresse.

J'aurais aimé faire de lui plus qu'un amant, mais il n'était pas le genre d'homme à se laisser dompter. Nous eûmes de nombreuses expériences sensorielles incroyables après ça, même à plusieurs, mais celle-ci reste pour moi la plus marquante.

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