Rangeant mon téléphone,

Interpellée, par une douce symphonie,

Je traverse la place, cherchant, où pourrait se trouver l’un de ces pianos, que l’on répand partout dans les villes, laissés à la disposition, de ces virtuoses inconnus.

Rien.

Alors, j’élève mon regard :

Les notes proviennent des cloches de l’hôtel de ville.

Je ralentis le pas, envoûtée…

Tant par la mélodie que par la beauté de son architecture, ses détails dorés, ses formes sophistiquées, ses sculptures avisées…

En parfait contraste, avec le bleu pur du ciel, d’un fin automne ensoleillé.

Je dois continuer d’avancer,

On m’attend.

Imprégnée par cette vision,

Accompagnée par la musique encore audible,

Je reprends le chemin du réel.

Enchantée.