#4 Métaphore de la Guirlande  

2 minutes de lecture

C’est l’hiver,

Alors, le matin, pour éclairer mon petit déjeuner,

J’allume une fine guirlande dorée.

Cela permet à l’aurore, de venir colorer mes murs, de roses orangés.

Pendant que je mange, je regarde ces petites ampoules briller.

Il y a 2 types de guirlandes : celles qui, si une ampoule ne fonctionne plus, fait s’éteindre toutes les autres (type 1), et celles qui, malgré la fin de vie de leurs consœurs, restent allumées (type 2).

Cela m’a ouvert à quelque réflexions.

L’une concernant l’univers, ce grand tout, dont nous faisons partie. Et si nous étions l’une de ces petites ampoules, qui, sans notre lumière, éteindrait tout ? Malgré notre petitesse, notre lumière est-elle existentielle à l’univers ?

J’ai pensé à nos corps aussi, où, lorsqu’une cellule cancéreuse commence à se développer, elle peut l’emporter tout entier.

Et à nos esprits, qui, parfois tellement obscurcis par la vie, commencent à engendrer des idées noires, et finissent par nous emporter avec elles.

Il s’agit là des réflexions sur les guirlandes de type 1.

Dans le cas des guirlandes de type 2, concernant l’univers, nous avons le concept de yin et de yang ; qu’elles soient éteintes ou allumées, elles fonctionnent en harmonie.

Pour le corps, certaines personnes atteintes de maladies graves, voire incurables, se raccrochent à leurs lumières, à leurs forces, et guérissent, continuent de vivre, malgré la maladie.

D’autres, soit disant mourants, dès la naissance pour certains, survivront des années durant, et ce, malgré toutes leurs petites ampoules éteintes.

Défiant tous les pronostics : des conquérants de la vie !

Pour l’esprit, c’est encore différent. C’est une lutte, que certains finissent par gagner complètement, et qui, pour d’autres, comme une addiction, revient toujours éteindre une petite ampoule.

Mais si l’on regarde bien, dans les deux cas, que ce soit pour le corps ou l’esprit, pour les lutteurs ou les conquérants. Les lumières restantes, ne sont-elles pas plus brillantes, grâce à l’ombre qui s’est créée autour d’elles ?

Cela me fait penser aussi, aux autres types 1, à ces gens qui cultivent le bonheur, qui garderont leurs guirlandes complètes jusqu’à la fin, s’endormiront en souriant, en s’éteignant. Mais qui auront illuminé le monde autour d’eux, par leurs simples présences, qui nous feront sourire par un regard ou quelques mots, qui nous partageront leurs visions, et rendront la nôtre plus brillante.

Les couleurs douces de l’aurore, se sont invitées dans mon appartement.

Je vais éteindre ma guirlande.

Elle fait partie du type 2.

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