#9bis Une journée
07:30
Je me lève, me recentre sur mes pensées positives et mes objectifs. Je fais la salutation au soleil, finissant toujours par un bisou sur chaque poignée. Parfois, un câlin, ce sera le cas ce matin.
Je penses à l’amour qui m’habite, et que je me procure. J’en ai les larmes aux yeux.
09:30
Je cherche un carnet, que je pourrais utiliser, pour l’atelier d’écriture. Je parcours le premier, rien d’intéressant, sauf la dernière page :
Un gribouillage de rond, s’agglutinant les un autours des autres, et quatre vers inscrit au crayon de papier.
J’ai gardé juste cette page et les vierges restantes, ce sera mon carnet manuscrits.
En hommage à ce soupçon poétique du passé : j’écris un texte.
11:06
Je réalise, qu’à midi, j’ai RDV avec le psychiatre.
Encore en pyjama, je me prépare en vitesse.
Je sors jusqu’à l’entrée de l’immeuble. Il pleut.
Petit aller retour rapide pour récupérer un parapluie. Très bon investissement de temps, il était bien nécessaire.
11:22
Je vois sur le trottoir d’en face, un couple de personnes âgées. Le monsieur pousse la femme sur une fauteuil roulant, sous la pluie dans une côte bien pentue. Par reflex, je lui envoie force et courage. Et puis, je me dis non! De l’énergie j’en est à peine, mes intentions sont bonnes, mais il faut la garder pour moi.
Quand je serais en capacité, je la transmettrai.
11:36
Je commence à penser, que cela fait plus de 27h, que j’ai répondu à la question de Myr, et que je n’ai toujours pas de nouvelles.
Le doute commence à s’immiscer.
A-t-il rencontré quelqu’un ? M’aime t-il toujours ? Il a pourtant répondu avec tant d’enthousiasme hier. Est il juste gentil ?
Je me raisonne. Il a toujours étais comme ça.
Je me fais confiance, me recentre sur moi.
12:00
J’entre dans l’immeuble, une jeune femme descend l’escalier. C’est étroit. Je lui dis “venez, venez”. Elle me remercie en souriant.
J’arrive pile à l’heure au RDV.
Mon eczéma n’as pas disparu, le grattage réduit, mais toujours présent. Réaction anxiogène.
Alors, aller ! Deux shots d’anxiolytiques en plus.
Mon cocktail est donc à 10 shots quotidien.
N’ai je pas remplacé des drogues illégales, pour des légales, mais qui rapporte de l’argent ?
Pourtant on parle bien de sevrage d’antidépresseur, d’addiction aux anxiolytiques et au somnifères ? Bref…je ferme la parenthèse.
Ensuite, il me demande si je prévois des choses ce week-end, si je sors, si je vois du monde.
Non. Mes sorties c’est psychologue, psychiatre, courses.
Il me dit que je manque de soutien, que je ne dois pas rester seule, que je devrais avoir des gens qui me soutiennent, qui m’aime, qui prennent de mes nouvelles.
Je pleures. Ai-je ce genre de soutien ?
Puis il me dit “vous avez 36 ans, vous pourriez être mariée, avoir une famille…” Ok, Là, il m’a perdue. Je ne veux pas me marier, je ne veux pas avoir d’enfants, et d’ailleurs il n’a pas à me dire comment je dois vivre ma vie.
12:45
Je sors, mi triste. mi énervé.
Il y a de la vérité dans ce qu’il m’a dit.
Oui, je suis seule.
Oui, je ne reçois pas de nouvelles, sans avoir engagé la conversation.
Pourtant, oui, tout les gens qui me sont proches, sont au courant de mon état.
Dois je remettre en question mes relations ?
Dois je remettre en question l’intérêt qu’on me porte ?
Dois je arrêter de contacter Myr, pour éviter la frustration de ses réponses tardives ?
13:00
Toujours dans mes pensées :
J’aime ma solitude.
J’aime mes amis, et je sais qu’ils m’aiment aussi. Je privilégie, des liens forts et enrichissant, à de la quantité superficielle.
Je m’arrête pour laisser passer une femme à vélo, elle me sourit pour me remercier, je lui rends.
La confiance, revient doucement en moi.
13:10
Je repense à l’amour que je me suis donnée ce matin, n’est ce pas ça le plus important ? Moi ?
Je suis émue, évidemment, oui.
Puis, je croise le regard d’un coureur, qui m’offre un sourire, solaire et chaleureux, rempli d’un je ne sais quoi, qui éclairci le coeur.
Je lui rend légèrement - pour ma défense j’étais sur le point de pleurer - j’espère qu’il l’a vu, car le sien m’a fait beaucoup de bien.
Ce sera donc le troisième de la journée
Jamais deux sans trois.
13:25
Je rentre, je me prépare à manger, même pas par faim, mais parce que j’ai envi de fumer.
Et que même une petite clope rouler, moi ça me retourne la tête. Alors, sans manger….
15:21
Je viens d’écrire, tout ça.
Je n’ai pas encore fumer, je ne m’en accorde qu’une par jour, elle doit être savourer, c’est mon dernier vice.
Alors, qu’est ce que je dois me demander maintenant ?
Est ce que je me sens soutenue ? Non.
Mais je m’ai moi, j’ai fait le pacte, je le respecterai.
Est ce que le temps, que prend Myr à me répondre me frustre ? Oui. Mais j’ai accepté le contrat, j’ai confiance en moi. De plus, je DOIS, travailler mon impatience. Et tout les messages que j’ai envoyé jusqu’à présent, étaient intuitif.
Et si je me trompe sur lui, alors le prochain, aura une version si lumineuse de moi, qu’il ne pourra-t-être, qu’au moins à mon niveau ou plus.
Toute la confiance et le bien être, que j’ai pu ressentir ces dernier temps, me viens de la foie en l’univers, et mon intuition.
Chacun créer sa réalité, j’ai le sentiment d’être sur le bon chemin.
Alors, est ce le psychiatre qui a raison, je dois remettre en question mes relations et mon mode de vie ? Cela impliquant que je suis dans l’illusion.
Ou est ce que je dois continuer à croire, à mon l’alignement, à l’évolution palpable et mentale, de tout ces petits morceaux, qui se rassemblent de plus en plus harmonieusement ?
C’est ma vie, ma réalité.
J’ai décidé je faire un petit test/jeu/pari.
Je ne sais pas quel mot choisir.
Je vais faire un tirage, pour savoir, ce que cette journée avez à m’apprendre.
16:16
La question posé :
Suis je sur le bon chemin ?
À savoir, ai je raison de suivre mon intuition?
Synthèse globale du tirage :
• As de Coupe : Tu es dans une phase de renouveau émotionnel, une déconnexion profonde à toi-même.
• 9 de Deniers : Ton intuition te guide vers l’épanouissement, l’autonomie, et la satisfaction personnelle.
• 8 de Bâton : Ton défi est de canaliser ton énergie et ton impatience pour ne pas te disperser.
• Impératrice : La leçon est de continuer à nourrir ta créativité, ton intuition, et ton amour propre.
• Force : Ton avenir repose sur ton courage, ta résilience, et ta capacité à avancer avec confiance et douceur.
16:20
Ma réalité, viens de me confirmer, qu’elle était réel, et fonctionnait pour moi.Alors je vais garder confiance, en moi, et en l’univers.
Je vais suivre mon intuition, même si elle peut me mener à des frustrations, elle me mènera là où je dois aller, et vivre ce que je dois vivre.
Tout cela était peut être un petit test de confiance en moi, je l’ai réussi non ?
16:39
Je vais allumer la musique.
Rouler, fumer, kiffer.
Annotations