J’ai voulu écrire que je n’éprouvais, ni crainte, ni angoisse, sur le fait que tu ne m’ai toujours pas répondu.

Alors, j’ai vérifié de quand datait ce dernier message : hier matin.

On peut donc dire, même pas deux jours.

Pourtant, pour moi cela semble long.

Mais je suis sereine.

Il y a quelques semaines, ou peut être même, quelques jours, j’aurais senti, le doute, la frustration, la négligence.

Et l’obscurité, se serait invitée, dans mon esprit et dans mon coeur.

Mais je réalise, que ce n’est pas le cas.

Est-ce que je commence à apprivoiser la patience ?

Est-ce le pacte, que j’ai fait avec moi même, qui me confère cette confiance ? Cet amour pour moi, qui me remplit sans l’autre.

Est-ce l’effet des médicaments ?

Est-ce la foi réelle que j’ai en nous ?

Je ne sais pas.

Mais je sais que je suis confiante,

Que je n’attends rien, ou plutôt, que je sais, que tu répondra.

Je ne remet pas en question notre lien.

Comme j’ai pu le faire tant de fois.

Je me suis pour l’instant, ancré dans cette certitude, que c’est toi.

Alors je la cultive.

Mais avant toi, il y a moi.

Je crois que cette confiance, cette foi, cet amour, je me l’offre à moi même.

Cela m’a ouvert à plusieurs éventualités.

Dans un cas, je ne me trompe pas, et oui c’est bien nous.

Et je n’ose à peine écrire ces mots, mais je crois, que je suis aussi prête, à ce que ce ne sois pas le cas.

Pour le moment, les choses se développent avec fluidité vers l’avant. Naturellement.

Alors, je sais déjà, que quoiqu’il advienne :

Une fin, ou un renouveau.

Cela se fera dans l’amour, la douceur et la tendresse.

Parce que, oui, je t’aime, d’ailleurs je ,nous, aime.

Ce n’est pas seulement toi, que je veux retrouver, mais c’est le moi, avec toi, c’est le nous.

J’ai décidé de garder la foi, mais mon amour pour moi, me permettra d’accepter la fin, si c’est le cas.

Je ferai le chemin jusqu’à l’issus.

Je ne veux pas connaître de regrets, cet engagement que je fais envers toi, envers moi, envers nous, je veux le vivre.

Je veux le ressentir, je veux l’expérimenter, je veux savoir.

La légèreté, enfin, m’a trouvé.

Je ne sais pas où elle nous mènera,

Mais je sais que moi, elle me mènera à la lumière,

Et à un amour, encore plus profond, de moi même.

Car je me serais écoutée, ainsi que tout les signes de l’univers, et à la douce sensation du souvenir, que j’ai d’être auprès de toi.