Le lendemain

Il me manque.

J’ai envi de le voir.

Ses yeux, son sourire

Son visage, ses petites bouclettes,

Son air tout innocent.

J’ai envi de sa présence, même si on ne se touche pas.

J’ai envi d’être ds ses bras.

J’ai envi de sentir son odeur,

Alors que je déteste son parfum.

J’ai envi de sentir la douceur de sa peau sous mes lèvres.

J’ai envi de sentir sa main sur ma cuisse,

Qui me dit : “je suis là”.

J’ai envi qu’il revienne dans ma bulle.

En vrai, il ne s’agit pas de patience, ou de légèreté.

Il s’agit d’éloignement.

Il me manque énormément.

Je sais, que c’est nécessaire,

À mon développement,

À l’amour que je me porte etc…

Que j’ai besoin de me renforcer.

Mais je l’aime, je l’aime, je l’aime…

Je ne peux rien faire.

Je ne peux rien dire.

Je ne peux pas casser la dynamique.

Je ne peux que lui envoyer par mes vibrations,

Si pleines d’amour, mais remplies de tristesse.

Mon visage est brulé, par tout le sel, qui vient de s’y reprendre.

Est-ce vraiment, ce que j’ai envi de lui envoyer ?

Encore un fois, je suis passé du beau, du doux,

À la dure réalité,

Que ce n’est pas du tout à ma portée.

Que je dois l’accepter.

Evidement, je ferai tout les efforts,

Jusqu’à l’évidence de notre lien,

Ou de la fin.

Je me respecterai,

Amour de moi, avant tout.

Mais l’amour de lui…

Légèreté, patience, acceptation : oui.

Amour, envi, manque, aussi.

De la paix, à la peine, il n’y a qu’une syllabe.

PS : on n’en est à quel numéro alors ?