#16 Ce que tes bras ont réparé
Je comprend mieux maintenant.
Oh, une grande par de moi te pleure.
Mais n’est-ce pas l’arbre, qui cache la forêt ?
Cet amour pour toi, notre relation, nos partages, la sécurité, la paix, la douceur, la tendresse, la reconnaissance, l’attention, l’intention…
N’es tu pas l’incarnation, dans ma vie, de tout ce qui m’a manqué ? De tout ce que je n’ai jamais vraiment ressenti sincèrement ?
Car des “je t’aime”, j’en ai reçu des tas.
Mais les tiens réchauffaient mon coeur, ils résonnaient dans toutes mes cellules.
On m’a touché de milliers de façons, mais tes mains, tout ce qu’elles m’apportaient, c’est du réconfort.
“Je suis avec toi”.
Et nos câlins… nous ne faisions plus qu’un.
Oui, je te pleure.
Mais je pleure encore plus, le fait qu’il n’y a qu’avec toi, que j’ai ressenti ça.
Ce qui veut dire, que toute ma vie…
Toute ma vie, j’ai manqué d’amour sincère.
Le petit moi, enfin, peut pleurer.
Elle ne fait plus que ça.
Pleurer, pleurer, tout ces sentiments négligés.
Je me suis niée tant de fois.
J’ai enfin réalisé que j’existais.
Alors le petit moi c’est réveillé.
C’est elle qui pleure, parce qu’enfin,
Je la reconnais.
Je lui donne sa place, le droit de s’exprimer.
Alors dés que je penses à toi, je pleure.
De tristesse, oui, mais aussi simplement d’émotion.
Car le petit moi, doit être ébranlée par tant d’amour.
Si nous sommes destinés à nous retrouver,
Enfin, le petit moi pourra le vivre, et si ce n’est pas toi, ce sera un autre.
Mais j’espère, qu’elle le vivra, parce que si elle pleure, c’est aussi sûrement, parce que ce n’est qu’un souvenir à présent. Elle peut le concevoir, le ressentir, même si enrobé de tristesse.
Mais elle ne l’a pas vécu.
Puisse-t-elle et moi le vivre ensemble, maintenant que nous nous sommes retrouvées.
Quand à moi, je tacherais de nous donner tout l’amour qu’il m’est possible de t’offrir, petit moi.
Je respecterai le pacte.
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