#26 Acceptation ?
Je crois, que cela fait plus d’une semaine et demi, que je n’ai pas de nouvelles de toi.
Je sais, que c’était la bonne décision d’arrêter de t’écrire.
Chaque jour de plus qui passe, me le confirme en silence.
Il y a une sorte d’apaisement, d’acceptation.
Parfois je suis illuminée : j’ai confiance en l’univers, nous n’avions plus rien à partager, il faut continuer le chemin, chacun son destin.
Dans ces moments là, tout semble simple.
Je pense à te recroiser, si cela est possible un jour, nos vies s’étant tellement éloignées.
Je penses au sourire qui illuminera mon visage, je penses au câlin qu’on se fera, heureux de nous retrouver, délestés, de tout ce que cette séparation aura engendré.
Libre du passé, remplie d’amour, de lumière, et de sérénité.
Mais il y a les autres moments…
Ceux, où je ne peux m’empêcher de pleurer.
Ceux, où malgré toutes les raisons, que tu aurais de m’écrire, même en simple amie, je n’ai le droit qu’au vide.
Alors évidemment, cela confirme que j’ai fais le bon choix, mais ce n’est pas de l’apaisement que je ressens. C’est une tristesse si profonde, que je vois floue, à travers mes larmes, en écrivant ces mots.
Est-ce une question d’ego ?
Je ne mérite pas un message, et ça le contrarie?
Est-ce une remise en question de ce que l’on a vécu ?
Avais-je vraiment la valeur que je pensais avoir pour toi ?
Est-ce parce que j’ai fait tant d’efforts ? Qui sans doute te semblaient invisibles, parce que je m’effaçais petit à petit?
Malgré tout, nous en sommes là.
Est-ce parce que finalement, je me suis blessée moi même, dans un espoir vain ? Qui se confirme, jour après jour.
Je fais tout mon possible pour m’aimer, me reconstruire, pour m’illuminer, d’amour et de douceur, avant tout pour moi.
Pour m’offrir cette énergie.
Mais bien souvent, ma douce obscurité, viens me visiter.
Qu’essaye-t-elle de me dire ?
Simplement que j’ai le droit de pleurer ?
Que je ne suis plus seule à pleurer ?
Que c’est Lior qui pleure, de moment oubliés, réanimé par ta passivité ?
Je ne sais pas
Je sais qu’un jour j’ai envi de t’aimer.
Qu’un autre j’ai envie de pleurer.
Je ne retournerai pas en arrière.
Je pleurerai, le temps qu’il faudra, acceptant ces larmes, comme une purification de toi.
Mais, je ne cesserai de t’aimer.
Un jour, la pensée de toi, ne fera que réchauffer mon coeur, de ce passé, si doux, que nous avons partagé.
En attendant, j’arrêterai de lutter, je me purifierai aux larmes salées.
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