Hier, j’ai cherché la lune dans le ciel.

Cela faisait plusieurs heures, que le soleil était couché.

Mais rien.

Je suis mes activités habituelles.

Au moment de fermer les volets, je l’a vi enfin.

Je pris le temps de l’observer avant de me coucher.

Elle était encore basse, illuminée, sans doute, par un coucher de soleil, sur un autre bout de l’hémisphère.

Orangée, jaune, profonde, intense.

Le soleil devait être puissant, car il était presque difficile de soutenir son regard.

Mais quelle beauté, je ne pu résister.

Un petit cercle lumineux, plonger dans un océan d’obscurité, effleurant la ville et ses scintillements artificiels.

On ne voyait qu’elle. La ville s’évanouissait, l’obscurité ne pouvait que se prosternait. Elle prenait toute la place.

Elle ne remplit, pas seulement, mes yeux de beauté, mais mon esprit, et mon âme.

Je lui dis à quelle point elle était belle, que je l’aimais, que je lui était reconnaissante.

Un dernier regard émerveillé.

Puis, il fut temps de lui dire au revoir.

À bien y penser, et sans prétention aucune, personne, ne peut égaler la beauté de la lune.

Je fis un parallèle avec moi.

N’étais je pas, petit à petit, entrain de faire briller mon petit cercle lumineux, entouré d’ombre, et de superficiels lumières ?

N’étais-je pas entrain d’incarner, de plus en plus, la version authentique de moi même ?

Pas en écoutant des conseils, pas en lisant des livres sur le bien être, pas en faisant « ce qu’il faut ».

Mais simplement, en m’ancrant, en moi, en mon authenticité.

Je pleure encore tout les jours, mais je ris aussi, je vis, je prend plaisir, à profiter de ma seule compagnie. J’élimine ce qui ne me sers plus, pour faire place, à ce que j’ai envi d’être.

Bien sur certains réflexes reviennent, je les observe, et les éloignent.

Je prend de nouvelles habitudes aussi. Qui font ressortir Lior, la pure, authentique, et lumineuse, moi. Il suffit juste de m’écouter, et avec intention m’avancer vers elle. Mon inconscient me donne toutes les bonnes recettes, et jours après jours, je la sens vibrer en moi, plus fort.

Il faudra sans doute encore beaucoup d’entraînement, beaucoup de confiance en moi, mais j’imagine que tout s’apprend.

Un jour viendra, je serais comme la lune.

Je n’aurais qu’à « être ».