#13bis Rimant

2 minutes de lecture

Pourquoi est-ce que je pleure tout le temps ?

Pourquoi mes yeux sont-ils en larmes constamment ?

Pourquoi mon cœur bat-t-il tant ?

Pourquoi mon esprit, plonge-t-il dans l’imaginaire si facilement ?

Pourquoi Morphée est toujours si récalcitrant ?

Pourquoi tout fini par un deuil ou un abandon marquant ?

On me gratifie de mon esprit résiliant,

N’est-ce pas le plus triste des compliments ?

Cela durera-t-il éternellement ?

Avec la même rime, je me suis essayé à quelques vers en la répétant.

Je me suis dit qu’en le faisant,

Je me recentrerai dans le présent.

J’allais regarder Hercule Poirot, il y a un instant,

Pour retrouver son univers réconfortant.

Mais mon corps en a décidé autrement,

Il m’a mené vers mon carnet en me disant

Que je m’en sortirai mieux en écrivant.

Lorsque l’on utilise la partie créative de notre cerveau, cela transmute le triste et l’angoissant.

Les deux ne peuvent fonctionner au même moment.

Je dois avouer que cela me détend.

Je suis là et j’attends.

Comment ?

En me laissant,

M’abandonnant.

Non pas dans le vide, mais dans le conscient,

Je suis ici, j’écris, je réfléchis, je cherche, c’est apaisant.

La tristesse est toujours là, mais en se taisant.

Elle n’est plus qu’un léger bruissement.

J’ai bien fait de me laisser guider par mon inconscient.

Je ne sens plus que la fatigue maintenant.

Je suis au bord de l’effondrement,

De ces perpétuels oscillements.

Mon sommeil aura-t-il un effet calmant ?

Ou restera-t-il vigilant ?

J’aurai la réponse en dormant.

J’ai trouvé cet exercice amusant.

Cela m’a éloigné de mes sentiments.

Alors profitons-en.

En allant, vers mon lit tendrement.

La paix je crois, que toujours, je la trouverai ici en m’exprimant.

C’est comme se laisser porter par le vent.

J’espère garder cet état en me levant.

Et y rester longtemps.

Honorer Lior, c’est le plus important.

Je sais qu’elle comprend,

Je penserai à elle plus souvent.

Qu’elle retrouve et maintiennent son sourire étincelant.

C’est elle qui me sauvera des mes tourments.

PS : je sais que "oscillements" n'existe pas mais ça me plaît.

Annotations

Vous aimez lire Nerea Eïtas ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0