Chapitre 17

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❤️ BETTY-LOU ❤️


Cela fait un an que je suis avec mon homme, j’ai envie de le présenter à mes parents. Aujourd’hui c’est le grand jour ! J’ai dormi cette nuit chez lui et nous passons notre dimanche après-midi chez mes parents.


Ethan tourne et retourne face au miroir en regardant sa carrure, je me mets à rire en le voyant faire son cinéma.


  • Ce que tu peux être moqueuse ! Râle mon beau blond.

  • Arrête de t’inquiéter, tu es parfait ! Répondai je tout sourire.

Il ajuste le col de sa chemise grise au col et retroussement de manches violets. Je ne peux m’empêcher de l’admirer avec sa musculature rassurante. Mes yeux se posent sur son joli petit cul que son jean moule.


Il s’asperge de parfum et s’assure que ses cheveux restent bien en place. Il vient m’embrasser puis lâche un profond soupire.


Je déboutonne quelques boutons de sa chemise pour ne pas qu’il soit trop engoncé, de mes doigts j’effleure son torse.


  • Je te sens nerveux ?! Ai je raison ? Demandai je en attachant mes cheveux en chignon décoiffé.

  • Moi ? Non ça va... je suis content de connaître les parents de la jolie femme qui partage ma vie me répond t-il.

  • Ethan, pourquoi tu ne veux pas montrer que tu stresses ? Insistai je.

  • Désolé j’ai toujours eu l’habitude de ne pas montrer ce que je ressens... tout le monde en avait rien à foutre donc j’ai bien fini par m’y faire ! Ok... oui j’ai peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas leur plaire finit il par m’avouer.

  • Il n’y a pas de raison dis je en lui faisant un clin d’œil et un bisou sur la joue avec affection.

Nous nous installons dans sa voiture. Durant tout le trajet je l’observe amoureusement. Je le sens soucieux et son beau sourire ravageur a disparu.


Main dans la main, nous descendons de la voiture après trente minutes de route.


Mes parents nous attendent déjà dans le jardin, tout souriants.


Ma maman est une ravissante femme, ses cheveux sont bouclés, de belles boucles blondes arrivant aux épaules. Son teint est bronzé, elle porte un fard à paupières violet, un mascara volume noir et du crayon de la même couleur. Ses yeux marrons foncés ressortent merveilleusement bien avec ce maquillage. Ses lèvres sont naturelles et un grain de beauté se trouve juste au dessus de celle de droite. Je trouve que ça lui donne du charme ! Elle mesure un mètre soixante-dix dans sa jolie robe noire. Ma maman a quand même une poitrine volumineuse, un ventre bien comme il faut, des cuisses un peu plus larges qu’elles ne devraient l’être. Elle porte des talons élançant sa silhouette.


Mon papa est beaucoup plus petit que mon homme, donc un mètre soixante-cinq. C’est un bon vivant avec quelques kilos en trop mais ça lui donne bonne mine et c’est comme ça que je l’aime. Ses cheveux sont courts et châtains clairs. Ses sourcils sont épais mais bien entretenus. Il est mal rasé de quelques jours. Il a fait l’effort de mettre une chemise violette à manches courtes et un jean foncé.


  • Salut ! Papa ! Maman ! Je vous présente mon homme, Ethan ! Dis je heureuse de faire les présentations.

Ethan se montre hésitant, il leur sourit mais ne sait pas si il faut leur faire la bise ou leur serrer la main étant habitué à sa famille bourgeoise et toutes leurs manières qu’il a du mal à supporter.


  • Aurore enchantée ! S’exclame ma maman en lui faisant une grosse bise, posant ses mains sur ses épaules.

  • Ravi de faire votre connaissance Madame Rivière, c’est un honneur répond mon chéri.

Je n’ai pas l’intention de me moquer mais j’explose de rire. Ce sont ses manières qui ressortent.


  • Tu peux me tutoyer Ethan , ici tu es chez toi ! Et mon mari pareil ! Déclare Aurore.

Ethan rougit et me donne un coup de coude dans les côtes.


  • Christophe, bienvenue dans la famille ! Et appelles moi Chris ! S’exclame mon père avenant.

  • Merci infiniment murmure Ethan ce qui vaut un second fou rire de ma part. Je peux savoir ce qui est aussi tordant ?

  • Je m’excuse mon cœur... tu sais que tu peux parler aussi librement et simplement que tu le fais avec moi, nous ne sommes pas du genre à lever le petit doigt!

Il ignore ma réponse, je le sens vexé de mes moqueries même si ce n’était pas méchant de ma part.


  • Ethan a grandi dans une famille de nobles, il a du sang bourgeois dans les veines expliquai je.

  • Ce n’était pas nécessaire bafouille mon homme agacé.

  • Je suis désolée... j’ai juste été surprise du ton que tu prenais me défendais je.

  • On m’a toujours appris à m’exprimer ainsi et je n’ai jamais connu de repas de famille extérieurs à ceux de ma famille ! Je ne sais pas tellement comment ça se passe ailleurs alors n’en rajoutes pas trop me chuchote t-il à l’oreille le plus bas possible.

Mes parents sourient un tantinet gênés de nos enfantillages.


Nous suivons mon père dans le jardin qui est comme toujours bien entretenu. Les haies sont coupées à la même taille, la pelouse rasée avec minutie et régularité.


Les hortensias de ma maman ont des couleurs magnifiques qui vont très bien avec la chemise de mon homme ! Et qui vaudront sûrement une photo en fin de journée. Nous entrons dans le hall d’entrée, sur les murs gris pleins de photos de famille dans des cadres styles cocooning. Un magnifique porte manteaux en fer forgé, un guéridon sur lequel repose un palmier areca dypsis et un cadre photo gris en forme de cœur dans lequel je suis prise en photo en gros plan. Ethan la contemple et m’affiche un large sourire.


  • C’est très cosy ! Très chaleureux chez vous déclare Ethan. On se sent bien ! C’est simple et de bons goûts... ça change des mochetés de la demeure de mes parents !

  • Oh c’est très gentil de ta part s’exclame Aurore en entrant derrière nous.

Mon père s’occupe de la visite guidée. La pièce de vie est un grand espace. Les murs sont blancs pour plus de luminosité et celui du fond est violet plus soutenu.


Les meubles de la cuisine sont prunes foncés et un bar pour cinq personnes est fixé au mur. Une grande table ronde grise se trouvent un peu plus loin lorsque l’on reçoit des invités. Au bout de la pièce à proximité de la baie vitrée se trouvent le canapé d’angle, la grosse télé écran plat fixée au mur, la petite table de salon hyper moderne et la lampe sur pied à cinq branches.


Un autre couloir mène à la salle de bains, aux wc puis les escaliers qui vont jusqu’aux chambres.


Je termine la visite de la maison seule, par respect j’explique à Ethan que cette porte c’est la chambre des parents et celle au bout du couloir la mienne.


J’ouvre la porte de ma chambre, elle est toute rose, avec un plancher en bois. La fenêtre est entourée de rideaux voilés roses à motifs fleuris, mon lit est un lit double, la tête est en forme de cœur de couleur blanche assortie aux tables de nuit. Ethan se tient droit tout en contemplant mes objets décoratifs sur ma commode, les nombreuses photos qui s’y trouvent.


  • Vous avez vraiment une baraque sublime déclare Ethan. Ta chambre est vraiment belle, une chambre de princesse ! De ma princesse !

Je lui entoure la taille en restant derrière lui, je me sens si petite mais incroyablement bien.


Nous redescendons mains entrelacées, j’accompagne mon homme dans le jardin pour regagner la table.


Aurore sourit à mon homme, je pense qu’il plaît bien à maman ne serait-ce que physiquement et de politesse.


  • En tout cas, tu es un beau garçon Ethan ! Déclare ma maman.

Qu’est ce que j’avais dis !? Il convient à maman. Je suis trop contente !


  • Merci beaucoup ! Je fais au mieux pour marcher aux côtés de votre fille !

  • Attendez ! J’ai oublié quelque chose dans la voiture, je reviens !

Quelques minutes après Ethan revient avec un gros bouquet de fleurs qu’il tend à ma maman et un magnum de rosé qu’il offre à mon père. Mes parents le remercient poliment alors que mon homme se fixe sur sa chaise.


  • Vous travaillez dans quoi tous les deux ? Demande Ethan pour engager la conversation.

Christophe visse ses lunettes sur son nez.


  • Je suis agent des impôts déclare mon père.

  • Et moi, je suis secrétaire de mairie répond ma maman. Et toi Ethan, Betty-Lou nous a dit que tu es pompier dans la même caserne !?

  • Oui c’est tout à fait ça , je suis pompier professionnel répond Ethan. Merci! (Se saisit du saladier que papa lui tend). Je suis lieutenant.

  • Il en faut ! Répond Christophe en portant sa fourchette à sa bouche. C’est un beau métier au service des gens ! Ma fille a de la chance d’être tombée sur un homme comme toi ! Je pense qu’elle est bien entourée ! Tu nous as pas dis, quel âge as-tu !?

  • Vingt-neuf ans quasiment lui répond mon chéri.

  • Ah oui ? Autant ? S’exclame mon père étonné. C’est vrai que tu fais plus âgé que notre fille chérie. Mais cela ne te fait rien que Betty soit aussi jeune ? Cela ne risque pas de poser problème à un moment donné dans votre couple ?! S’exclame mon père en le fixant avec attention.

Ethan bafouille, je perçois même de l’intimidation.


  • Papa ! Arrêtes ! M’écriai je agacée de le voir tester mon copain.

  • (Se racle la gorge à plusieurs reprises) Betty-Lou, c’est normal que ton père réagisse comme ça me répond Ethan. Je comprends Christophe que tu sois inquiet pour ta fille mais j’en prendrai soin ne vous en faites pas (regarde aussi maman). Oui je suis un peu plus vieux que Betty-Lou mais cela ne se voit pas tant que ça puisqu’elle fait preuve d’une grande maturité je trouve. Non l’âge ne posera pas problème si l’amour est là !

  • Ah ! Il me plaît bien ! S’exclame Aurore les yeux tous pétillants.

  • Aller bienvenue dans la famille ! S’exclame Christophe en lui faisant un clin d’œil. ( Je soupire bruyamment de soulagement ) Betty, ma chérie tu as eu peur ?! Mais rassures toi je vois tout de suite quand la personne que j’ai en face de moi est quelqu’un de bien ! J’ai le don pour ça ! Et là j’en suis convaincu.

Sacré papa ! Il m’a bien fait peur avec sa petite remarque mais je comprend qu’il ait eut besoin de tester mon copain.


Il s’en va faire le barbecue alors que maman remmène le saladier dans la cuisine pour aller chercher quelques petites verrines pour patienter.


Je profite de ce court instant de solitude avec mon copain et dépose mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser passionnément.


Maman revient à ce moment-là.


  • Excusez-nous se fend en excuses Ethan.

  • Mais non ! Il ne faut pas enfin ! Ah ! C’est beau l’amour ! Murmure maman en nous prenant tous les deux par le cou.

Nous dînons dans la bonne humeur.


Papa nous amène le dessert, un kouign amann.


  • Une grosse part ?! Un grand gaillard comme toi a besoin de remplir la carcasse ! S’exclame mon père en servant une maxi part à mon chéri.

Ethan lui fait signe d’y aller molo tout en souriant n’osant pas refuser. Une plus petite part m’est servie.


Christophe en coupe une moyenne qu’il dépose dans l’assiette de maman.


  • Oh non, mon amour tu ne trouves pas que je suis assez grosse comme ça s’écrie maman.

  • Tu es parfaite ma chérie bien comme il faut répond mon père.

  • Oui, Aurore tu es harmonieuse confirme Ethan.

  • Merci mon petit chéri s’exclame maman à mon Ethan.

Papa raconte alors des blagues, je sens mon Chéri détendu et il rigole chaleureusement.


C’est agréable de voir qu’il s’entend bien avec ma famille.


Tous les quatre, nous partons faire une petite balade. Ma main se joint à celle d’Ethan, ses doigts s’entrelacent dans les miens.


Papa sort des boules de pétanque de sa valise.


  • Aller on se fait une petite partie de pétanque ! S’exclame papa. Tu sais jouer j’espère ?!

  • Euh...pas tellement non avoue Ethan. Tu sais nous c’est plutôt le golf.... d’ailleurs je déteste ça ! C’est ennuyeux à mourir ! Remplis de manières de riches ! Fallait toujours mettre ces polos affreux qui serre le cou, ces pulls raffinés et j’en passe.

  • Tu m’as l’air bien remonté contre les riches ? Demande maman.

  • J’en fais partie malheureusement... répond Ethan. Mes parents vivent dans une sacrée demeure, j’ai grandis dans ce milieu ! Je ne me sentais pas du tout à ma place avec eux... et ça personne ne comprenait ! Je n’étais pas du tout à l’aise, pas forcément bien dans ma peau! J’aspirais à autre chose, une vie beaucoup plus simple. C’est pourquoi je me sens bien avec vous, j’aurai aimé avoir une famille comme la vôtre.

  • Mais notre famille est la tienne à présent ! S’exclame Aurore.

Papa rappelle les règles de la pétanque, mon homme se saisit d’une boule, je ne peux m’empêcher de poser mon regard sur son bras musclé dont les veines ressortent de manière sexy. Je souris bêtement en me mordant la lèvre avec envie.


Ethan se concentre, son bras gauche balance jusqu’à jeter la boule à ras le cochonnet.


  • Ouiiii ! Bravo mon cœur ! Criai je. Dans le mille ! Ha ha ! Papa tu as du soucis à te faire !

Ethan sourit et me colle contre son torse pour m’embrasser.


  • Aller Chris ! Montres nous tout ce que t’as ! S’exclame Ethan pour défier mon père.

  • Tu rigoles mon coco ! Je te dégommes en deux deux ! Rétorque mon père.

En un coup de main enfin un coup de boule mon père éclate la boule de mon chéri qui s’éloigne de quelques mètres.


  • Ah ça c’est pas très sympa ! S’exclame Ethan en affichant un large sourire.

Mon père nous a mis la pâtée. Il range ses boules dans la petite valise après plusieurs parties.


La journée touche à sa fin, Ethan remercie mes parents, ma maman lui fait une accolade.


Je le raccompagne seule jusqu’au portail. Ses mains se posent sur mes fesses, je sens son souffle chaud contre mon front. J’enlace sa taille, ma poitrine frôle son torse et ses lèvres rejoignent les miennes entre lesquelles se faufile sa langue.


Je frissonne, me plaque encore plus contre lui et ma main se fait fougueuse dans ses cheveux châtains clairs.


Ethan respire beaucoup plus fort, ses pectoraux se soulèvent rapidement sous ma main. Je lui mords la lèvre et pour me répondre il lâche un râle rauque.


Je me décide donc de lui rouler une pelle d’enfer, ma langue chaude le fait bouillonner. Mes mains se glissent sous son polo, sa peau est brûlante et je sens le désir monter en lui.


  • Je ne veux pas te quitter murmure t-il à mon oreille.

  • Moi non plus , je suis bien avec toi.

  • Salut Betty ! Je t’aime !

  • Je t’aime Ethan !

Un dernier baiser et Ethan monte dans sa voiture. Je reste dans le lotissement pendant de longues minutes encore submergée par le désir. C’est fou l’effet que l’on se fait l’un et l’autre. Plus le temps passe, plus je tombe amoureuse de lui.

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