Chapitre 23

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❤️ BETTY-LOU ❤️

Je vide le seau du ménage dans l'évier, contente d'avoir rendue la caserne toute brillante. Je me lave les mains puis attache mes cheveux en un chignon à la vite fait comme j'aime les faire. J'étends la Veste Softshell de mon homme ainsi que celles des autres collègues sur des ceintres que je suspends sur un porte manteau de leur vestiaire afin de leur permettre de sécher comme il faut.

Puis je me rends dans la cuisine afin de boire un thé citron gingembre, mes collègues rigolent bruyamment entre eux. Jean-Paul, un gars de cinquante ans balaye d'un coup de bras les miettes de son pain au chocolat qui attérissent sur le sol que je viens de nettoyer. Je gonfle ma cage thoracique puis lâche un soupire tout en le fusillant du regard appuyée contre l'élément de cuisine.

  • Tu vas ramasser ça j'espère ! Rétorquai-je d'un air sec et pincé.

  • Ah c'est bon gamine ! Tu ne vas pas me donner d'ordres ! Me répond t-il avec un sourire narquois.

  • Mais ce n'est pas des ordres ! M'emportai-je. Cela s'appelle du respect ! Je viens de passer deux heures à me taper tout le ménage de la caserne ! Alors j'aimerai que ça soit pris un MINIMUM en considération ! Je ne suis pas votre bonne ! Putain c'est fou ça !

Jean-Paul s'exile de la salle suivit d'autres collègues.

  • MAIS VOUS ÊTES SERIEUX LA ?! Rouspétai-je complètement furax en constatant toute la vaisselle qu'ils ont laissé dans l'évier.

Forcément personne ne se retourne, ils mériteraient des baffes !

  • Oula tu as l'air bien remontée toi ! S'exclame Tom en entrant dans la pièce ne sachant pas trop s'il va se prendre un coup de torchon vaisselle.

  • Mais grave ! Va falloir me retenir je risque vite de vriller ! Dis-je les yeux remplis de larmes. Regardes les miettes ! Le bordel dans l'évier ! Personne me respecte ! Tout ça parce que je suis la seule femme ! Alors on en profite !

Tom se rapproche tout en me saisissant les mains pour les abaisser. Doucement il me prend dans ses bras, je me laisse aller tête contre son épaule. Cela m'apaise un peu ! En trois ans John et Tom ont mûrit et j'avoue que je m'entends très bien avec eux.

A ce moment là, mon homme entre dans la pièce pour venir se faire un café.

Il nous toise d'un regard un peu sombre que je ne capte pas de suite, Tom me repousse aussitôt et baisse la tête.

  • Euh lieutenant... bafouille t-il la voix tremblante.

  • Salut Tom ! S'exclame t-il en le regardant avec insistance.

  • Hum hum (se râcle la gorge) Euh je vais faire la vaisselle t'inquiètes pas Betty ! Et ramasser les miettes des collègues... S'exclame Tom très mal à l'aise face à l'air imposant d'Ethan.

  • Ouais fais donc ça ... Rétorque mon homme.

  • Arrêtes mon coeur s'il te plait ! Murmurai-je en lui tapotant le poignet.

Nous sortons tous les deux dans le couloir, je lui lance un regard interrogatif. Auquel il me répond par un léger sourire.

  • Bébé, tu n'as pas à t'inquièter, Tom me consolait juste ! M'exclamai-je en le regardant droit dans les yeux. Il m'a vu au bord des larmes, il ne pensait pas à mal ! Il t'estime beaucoup et ne se permettrait pas... enfin voilà... Puis ces connards se croient tout permis ! Ils se foutent de ma gueule dès que tu as le dos tourné ! Ethan je n'en peux plus ! Si ça continue je vais me barrrer de cette caserne de lourdauds ! J'en ai ma claque ! (Quelques larmes s'échappent de nouveau).

  • Désolé... Je ne voulais pas paraitre jaloux Betty-Lou... mais ça m'a fait chier de te voir dans ses bras ! Je sais bien que vous êtes juste potes mais ça m'a fait bizarre. Ne pleures pas ma chérie et non ! Il ne faudrait pas que tu partes à cause de ces abrutis ! Je t'aime ! Je ne me vois pas sans toi ! Je vais remettre les pendules à l'heure !

  • Mais Ethan ! Tu sais très bien que je n'aime QUE TOI !Dis-je en insistant bien sur les deux derniers mots. Personne ne pourra se mettre entre nous ! Alors rassures-toi ! Ce n'est pas parce que j'étais dans les bras de Tom qu'il s'est passé quelque chose entre nous. Sois en sûre ! (Pour lui prouver que je l'aime, je dépose mes lèvres bien comme il faut sur les siennes). C'est beaucoup trop pesant mon amour ! Si ça me gonfle trop je t'assure que je ne resterai pas ! J'en ai marre qu'on me manque constamment de respect !

  • Viens...

Main dans la main nous nous dirigeons dans le hall d'entrée. Je me sens toute petite arrivant au niveau de son épaule mais tellement en sécurité.

  • REGROUPEMENT !!!!! Tonne mon chéri de sa voix grave.

Je m'écarte de lui avant que les collègues arrivent. Tous viennent à mes côtés bras croisés attendant ce que le lieutenant a à dire. Jean-Paul se cale contre le mur avec un regard très insolant pour défier mon homme qui est beaucoup plus jeune que lui et qui ne l'impressionne pas du tout.

  • Alors voilà, si je nous regroupe aujourd'hui, c'est parce qu'il y a encore eut des débordements autour de votre collègue Betty-Lou. Je trouve cela INADMISSIBLE ! Dois-je vous rappeler les valeurs des sapeurs pompiers messieurs ?! Il y a L'ENTRAIDE, LE RESPECT, L'UNITE, LA TOLERANCE ! Chose que vous n'avez pas l'air d'assimiler ! Je suis FURAX de constater de tels agissements ! Quand je vois ce genre de choses, j'ai HONTE d'être votre collègue ! S'exprime Ethan en regardant Jean-Paul avec insistance. Betty-Lou, même si c'est une femme, je vous rappelle qu'elle est au même NIVEAU que vous ! Et cela ne fait pas d'elle votre boniche ! Vous faites comme vous voulez avec votre femme mais moi je ne tolère pas du tout ce que vous lui faites subir !

  • En même temps c'est ta meuf ! Normal ! S'exclame un collègue au fond.

  • Attends ! Tu crois que tu vas faire le petit chef juste parce que t'as ton grade de lieutenant ?! Arrêtes arrêtes t'es rien du tout mec ! Faut redescendre un peu là ! J'ai vingt ans de plus que toi ! Je te pisse à la raie ! Se met à rire Jean-Paul accompagné d'autres spécimens débiles.

  • Je vois qu'il est difficile de discuter entre hommes... enfin un homme, un vrai n'a pas ce comportement ! Continue Ethan. Petite copine ou non c'est la même chose ! J'aurai réagi de la même façon avec une autre collègue ! Mais là oui j'avoue que ça me fait encore plus monter en pression quand il s'agit de Betty-Lou ! Ecoutes Jean-Paul, je ne te manque pas de respect alors fais en autant, MERCI ! Si tu n'es pas capable d'écouter ce que j'ai à dire sans m'interrompre, tu n'as rien à foutre dans cette caserne ! Je ne cherche pas à me positionner au dessus de vous mais quand je vois ça non ça ne passe pas ! Donc je serai obligé de mettre en place des sanctions disciplinaires ! Là tu ne m'en laisses pas le choix ! Quand t'as quelqu'un complètement fermé à la conversation ça en devient une obligation !

Je sens la tension monter dans la pièce, les hommes se chauffent entre eux à cause de moi. Ethan reste assez courtois et ne monte pas le ton mais je sais parfaitement qu'il bouillonne de l'intérieur. J'admire son calme extérieur alors qu'en lui ça hurle, c'est prêt à exploser.

  • Aller ta gueule et arrêtes de me bassiner avec ta discipline à la con ! J'en ai strictement rien à branler de tes conneries ! Tu ne vas pas me dire comment je dois agir ! Pour moi une bonne femme a sa place dans la cuisine point barre ! rétorque l'intérressé.

Ethan se raidit, ses iris grises ont viré au gris foncé, ses veines ressortent sur ses bras ainsi qu'au niveau de son front. Ses poings se referment jusqu'à sans doute s'enfoncer les ongles dans les paumes. Jamais je ne l'ai vu dans un état pareil ! Je ne sais pas ce qu'il pourrait faire sous le coup de l'énervement.

Mon chéri s'avance vers J-P d'un pas déterminé. Les collègues crient en choeur un '' Oh oh oh ! ''. Mon collègue ancre ses pieds bien comme il faut dans le sol toujours en regardant Ethan avec un air de défi, bras croisés.

'' Mon dieu ! Cela va mal finir ! Je dois intervenir ! J'aurai bien les boules que ce soit Ethan qui se prenne une sanction disciplinaire si il colle une méga droite à Jean-Paul ! Mon copain n'est pas un violent mais là il faut dire que l'autre zig l'a bien cherché ! ''.

Je courre jusqu'à mon copain tout en enroulant mes bras autour des siens pour le faire reculer mais pas moyen ! Je n'ai pas suffisamment de force pour lutter contre un Ethan Varnier énervé. Il me traîne jusqu'à arriver au niveau de l'autre connard !

  • Ouh merde ! Déclare John en venant empoigner fermement mon chéri suivit de Tom qui se joint à lui.

Ethan secoue ses bras pour tenter de les écarter de son passage mais à deux ils réussissent tant bien que mal à le maîtriser ce qui fait éclater de rire Jean-Paul.

  • Bébé ! Bébé ! Arrêtes ! (se débat de manière coriace allant jusqu'à donner quelques coups aux deux hommes qui ne lâchent pas pour autant leur prise). ETHAN VARNIER STOP !!!! Ethan s'il te plaît écoute-moi mon coeur ! (Dis-je en sanglotant).

Le son implorant et entrecoupé de ma voix l'interrompt immédiatement dans son action réalisant qu'il est allé trop loin dans sa colère.

Il ne met plus de résistance physique dans ses bras, il les laisse retomber balants le long de son corps tout en me regardant avec pitié mêlée de honte.

Tom et John l'entraînent à l'extérieur de la caserne, je les talonne de près.

Ethan marche nerveusement dans la grande cour tout en butant violemment dans un gros caillou qu'il envoie valdinguer plus loin. Il s'accoude à la carrosserie du VSAV tout en croisant ses mains derrière la tête.

  • Laisse-le redescendre Betty-Lou me conseille John pour m'empêcher de le rejoindre.

Je reste donc à l'écart en soupirant un peu inquiète pour mon chéri.

  • Mais pourquoi ?! M'énervai-je. Pourquoi ?! Il a besoin de moi ! John ! Tom dis quelque chose ?!

  • Il a raison Betty-Lou ! On doit respecter son temps de perte de pression ! Continue Tom en me retenant par le poignet.

J'entends la respiration saccadée d'Ethan, je peux voir son dos se soulever nerveusement à chaque inspiration, son corps encore tout raidit d'énervement. J'ai peur qu'il craque et que je ne puisse pas le prendre dans mes bras pour le rassurer. Ses biceps sont raccourcis et son pied frappe le sol avec agacement.

  • Je n'aime pas le voir comme ça murmurai-je.

  • Je sais Betty ! Nous non plus ! Déclare John en me prenant par les épaules. Mais il doit reprendre le contrôle tout seul !

De longues minutes défilent, Ethan seul contre le VSAV et moi, soutenue par mes deux collègues. Leurs mains posées sur mes épaules et mon poignet sont rassurantes mais moi c'est mon petit ami que je veux !

Tom et John finissent par me lâcher, lentement je rejoins Ethan. J'entoure son buste de mes bras ce qui le fait sursauter sur le coup puis pose ma tête contre son dos tout comme ma poitrine que je cale sur celui-ci.

Je fais glisser mes doigts entre ses pectoraux et son rythme respiratoire se cale sur le mien beaucoup plus détendu.

  • C'est bien mon coeur... doucement ...

Ses épaules se relâchent puis il finit par se retourner pour me serrer dans ses bras. Sa tête se cache dans mon cou, je prends un coup de chaud à cause de la chaleur qui émane de son corps robuste. Cette confrontation lui a causé tellement d'énervement qu'il en est tout fébrile.

Je passe ma main dans ses cheveux en regardant mes deux amis s'éloigner pour nous laisser un confort privé.

  • Je ne supporte pas que l'on puisse te faire du mal ma puce... Dit-il la voix saccadée.

  • Ne t'en fais pas pour moi répondai-je. Penses à toi là maintenant ! Tu es tout moite, souffle un coup !

  • Tu as raison, je vais aller prendre une petite douche je pue ! Rétorque t-il.

  • Bonne idée, fais le vide on en reparle ce soir !

Je lui dépose un doux baiser avant de le laisser filer. Je regagne le hangar pour rejoindre tout le monde.

  • Alors ça y'est monsieur s'est calmé ?! Rétorque Jean-Paul avec un air narquois.

  • Mêle-toi de ton cul ! Dis-je avec du répondant ce qui fait sourire Tom et John.

  • Bon, on a du boulot ! S'exclame John. On doit mettre en ordre le hangar et le matériel dans les véhicules !

  • Ce sera sans moi ! Dis-je avec un sourire. J'ai terminé ma journée ! Le lieutenant m'autorise à quitter plus tôt aujourd'hui car j'ai apporté suffisamment mon aide toute la semaine !

  • Super, repose-toi bien ma jolie ! Déclare Oscar. Tu mérites de souffler un peu !

  • Merci beaucoup Oscar ! Bon courage à tous je vous dis à lundi !

  • Cela a quelques avantages de coucher avec le lieutenant ! Déclare lourdement Jean-Paul. On sait tous pourquoi tu sors avec lui ! Par intérêt tout simplement et tu sais y faire ! Il te passe tout ! Comment peut-il être suffisamment stupide pour ne pas voir ça !

Quelques rires et moqueries fusent. Il me fait passer pour quoi là ?! Une femme profiteuse ? !

  • Qu'est-ce que tu veut dire par là ? M'exclamai-je en colère. Tu crois que je sors avec lui pour obtenir certaines choses ? T'es grave là ! J'aurai tout entendu ici ! Si je suis avec lui c'est parce que je l'aime et que je suis très amoureuse de lui ! T'es jaloux ou quoi ?! Toi faudrait déjà avoir envie de te baiser !

  • La vulgarité ne te va pas du tout jeune fille ! Dit-il d'un ton moqueur. Et si cela t'énerve c'est que tout simplement c'est la vérité ! Regardez le vrai visage de votre collègue messieurs ! Constatez par vous même que cette femme aime prendre les hommes pour des cons ! (Mes collègues me regardent avec dégoût alors que Jean-Paul en rajoute des caisses). Une petite fellation pour obtenir tout ce qu'elle veut ! Partir plus tôt ! Un garde du corps privé ! Des tâches retirées et j'en passe ! Et ça marche puisque toutou Ethan est à ses pieds ! MOUAHAHAHA ! Tu n'oses plus rien dire je te l'ai bouclé là !

Je m'apprête à riposter lorsque John s'exclame :

  • N'y tiens pas rigueur Betty, il n'attend que ça le looser !

John a raison, le plus intelligent c'est que je m'en aille sans rien répondre. J'attrape mon sac à mains et mes clés de voiture tout en affichant un large sourire hyppocrite !

  • Salut les mecs ! Bonne soirée !

***

Quelques heures après, une fois le repas et les douches pris, nous nous installons dans le lit. Mon bel homme est calé assis contre la tête de lit, je m'allonge à moitié sur sa cuisse, poitrine blottie sur celle-ci.

  • Est-ce que tu penses que je suis une profiteuse ? Demandai-je en parlant d'une petite voix quasiment de gamine peinée.

  • Bien sûre que non ! Cela ne va pas de dire des choses pareilles ?!

  • Jean-Paul m'a carrément humiliée lorsque tu te trouvais à la douche... commençai-je honteuse d'avoir été traitée ainsi.

  • Qu'est-ce qu'il t'a fait pour t'afficher comme ça ?

  • Pour lui, si je finis tôt et que je suis dispensée de rangement de hangar c'est parce que je me tape le lieutenant pour avoir tous les avantages possibles... (ma voix se fait faible à la fin de ma phrase, je me mets à pleurer à nouveau). Et que toi, tu me suis et obéis à tous mes ordres comme un petit toutou ! Je me sens vraiment salie par ces paroles, c'est blessant, répugnant et ça me fait passer pour quelqu'un que je ne suis pas !

Ethan s'allonge lui aussi et me ramène contre son corps. Sa grosse main tire délicatement sur les racines de mes cheveux ce qui me fait frissonner.

  • Chérie, ne te laisses pas atteindre par toutes ces méchancetés, puis moi seul sait ce que tu vaux dans cette caserne ! Je ne pense pas que tu sois comme ça, il faut le laisser dire ! Sa vie est tellement emmerdante qu'il faut s'occuper de celle des autres ! Puis il a besoin de te rabaisser pour exister ! C'est tout des jaloux ça ! Me rassure Ethan. Je sais que notre amour est réciproque, fort et n'a pas de limite ! Je le ressens donc pas d'inquiétude par rapport à ça ! J'en toucherai deux mots au capitaine car la situation me dépasse ! Il ne me respecte plus !

  • Oui mon amour je vais t'écouter alors mais c'est dur d'entendre ça... moi je trouve que tu as plutôt bien géré ! Dis-je en lui faisant un doux sourire complice.

  • Tu déconnes là ? J'ai complètement perdu le contrôle ! Un peu plus je l'éclatais au sol ! Avoue Ethan.

  • C'est normal il a tout fait pour que tu vrilles ! Heureusement que tu ne lui as pas donné le plaisir de te retrouver avec une sanction disciplinaire !

  • Je ne serai peut-être pas allé jusque là ! Tonne mon chéri.

  • Je ne sais pas tu es quand même bien monté dans les tours, je ne t'ai jamais vu comme ça ! (Je lui effleure tendrement l'intérieur des bras).

  • Quand il s'agit de TOI, il ne faut pas trop me chercher ! Et je sais que toutes ces moqueries envers toi te font souffrir ! Et tout ce que tu ressens m'est transmis ! Tu es bléssé, je le suis aussi ! Et là c'est d'autant plus dur : Car je n'arrive pas à gérer ces conflits ! Cela devient pesant ! C'est compliqué d'avoir une relation avec son supérieur hiérachique, je te l'avais bien dis !

  • Tu es adorable et j'aime ta façon de me protéger mais ne te mets pas dans des états pareils pour moi ! Je m'en fiche que notre relation les fasse jalouser ! D'ailleurs c'est bien fait pour eux ! Puis à deux on est plus soudés ! Ne me dis pas que tu veux leur donner raison !

  • Jamais de la vie ! Me confirme Ethan en me serrant encore plus fort.

Je ferme les yeux tout en affichant un visage détendu, beaucoup moins crispé. Ses gros bras me donnent un sentiment de sécurité et de bien-être là où personne ne pourra m'atteindre.

  • Profitons de notre week-end ! Je ne veux plus en parler jusqu'à lundi ! M'exclamai-je.

  • Je n'attends que ça ! Confirme mon homme d'un hauchement de tête.

Nous nous embrassons, nous caressons pendant une petite demi-heure. Les caresses dans le dos que m'offre Ethan sont relaxantes, cela finit même par me plonger dans les bras de Morphée.

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