— Tu penses qu’elles sont amoureuses ? glissa Yüna.

Hazel venait de s’approcher très, très près de l’enseigne T’nai L’kei Najak Davis, venue retrouver la totote de Yüna.

— C’est possible, ça, que deux filles soient amoureuses ?

— Bah, je sais pas… réfléchit Kachina. Les parents ils se mettent ensemble pour faire des enfants non ? Alors deux filles elles peuvent pas être amoureuses !

Hazel, trop absorbée à expliquer à la cheffe du service des objets perdus où elle avait vu la totote pour la dernière fois, ne les entendit pas.

— Mais du coup le lieutenant Silva et le commandeur Rajeyan, elles sont pas amoureuses ? s’étonna Kai

— Bah, je sais pas… Peut-être que chez les humains c’est pas pareil ?

Najak s’éloigna de quelques pas, souleva un pouf rembourré et en tira la tétine.

— Bon alors, qui est le propriétaire ?

Yüna se leva pour récupérer son bien.

— Une totote pour une Ferengi ? Eh ben, c’est la première fois que je vois ça !

La fillette pouffa et retourna s’asseoir.

— Qu’est-ce qu’on dit à l’enseigne Davis, les enfants ?

— MERCIII ! répondirent en cœur tous les petits de la garderie.

Najak se dirigea vers la porte de sortie. À mi-chemin, elle s’arrêta et pivota.

— C’était un plaisir, k’diwa, mais le devoir m’appelle !

Puis elle sortir.

— C’est sûr, elles sont amoureuses, déclara solennellement Kachina.