Chapitre 4 : Steeve
Après être repassé sous la douche, je me prépare un rapide déjeuner en regardant le cours de la bourse sur mon ordinateur. Il est déjà treize heures. Certaines de mes actions ont encore rapporté un petit pactole, je pourrai bientôt m’offrir un nouvel appartement, encore plus grand. Un autre message de Kev95 sur Grindr fait sonner mon iPhone. Je l’avais oublié celui-là.
« Quinze-heures trente aux chiottes sous le parvis du Trocadéro. Troisième cabine. »
Ç’a le mérite d’être clair et expéditif. J’adore ça. Je réponds un simple « OK » et finis mon repas.
—
Le jardin est bondé. Des touristes de toutes les nationalités se pressent pour photographier et admirer la tour Eiffel. Cette foule m’exaspère, mais je m’adoucis en pensant à la p’tite racaille à qui je vais faire comprendre qu’elle est passive.
J’entre dans les toilettes, une odeur d’urine flotte dans l’air, mélangée à celle du détergent bon marché et aux effluves des utilisateurs masculins. Plusieurs mecs s’astiquent plus ou moins discrètement en se matant aux pissoirs. Un vieux dégarni passe à côté de moi, me dévisage, puis lèche ses lèvres ridées. Je le chasse avec une grimace de dégout avant de pénétrer dans la cabine convenue. Mon quatre heures est déjà là, debout dos aux chiottes, capuche sur la tête.
Sans un mot, je la rabats en arrière. Il m’arrête.
— Laisse faire !
Mon ton vif le fige. Il hésite, mais s’exécute. Je reconnais aussitôt le p’tit blondinet qui accompagnait Karim la veille au bar. Je souris, satisfait. J’ouvre le zip de la veste de mon survêt, dévoilant ma musculature. Il écarquille les yeux, déglutit, entrouvre la bouche.
— Fous-toi à poil.
Je chuchote avec fermeté, il obéit. Sa peau claire, lisse et imberbe à l’air d’une douceur extrême. Je passe une main sur sa joue, descends sur son torse, m’attarde sur un téton. Il attrape la taille de mon jogging, je l’arrête d’un sifflement.
— Je t’ai dit de laisser faire !
Je me penche sur lui, effleure son cou avec mes lèvres. Il tressaille et un frisson couvre sa peau de chair de poule. Il sent le déodorant de bon marché, Axe ou quelque chose dans le genre. Je prends une grande inspiration au niveau de son aisselle, sens sa respiration s’accélérer sous mes doigts, il n’ose plus bouger. Je me recule pour l’admirer un instant. Il est mignon, bien gaulé, pas vraiment tbm, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse.
Il me regarde avec un mélange d’appréhension et d’excitation. Je l’attrape par les épaules et le force à me tourner le dos. Instinctivement, il se cambre, il sait ce qui l’attend. Je colle ma bite, bien dure à travers mon froc, contre ses fesses. Il ne l’a pas encore vu qu’elle lui brûle déjà les lèvres. Il exhale d'impatience.
Je dépose un baiser dans sa nuque, passe mes mains sur son torse, chatouille ses tétons. Il gémit. J’exulte. Je glisse jusqu’à son entrejambe, le caresse de chaque côté de l’aine, évitant volontairement sa bite. Il est à moi.
Doucement, ma bouche et ma langue parcourent son dos jusqu’à la naissance de ses fesses. Il tremble, ça m’excite encore plus. J’écarte délicatement son petit arrière-train musclé et glisse ma langue dans son intimité. Je le pénètre vivement avec mon muscle buccal. Il piaille d’extase.
Ma langue glisse sur ses couilles lissent, je saisis sa teub, un filet de liquide séminal s’écoule. « Il mouille comme une pucelle ! ». J’en profite pour récupérer son lubrifiant naturel et le dépose sur son anus avant d’y enfoncer un doigt. Un nouveau filet s’échappe.
Je me relève et baisse juste assez mon jogging pour dévoiler ma bite et mes couilles. Il tourne la tête pour l’apercevoir, se mord les lèvres. J’alterne mon regard dominant entre mon sexe et ses yeux gourmands.
— Tu la veux, hein ?
Il acquiesce en se mordant les lèvres, le regard suppliant. Je m’avance, la frotte contre la sienne, l’imprègne de sa mouille. Je ne suis pas en reste niveau sécrétions que Je dépose sur son petit trou rose. Il attrape aussitôt ses fesses pour les écarter avec avidité. Je jubile, enfile une capote et joue quelques secondes avec son anus. Il tend la main, caresse ma teub pour m’inciter à le prendre, mais c’est moi qui commande.
Délicatement, je m’insinue en lui, juste le gland. Je lâche un râle de plaisir gutturale, c’est serré. Il gémit de plus belle.
J’attrape sa jambe gauche au niveau du genou et la relève, m’enfonçant de toute ma longueur. Il tourne la tête vers moi, une moue de douleur mêlée à l’extase. J’approche mes lèvres des siennes, mais ne l’embrasse pas. Je souffle mon désir sur son visage. Son corps est soudain parcouru de soubresauts. Il jouit sans les mains, le p’tit salaud. Mais je n’ai aucune intention d’en rester là.
J’accélère mes va-et-vient, de plus en plus profondément. Il gémit plus fort à chaque coup de reins. Je rêverai de pouvoir retirer cette capote et tout lâcher dans son p’tit cul gourmand.
— Jouis-moi dans la bouche, murmure-t-il en hoquetant.
Mon sang ne fait qu’un tour. D’un mouvement rapide, je me retire, le mets à genoux devant moi et arrache le préservatif. Ma main gauche sur sa joue, le pouce dans sa bouche que je maintiens ouverte, je me délivre sur son visage. Des litres se déversent jusque dans ses cheveux. Il repousse ma main et la chaleur de ses lèvres m’arrache un gémissement tandis qu’il me force à lui chatouiller les amygdales. Sa langue récupère jusqu’à la dernière goutte de ma semence, me nettoyant la bite avec délice.
À bout de souffle, il se laisse tomber en arrière, haletant, luisant de transpiration, couvert de sperme, un coude sur la cuvette des toilettes. Sans un mot, je remonte mon froc, ferme la fermeture éclair de ma veste et quitte la cabine sans me retourner.
J’imagine sa p’tite gueule effarée, le regard perdu dans le vague, encore abasourdi par le plaisir et la douleur, mais en même temps satisfait.
Rapidement, je remonte sur le parvis et m’arrête une seconde pour reprendre mon souffle. Un jeune est assis sur les marches, une clope à la main. Je m’approche pour lui en taxer une. Il s’exécute sans broncher. J’aime qu’on m’obéisse.
— Merci, p’tit gars.
Ses yeux s'égarent sur mon entrejambe, il rougit. Je souris. Puis m’éloigne sans un mot.
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