Prologue

4 minutes de lecture

Allongée, elle transpirait après la nuit de folie qu’il lui avait donné. Cependant, de ses yeux c’étaient des vraies larmes qui s’écoulaient. Encore une fois, il avait profité de son corps et de son cœur, avant de s’éclipser dans la salle de bain. Elle savait qu’il était en train de se doucher, avant d’aller sur son petit balcon en fumer une et partirait comme il était venu.

Elle le savait. Mais comme à chaque fois, lorsqu’il l’appelait, elle l’invitait à passer chez elle. Puis, comme à chaque fois, elle se laissait gagner par ses mots doux, par ses approches douces et sans vraiment y songer, ils se retrouvèrent à l’horizontale, l’un près de l’autre.

Plusieurs fois, elle s’était juré que c’était fini que plus jamais elle ne voulait le voir. Mais comment faire comprendre à un cœur sourd et une tête prise de folie, la réalité. Elle savait qu’elle devra mettre un terme à cette aventure sans lendemain, mais elle souhaitait le faire que dans un temps. Même si c’était son cœur qu’il mettait à mort chaque fois, qu’il se présentait dans son appartement. Elle ne pouvait tout simplement s’avouer qu’il était le poison de sa vie.

Après tout, il a été dit que l’amour est fou et que ceux qui ont tenté de rendre la raison aux amoureux sont devenus eux même fou. Et elle, elle était carrément sous le charme et folle d’amour pour lui.

Comme elle s’attendait, il sortit de la salle de bain, sans même un regard pour elle. De la chambre, elle entendit la porte-fenêtre du séjour s’ouvrir. Elle était certaine qu’après ça, il quitterait l’appartement sans lui adresser le moindre mot. Ses larmes s’écoulaient de plus belles.

Depuis qu’elle le connaissait, elle lui avait tant offert. Elle avait toujours été ses premières fois, mais il ne la considérait pas plus qu’un jouet. Il la sortait du placard quand il en avait besoin et la rangeait une fois qu’il avait fini de s’amuser et ne la ressortait qu’après une longue période. Ces petites périodes ensemble, lui donnait faim de plus.

Quand son grand-père l’avait mis à la porte de son chalet et qu’il avait coupé le lien avec son ancienne collègue, il avait repris contact avec elle. Dès cet instant, elle tournait dans une spirale sans fin, elle espérait qu’elle pourrait avoir plus que des coups d’un soir. Mais il n’avait pas changé.

Puis depuis, qu’il était devenu une rockstar connue mondialement, il avait même empiré. Elle savait qu’il avait de nombreuses groupies et qu’il ne se gênait pas de les envoyer en l’air. Mais quand il rentrait au pays, il se présentait toujours à sa porte. Malgré l’envie de l’envoyer paître, elle ne parvenait pas à s’échapper à ses griffes.

De plus, elle n’avait plus vraiment non plus, une vie sexuelle très active. Les gens de la région la connaissait bien et l’évitait. Elle avait brisé de nombreux couples au cours de son adolescente et de sa vie de jeune adulte. Puis, les hommes de son âge commençaient à chercher des relations sérieuses et non des aventures d’une nuit. Et même si elle descendait de sa montagne pour trouver un compagnon, elle pouvait être sûre que Sophie et sa bande d’amies l’avaient déjà salies. Enfin, Sophie s’était un grand mot, elle ne l’avait pas vu depuis qu’elle l’avait quitté lui.

Elle voulait une vraie histoire d’amour, elle rêvait de fonder sa famille, ce qui était normal à son âge. Mais elle rêvait de la fonder avec celui qui partageait son lit quand ça lui chantait.

Il n’était pas du genre à vouloir plus. Surtout depuis que la seule fille qui avait réussi à briser son cœur de glace avait eu l’interdiction de le revoir. Soit cinq ans auparavant. Il n’avait pas pu la revoir, ni la reprendre dans ses bras et ça lui donnait le cafard de s’en rappeler, alors qu’il fuma la dernière taffe de sa cigarette, sur le balcon de Laura.

Alors en sachant, qu’il ne verrait pas la femme qu’il aimait dans la chambre qu’il avait quitté, il écrasa son mégot, rentra dans l’appartement, ferma le balcon et s’éclipsa. Laissant, ainsi, Laura, seule et nue sur son lit, en pleur.

Mais il s’enfichait, plus rien n’avait d’importance depuis cinq ans. La vie avait perdu de sa saveur, son cœur le faisait souffrir et même le plus beau paysage du monde semblait fade. Il souhaitait juste la revoir une dernière fois, la prendre dans ses bras, lui faire l’amour et ne plus jamais la perdre. Mais il savait que c’était peine perdue, les anciens avaient parlé et pour bien qu’il s’en souvienne, lui avait laissé ses souvenirs. Ils ne souhaitaient pas que l’erreur de la lui supprimé, leur permettent à nouveau de se fréquenter.

Mais il était prêt à tout faire pour la récupérer et vivre leur union qui était légitime. Après tout, ils avaient sauvés leurs Mondes.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Maddymoon Rhodian ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0