Elle me fixa, les yeux brillants d'une excitation contagieuse.

Je ne pouvais détourner le regard.

Son corps, une œuvre d'art aux courbes parfaites, se dévoilait sous la lumière.

L'eau ruisselait sur sa peau, scintillant comme des milliers de diamants.

Je sentis mon cœur s'accélérer.

Je ne pouvais que trop frémir.

Doucement, elle s'approcha.

Ses doigts effleurèrent mes pieds, provoquant un frisson qui parcourait tout mon corps.

L'odeur de l'océan et de la fleur de tiaré, des algues fraîches, envahissaient mes narines.

Ses cheveux, une cascade d'algues et de coquillages, chatouillaient mon visage.

Ses yeux, deux émeraudes sombre, reflétaient la profondeur de l'océan.

Je me perdis dans leur abîme, comme un naufragé attiré par un mirage.

Elle posa une main sur ma joue, sa peau douce et tiède comme un galet poli par les vagues.

Un frisson parcourut mon échine.

J'étais subjugué par cette merveille de la nature.

Dans ce moment suspendu, le temps n'existait plus.

Jamais je n'avais vu une créature aussi parfaite.

Elle était à la fois femme et nature, terre et mer.

Je sentis en elle une force primitive, une énergie vitale qui me submergeait, me subjuguait.