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Quand arrivent les premières lueurs de l'aube,

Les dialogues d’oiseaux occupent l'espace,

L'air tout entier entre alors en vibration.

Une journée s'annonce par un tel ramage.

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Je perçois dans ce concert si particulier

Quelque chose à la fois touchant et si intime.

Tous ces volatiles auraient-ils, eux aussi,

Leurs potins, discours ou grand concours d'éloquence.

Parfois certains matins, alors d’humeur chagrine,

J’appréhende qu’ils ne viennent pas m'apaiser

Et que règnent alors ces cris et ces menaces

Qui occupent l'espace de bien des cités.

J'aimerais que les enfants partagent ces chants,

Écoutent et interprétent les vocalises,

Distinguent trilles et parades amoureuses

Qu’ils sachent encore longtemps s'émerveiller.

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#JMP 2025/05