Chapitre 5 Visite au parc de Lekki.

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### Frank ###

Akka se présenta à l’heure prévue, Grace s’installa à côté du chauffeur, nous laissant tout l’espace à l’arrière. Comme c’était une pratique usuelle de sécurité, nous roulâmes en convoi encadré par deux véhicules de policiers armés. Maggy s’amusait comme une petite fille.

– Docteur quelle bonne idée !

– Oui je sais, mais c’est quand même le préfet de police qui nous donne cette faveur.

Pendant le trajet Maggy plaça sa main sur ma cuisse qu'elle accompagna d’un regard de défi dans ma direction. Tout en maintenant son regard elle glissa ses doigts très haut entre mes jambes. Immanquablement mon sexe reconnut la main secourable !

Je soutins longuement son regard jusqu’au moment où elle déplaça sa main sur la bosse qui s’était formée.

Pour atteindre le parc, la route longeait une grande partie de la lagune. Sur le siège avant Grace regardait le scintillement du soleil dans l’eau de la lagune. Ma voisine se pencha contre mon épaule pour voir le phénomène. Ses boucles courtes caressaient ma joue et sa main appuya longuement sur mon sexe. C’était de la provocation !

Frank, c’est magnifique dit-elle, en effleurant mon oreille avec ses lèvres sensuelles.

Je ne sus plus comment me tourner pour éviter son haleine fraîche si près de mon visage.

Enfin elle se redressa et approcha ses doigts de ma bouche, pendant une fraction de seconde elle introduisit son doigt entre mes lèvres. Et moi comme un idiot lécha l’intrus.

– Bonjour murmura-t-elle, je sais, je te provoque comme une salope. Mais aujourd’hui je suis heureuse, je ne vois pas le Docteur mais un ami. J’aurai besoin du Docteur cette nuit. J’ai envie de m’amuser ! Je peux ?

– Je voudrais que la salope se calme un peu, je voudrais voir la jeune femme sans passé, qui se réveille à côté de moi le matin.

– Et qui découvre ton gourdin prêt !

– Ma douce, arrête s’il te plaît,

– D’accord mais cette nuit, tu me câlineras.

Nous arrivâmes à l’entrée du Parc, lorsque j’eus décliné mon identité, on nous laissa rentrer sans l’escorte qui resta à l’entrée.

– Au fait, demanda Grace, à qui devons-nous cette invitation ?

– Une dame ! Que j’ai soigné récemment. J’ai réparé son bras ! Elle était venue me voir avec une recommandation du Préfet.

– C’est une patiente privée alors ?

– En quelque sorte, je l’ai opérée à la clinique mais elle n’avait pas de cancer mais un accident. Elle n’avait plus l’usage de son bras droit.

– Je suppose que tu ne l’as pas coupé dit ma voisine en rigolant.

– Oui ma douce, nous ne serions pas ici, je serai peut-être dans une cellule !

– Oh alors le Préfet te remercie ?

– Oui, la voilà qui arrive pour nous accueillir !

### Maggy ###

La personne qui nous invita à entrer était très belle ! C’était une grande femme sans doute du Nord, d’origine peule, élégante, son corps exhalait une sensualité peu commune. Son visage clair, un nez fin, aucune marque traditionnelle ni scarification. Elle portait la poitrine haute, sans sous-vêtement, ses hanches étroites et les fesses fines. En fait, elle était un peu mon type en taille et morphologie, sauf que mon teint était un peu plus foncé. Elle embrassa affectueusement Frank. Je notai qu’elle avait encore une légère raideur dans le bras mais c’était discret.

– Bonjour Frank dit-elle. (Frank ! Elle l’appelle par son prénom !)

– Bonjour Isabelle merci de nous inviter.

– Je vous présente Grace ma gouvernante et Maggy une personne qui m’est très chère.

– Alors Maggy vous devez être exceptionnelle dit-elle en m’embrassant.

– Merci Isabelle, je ne sais pas si je mérite ce compliment.

Isabelle nous offrit des rafraîchissements puis s’isola avec Frank en s’excusant.

Elle revint à son bras, quelques minutes plus tard en riant.

– Voilà Mesdames, j’espère que je n’ai pas été trop longue. Maggy ne soyez pas jalouse, Frank m’a rendu le plaisir de vivre ! Je voulais juste lui montrer mes progrès.

– Je comprends dis-je c’est pareil pour moi ! Je dois ma vie à Frank.

Isabelle accrocha mon regard, ses yeux devinrent très profonds.

– Je crois que nous allons bien nous entendre, dit-elle.

Akka qui s’était éclipsé auparavant revint et salua Isabelle avec grand respect. Il s’inclina de toute sa taille.

– Ah voilà l’as du volant dit-elle en le relevant. Le Préfet te salue chaleureusement. Tu peux nous accompagner si tu veux.

– Je vous remercie Madame, mais ma petite sœur qui fait partie de votre suite vous demande la permission de m’enlever.

– Permission accordée va !

Cette femme me plut énormément, elle devait être très importante mais était d’une grande amabilité.

Elle me sourit longuement lorsque Frank me prit par l’épaule pour la suivre.

Mes yeux cherchèrent ceux de mon idole. Je lus dans son regard des sentiments nouveaux qui me donnèrent des frissons dans le ventre.

Isabelle nous montra le pont suspendu, nous vîmes des crocodiles impressionnants et une foule de petits singes.

Pendant la balade elle devisait avec Grace mais revint aussi régulièrement vers moi pour montrer des animaux.

Toujours aimable, elle prit ma main, me tint éloignée de Frank et m’embrassa délicatement sur les lèvres.

– Cela fait longtemps que tu connais Frank ?

– Non Isabelle mais lui me connaît depuis bientôt quatre mois. Lorsqu’il m’a vu la première fois j’étais dans le coma ! Je ne suis réveillée que depuis quelques semaines !

– Mon Dieu ! C’est lui qui t’a sauvée ? Tu lui dois la vie et maintenant des sentiments naissent entre vous ? Je me trompe ?

– Oui Isabelle, c’est un peu ça !

– Oh, je suis contente pour toi ! Que c’est romantique ! Il faut absolument qu’on se parle ! Je t’invite chez moi la semaine prochaine, on a le temps de régler les détails.

### Grace ###

Isabelle était vraiment merveilleuse ! Au dîner le soir, nous étions trois femmes d’âges différents qui toutes devaient la vie, le droit de vivre à Frank. Celui-ci était d’une gentillesse extraordinaire avec nous.

– Oui, dit-il en réponse à Isabelle, je suis très heureux de vous voir bavarder, vivre, profiter de la belle journée.

– D’autant plus que pour moi en tout cas tu n’as pas touché un naira* de l’opération, dit Isabelle.

– Mais de nous non plus ! Dis-je en même temps que Maggy.

– Je m’en doutais dit-elle.

Frank expliqua qu’il avait négocié le prix de l’opération par un don à la mission protestante où il assurait les soins ordinaires. Frank avait donc opéré gratuitement ! dans les trois cas. Comme j’étais assise tout près de lui, je tendis la main pour caresser sa joue, mon geste était spontané mais plein d’affection.

– Oui Grace, il mérite bien cette marque de tendresse ! J’aurais bien payé le double s’il me l’avait demandé.

– Isabelle, tu l’as fait pour une œuvre de charité, tu pourras toujours les aider dans le futur !

– J’en ai bien l’intention, je leur ai rendu visite. J’ai appris ainsi que tu veilles sur leur santé.

– Oui, le hasard veut que vous soyez les femmes que j’ai aidées à un moment ou un autre de votre vie, Grace et Maggy c’est fortuit, vous étiez mourantes, Isabelle c’est différent, je ne veux plus gagner de l’argent en opérant, j’ai pris cette décision en quittant l’Europe.

– Bien, dit Isabelle, je vais me retirer, il y a trois chambres dans le guest-house, elles sont identiques. Je vous verrai demain matin !

J’embrassai Frank et Maggy en disant à cette dernière d’être sage.

### Frank ###

Maggy me rejoignit après s’être douchée dans sa chambre.

– Frank, je ne sais pas ce qui se passe en moi, mais depuis ce matin j’ai envie de toi. En fait depuis le soir où je t’ai calmé. De plus ce soir je suis un peu jalouse.

– Maggy, il ne s’est rien passé avec Isabelle, je tiens à vivre encore longtemps ; Isa est la maîtresse du Préfet, motus !

– D’accord, j’ai donc une chance !

– Que veux-tu dire ?

– Frank je parle à l’homme non pas au Docteur, aimez-moi, tu m’as réparé, profites-en. - Non, tais-toi !

Mag prit ma bouche, elle capta ma langue dans un combat frénétique. J’étais perdu, elle glissa sa main sur mon sexe qui gonfla progressivement. Je la soulevai et la fis asseoir sur mon ventre.

– C’est l’homme qui va te répondre, oui je t’ai opérée et je crois que j’ai bien réussi ! Oui maintenant je réalise que tu es une belle femme et tu me plais. Mais le médecin te recommande de patienter encore, ton vagin doit encore se reposer.

– Frank tu peux me caresser, me faire jouir avec ta main et ta bouche. J’ai d’autres orifices que le vagin ! Je t’offre mon corps en tant que femme libre. Oublie la pute que je suis ! Mais j’ai une grande expérience exclusivement pour toi !

Pour la première fois depuis que Mag dormait avec moi, elle se mit nue. Et je vis comme elle était belle. Pendant son coma, je l’avais examinée tous les jours. Happy qui m’assista pour toutes les opérations avait fait de nombreuses suggestions typiquement féminines.

Aujourd’hui je ne la voyais plus comme chirurgien mais comme l’objet de mon désir.

Je glissai mes doigts sur ses seins, ses tétons dressés m’invitaient à les lécher. Elle riait sous les assauts de ma bouche. Puis soudain elle se retourna me présenta son anus (seul endroit laissé intact par son agresseur) elle s’empala sur ma bite. Tout mon corps vibra pendant l’introduction.

– Oh Maggy, dis-je en suivant son rythme, pas trop vite.

– Oui, Frank, je vais me calmer, ton bâton est bien dur. Je veux en profiter !

Elle fit plusieurs entrées/sorties aisément sans la moindre lubrification. Je compris que cet orifice était rodé à cet exercice. Puis ce fut l’explosion ! Elle cria longuement sa main sur la bouche pour étouffer la résonance. Sentant que j’atteignis l’apogée, je saisis ses hanches pour l’empêcher de m’échapper. Ce fut incroyable mon sperme explosa dans son fondement. J’eus aimé la garder encore quelques minutes mais mon canon ne tint pas pour une nouvelle salve. Maggy se dégagea et revint plus tard essuyer les traces.

– Attends Frank, je n’ai pas terminé avec toi !

Ses doigts virevoltaient sur mon gland, je sentis une érection encore plus dure que la première, elle avala mon harpon jusqu’à la garde. Je butai contre le fond de sa gorge. C’était trop intense ! Mon cerveau parvint encore à se poser la question du comment, puis ce fut le black-out total sous la violence de mon orgasme.

J’émergeai plus tard sous les douces caresses sur mon torse et les petits baisers sur mon visage.

– Ah ! Je suis soulagée, tu reviens à la surface ! Merci Frank, tu vois ? Tu n’es pas trop vieux pour ce plaisir ! Je peux rester ainsi dans tes bras ? Je sens ta verge se réveiller dans ma main, non pour cette nuit je ne demanderai pas de supplément. Dormons maintenant…

Le réveil fut tout aussi merveilleux, Mag frotta ses seins contre mon piquet happant mon gland à chaque passage.

– Bonjour Docteur, c’est juste pour te réveiller ! Ce soir je continuerai ce jeu. Merci ! Je me sens revivre.

NDA : *Naira (₦) : monnaie nationale du Nigeria. 1000 Naira valent environ 2 €

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