Chapitre 14. Une journée difficile à la mission.

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### Maggy ###

Le passage à la boutique m’avait excitée au-delà de la normale.

Moi aussi j’eus droit à un plug anal. Mais Frank trouva que la petite taille était trop modeste. Je fus donc affublée de la deuxième dimension avec un peu de lubrifiant.

Ce n’était pas la première fois ! Mais ce n'était pas fréquent.

La vendeuse était une experte, avant d’introduire le bouchon dans l’anus de Rosa, elle l’avait bien détendue. Elle appliqua une grande quantité de lubrifiant puis lentement, elle introduisit le plug composé de trois renflements, faisant une pause au passage de chaque cran.

La fille n’eut aucune douleur, en sortant elle s’assit dans la voiture. Il me sembla qu’elle dut trouver une assise confortable.

J’étais impatiente de voir la réaction de Rosa lorsqu’elle connaîtra son premier rapport anal.

Rosa me demanda plusieurs fois de lui donner des détails, je trouvai que Frank allait trop vite ! Mais lui estima que la sodomie avait quelque chose de particulier, de brutal et terriblement excitant.

Le soir Frank nous demanda à toutes les deux de revêtir la lingerie fine achetée. Frank lui, était torse nu et n’avait que le pantalon large de jogging.

Lorsque nous revînmes, Frank était très satisfait du résultat. Rosa exposa ses tétons dressés par les orifices de son soutien-gorge. L’image était magnifique, le pantalon de Frank eut un gonflement très important au point qu’il dut déplacer son sexe avec sa main.

Le plug ne te gêne pas ?

Non Maître répondit-elle,

Alors Maggy, il serait peut-être temps de le retirer ? Puis remettre du lubrifiant et une dimension supérieure du plug.

Je voulus rétorquer que c’était prématuré mais le regard fixe de Frank m’ôta toute contestation.

La permutation des plugs ne fut pas simple. Je retirai en douceur le premier. L’orifice s’était distendu un peu et une dose de lubrifiant avant d’insérer le nouveau prit un peu de temps. Je ne voulus pas brutaliser l’adolescente.

Rosa, demanda la permission de caresser son bijou, pour rendre la permutation supportable.

Puis Frank me demanda de retirer mon bouchon.

– Je veux montrer à Rosa le but des plug lorsqu’on pratique la sodomie.

Il retira son jogging montrant ainsi la puissance de son érection.

– Montre à Rosa comment mettre un préservatif !

J’étais certaine que ses espionnages en douce depuis toutes ces années lui avaient déjà appris comment enfiler un condom. Mais le voir de près et le manipuler entre ses doigts délicats la rendait fébrile. Je lui enseignai d’éviter de le perforer avec ses ongles.

Brusquement j’eus des flash-back de ma jeunesse, de mes premiers rapports anaux durant mon esclavage où malgré une application abondante de crème, je sentis la violence de la pénétration.

J’aimai trop ma Rose pour lui infliger ça.

Le pénis glissa lentement dans mon orifice, le médecin connaissait les risques de blessures. Combien de fois n’avait-il pas expliqué les interventions de réparation qu’il dut pratiquer sur des femmes et même des jeunes filles victimes de violences durant la sodomie.

Mais heureusement Frank était très tendre, pendant la pénétration, il glissa quelques doigts dans mon vagin.

– Ah oui, mon chéri, continue, je te sens bien, tu es bien profond. Rosa, caresse et suce mes seins, je sens que je vais jouir. Ouiiiii ! Oh, c’est super, ouiiii Frank continue, ne m’abandonne pas maintenant.

J’eus un orgasme puissant, je dus m’accrocher aux épaules de Rose, de peur de sombrer dans le néant.

Je refis lentement surface. Frank avait joui en même temps que moi et s’était retiré doucement.

Rosa récupéra le caoutchouc et le jeta. Puis elle se blottit dans nos bras. Frank comprit que pour ce soir, la démonstration fut suffisante.

Ensemble nous caressâmes notre chérie, Rosa ne resta pas inactive : elle masturba et suça Frank qui explosa dans sa bouche.

Moi, je gardai mes doigts sur son bijou jusqu’au moment où je sentis les muscles de son ventre raidir sous son orgasme. Je fus certaine que le plug avait contribué et amplifié son plaisir.

Le matin nous trouva bras et jambes mêlées, Rose accrochée au sexe déjà (ou encore ?) dur et dressé.

Lorsqu’elle sortit du lit, elle invita Frank à participer à sa douche. J’entendis la voix cristalline de Rosa et son rire lorsque Frank jouit. En entendant leurs cris, je m’étais rapprochée et je pus constater que Frank agitait le plug bien enfoncé, ce qui démontra qu’elle s’habituait au jouet.

Je séchai ma Rose tout en suivant du regard mon Frank qui aurait bien continué le jeu s’il ne devait pas aller à la mission. Rosa s’habilla correctement vu qu’elle allait assister le médecin aux consultations.

### Rosa ###

La salle d’attente ce matin était bondée ! Frank m’informa que c’étaient des nouvelles patientes.

– Oui, Rosa ce sont des filles que les missionnaires ont récupérées dans les états au Nord. Elles sont des victimes de Boko Haram. Elles sont plus de cent et on annonce encore de nouvelles à venir dans les jours prochains. Rosa, les dames de la mission m’ont signalé que beaucoup sont traumatisées et parlent à peine l'anglais. Tu devras me servir d’interprète. Comme d’habitude on fera une fiche médicale pour chacune. Elles ne resteront pas toutes ici. On fera un tri suivant les critères qu’on établira avec les dames missionnaires. Tu es adulte maintenant et on aura besoin de ton savoir.

– Frank, elles ont toutes été enlevées ?

– Oui et récupérées par l’armée ce qui n’est pas toujours un bienfait. Les dames ont effectué un premier tri, celles qui sont blessées. Rosa, tu devras m’aider avec pour les interroger avec tact. On mettra un code spécial pour celles qui ont subi des sévices sexuels. Ce sera **X**. Dans la rubrique « maladie »

– Oui Docteur, répondis-je, je profitai de notre dernier moment de répit pour l’embrasser sur les lèvres. Frank, avec ta permission je vais enlever mon plug, ce sera plus confortable et moins stressant.

– Oui, ma libellule ! Répondit-il.

Ce ne fut pas aisé mais quelques minutes plus tard, j’oubliai mes crampes car les fillettes qu’on nous amena étaient vraiment mal en point.

Pour chacune je demandai leur nom et leur âge ou date de naissance. Les premières avaient des bandages grossiers. Frank téléphona à la clinique pour demander l’assistance de deux infirmières, je reconnus immédiatement Happy, qui vint m’embrasser.

– Rosa ! Mais tu es devenue une beauté ! Tu es l’assistante du Docteur maintenant ?

– Oui Happy ! Et toi toujours amoureuse de lui ?

– Oui, bien sûr, mais j’ai trouvé un gentil mari qui me satisfait en amour. À propos tu n’as encore de petit ami ?

– Non, pas du tout, Frank doit faire la police devant notre maison, tous les jours il y a une file de prétendants ! dis-je en riant.

– Oui, je comprends.

Frank et les infirmières furent rapidement pris dans les sutures et les pansements. Les blessures les plus graves furent des coups de machette et quelques blessures par balle. Deux filles violées exigeaient une opération sérieuse.

En fin de journée Frank et les infirmières avaient soigné plus de vingt victimes. Moi j’avais enregistré encore une quinzaine de supplémentaires. Toutes victimes de viols, mais qui n’étaient pas blessées gravement.

Happy et l’autre infirmière promirent de revenir le lendemain. Je fus heureuse de rentrer à la maison.

Maggy prépara le repas, pendant que Frank et moi prîmes une douche bienfaisante. Je n’avais pas envie de sexe, seulement de câlins. Je massai la nuque et le dos de Frank sous l’eau chaude. Les muscles de ses épaules étaient très tendus, je parvins à le détendre. Il me remercia d’un baiser profond qui malgré la fatigue redressa quand même son harpon.

– Reste avec moi cette nuit Rosa, c’est juste pour te garder dans mes bras pendant que je raconte notre journée à Maggy.

– Le raconter nous permettra de nous exorciser, d’atténuer ce cauchemar.

Maggy nous rejoignit,

– Ces terroristes, sont des véritables porcs, dit Frank.

– Oui, mais d’après les déclarations des filles certains militaires ne font pas mieux. J’ai compris qu’au moment de leur libération des militaires isolés auraient abusé de fillettes croyant qu’on rejetterait la faute sur les terroristes.

– Oui, dit Frank, on reprendra les déclarations demain.

– Ce ne sera pas évident à prouver ! dit Maggy.

– C’est ce que je crains dit Frank.

– Peut-être devrait-on en parler à Ousmane ? demandai-je.

– Oui ma puce, Isabelle a promis son aide à la mission demain. Elle a vécu dans le Nord, elle saisira peut-être des éléments de preuve. On verra demain ! En attendant dormons, la journée demain sera aussi difficile que celle d’aujourd’hui. dit Frank en me donnant un bisou.

Maggy me serra dans ses bras.

– Je suis fière de toi, Frank m’a confié que tu as bien travaillé.

Un grand militaire m’isola dans la pièce où on stockait les fournitures de soins.

Je vais t’aider dit-il.

Non merci ça ira dis-je

Mais il avait d’autres intentions.

Il prit les draps et bandages que j’avais en main et les déposa à l’écart.

Tu es bien mignonne ! On pourrait passer un moment ensemble ?

Il prit ma tête pour m’embrasser sur la bouche. Je n’étais pas d’accord, mais il était trop fort et ouvrit ma tenue pour prendre mon sein. C’était inutile d’appeler à l’aide, le local était trop éloigné, personne ne m’entendrait.

Au moment où il ouvrit son pantalon pour exhiber un chibre énorme, je plantai mes ongles près de ses yeux mais je manquai mon coup. Je réussis juste à lui laisser de longues traînées de griffures profondes.

De rage la brute me poussa contre un meuble et arracha ma culotte. Son sexe était énorme, je n’eus pas la force de lui résister. Puis je parvins à saisir son sexe.

Attends, je le masturbai en disant : je vais le durcir.

Mais il ne voulut pas attendre.

Il enfonça son sexe au plus profond, je trouvai cela délicieux ! Il lâcha une salve de foutre que je sentis s’épandre dans mon vagin. Mais j’en voulus encore. Il me retourna et me sodomisa avec de longs mouvements.

Je jouis plusieurs fois, ce type était infatigable.

Je criai ma jouissance. Encore ! Ce serait idiot de le laisser partir.

Je me plaçai sur son ventre. Il croyait me faire peur avec son arme.

Tu es bien la première qui aime se faire violer !

Oui, parce que je fais partie d’une famille d’esclaves mais tu ne survivras pas à ce viol ! Tu payeras pour toutes les femmes et filles que tu as martyrisées.

Je pris le grand scalpel de Frank et commençai par couper son attribut et ses testicules. Il me regarda étonné sans autre réaction. Puis je lui fis une incision depuis sa gorge jusqu’à son pubis. Mais tout ce sang m’effraya et je ne compris pas pourquoi il était toujours vivant. Puis Frank me demanda si je comptais le recoudre !

Mais il vit toujours ! criai-je !

Je sentis que son pénis était toujours dans mon cul comme un plug et que je ne parvins pas à l’extraire.

Puis ses mains me prirent comme pour m’étrangler.

– Rose ma chérie réveille-toi !

Je sentis les mains de Frank me caresser le visage !

– Oh Frank merci de me sortir de ce cauchemar.

Je passai mes mains sur son torse et son ventre pour me rassurer de sa présence.

– Tu es sûre que tout va bien ? Me demanda-t-il. Tu voulais me masturber déjà ce matin, puis j’ai compris que tu dormais encore.

– Oui, Frank, je ne mettrai pas le plug ce matin, ça m’a trop perturbé. Mais rassure-toi je viens avec toi pour t’aider. Pardon, tu es déjà tout raide et tendu, veux-tu que je te calme ?

– Non, ma puce, j’attendrai jusqu’à ce soir.

– Rosa, tu es déjà très active ce matin dit Maggy en se réveillant. C’est ainsi que tu réveilles ton maître ?

Elle mit sa main sur la mienne pour constater que Frank avait le sexe bien chaud et prêt au combat !

– De grand matin ! dit-elle en nous embrassant. Allez-vous rafraîchir dans la douche !

– Non, sans moi dit Frank je dois encore opérer, j’ai besoin de toute ma concentration.

– Alors viens ma puce, dit-elle on fera une douche bien sage.

– Que tu es belle, ma chérie, dit-elle en me lavant, ce n’est pas trop dur ces visions de violence ? Non, dis-je en caressant ses seins, ce soir on fera un massage spécial ensemble à notre grand chirurgien ! Il en aura besoin !

Maggy comprit et m’embrassa.

– Bonne journée, ma Rose !…

NDA : La violence laisse des traces dans le mental de Rosa.

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