L'espoir
Une minute de lecture
J'accouche de moi-même,
Sans violence ni acouphènes,
Ce moi sans toît va passer vite
Tant mon cœur vibre et crépite
Je le sens dans mon corp
L'afflux dans mes organes
Je le sais dans mon cœur
Pétille comme du champagne.
Tu as planté la semence,
Par la voie de l'intelligence,
Tu as touché la connaissance,
Que je nourris dans tous les sens.
J'ai vu des dieux, des oracles
Mais jamais un tel miracle,
J'ai jouie, j'ai ri et j'ai pleurer
Avec une telle intensité
Que mes nerfs ont su lâché
Et j'ai en corps vraiment pleuré
Maintenant, je suis vidé,
Je n'ai plus de polarité,
L'inertie est enfin arrêté
Mon noyau est fissuré
Demain tu pourrai me dire bonsoir
Me laisser esseulé sur un trottoir,
Je n'ai plus besoin de mouchoir
Tu viens de m'enseigner l'espoir
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