28 2

2 minutes de lecture

Marcello

C'est un des plus beaux quartiers de la ville, entre Tibre et Vatican... entre deux séances de chimios je pourrais aller, au bras de mon infirmiére favorite , marcher du coté du chateau Saint Ange ou plus loin, vers la villa Borghése ou la fontaine de Trevi... j'éviterais le Vatican, toujours noir de monde, toujours si mal fréquenté... Le consul de Grenoble, quand il a appris que je partais pour la ville éternelle, m'a offert, le vieux gredin: Promenade dans Rome de Stendhal, je l'ai ouvert au hasard, c'est bien écrit, j'adore cet auteur, le plus romain des français. Mais alessandra le connait mieux que moi , je parie qu'elle l'a dans ses affaires... Mais mon exemplaire, il est écrit dans la langue de Dante :

Ma premiére visite en arrivant fut pour le colisée. le colisée offre trois ou quatre points de vue tout à fait différents. Le plus beau peut_être est celui qui se présente au curieux lorsqu'il est dans l'aréne où combattaient les gladiateurs, et qu'il voit ces ruines immenses s'élever tout autour de lui.*

Je sens que je vais adorer me promener dans cette ville, que je ne connais pas bien... parlez moi de Milan de Venise... je l'ai connue moins fréquentée maintenant c'est impossible ou de Florence... j'adore aussi cette ville

Ensuite, quand ma maladie sera stabilisée, m'a dit Alessandra, nous irons habiter dans l'appartement où on vécus ses parents autrefois, Via carlo Pisacane, un anarchiste qui s'était battu aux coté de Mazzini dans les années 1850, il fut tué à Sanza du coté de Salerne en 1857. j'habitais à l'époque Strada Cavour, juste à l'angle. J'avais vendu mon appartement quand j'avais embarquée une Allessandra devastée pour déménager à Bologne à 100 kilométres de la, puis comme ce n'était pas assez loin, nous nous étions installés à Livournes, puis Génes... Nous voulions changer d'air, mais nous ne voulions pas déménager dans le grand sud non plus. Nous n'avons jamais été au sud de Rome. Alessandra voulait visiter Capri, la Sicile, la Sardaigne... je l'ai emmenée en voyage de noce dans les Dolomites, à la frontiére de l' Autriche, à Cortina d'Empezzo et à Mérano, sur les traces de sisi, elle trouve cette signora trés romantique, moi je n'ai jamais aimé ni les rois ni les reines, à plus forte raison les impératrices pas même Vittorio Emanuelle ! Enfin, tout ce qui lui donnais le sourire me faisait plaisir.

  • Tu n'es qu'un vieux grincheux m' a t'elle dit en me demandant de regarder avec elle Destino di una impératrice, avec Romy schneider dans le role principal., c'était d'une miévrerie inimaginable, mais elle en était consciente.

Pour le Bambini, il faudrat qu'on se mette aux Walt Dysney, je finirais de ramollir mon esprit ainsi. A condition que lui la haut, me permette de vivre aussi longtemps. C'est lui qui descidera, moi je ne suis qu'un pantin. Un Pinochio dans les mains du grand Gepetto cosmique.

*Stendhal, Promenade dans Rome

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 3 versions.

Vous aimez lire Etienne Ycart ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0